Dans sa réponse à Foglia, qui l'avait accusé d'être une « pute » au service du néolibéralisme (La Presse, 22 octobre 2005, p. A5), de même que d’avoir été le « premier ministre le plus à droite [...] depuis Duplessis », Lucien Bouchard a osé proposer que « la pensée unique », au Québec, n’est pas du bord qu’on pense généralement (La Presse, 25 octobre 2005, p. A21). Selon lui, en effet, les signataires du Manifeste pour un Québec lucide auraient eu « la témérité de se dissocier publiquement de la pensée unique ». Mais quelle serait, au Québec, la forme de cette pensée unique ? Quels seraient les objectifs de cette pensée dont nul ne pourrait se dissocier publiquement sans, du coup, se faire écorcher vif par la « meute des vociférateurs » ?
La pensée dominante au Québec, celle qui semble, en tout cas, créer un vaste consensus parmi l'intelligentsia franco-québécoise, je propose de la récapituler en fonction de 4 de ses objectifs stratégiques : l'écologie, l'altermondialisation, l'anti-américanisation et l'islamo-socialisation.
1) L'écologie.
La Terre serait malade, si bien qu'il est urgent de ralentir à tout prix la production et la consommation, surtout des OGM et des machines polluantes, comme les SUV et les avions à réaction. La pensée unique prône à cet égard la culture « certifiée biologique », la généralisation de l'usage du transport en commun et celle d’essences à moteur moins polluantes que les produits dérivés du pétrole.
2) L'altermondialisation.
Ces mêmes adeptes sympathisent avec les manifestants qui envahissent systématiquement les rues lorsque, en tout point du globe, se réunissent les leaders cravatés des pays les plus riches. Car ils sont, ces adeptes québécois : contre la délocalisation des centres de production vers des pays plus pauvres ; pour le maintien ou le rétablissement des barrières douanières ; pour le commerce « équitable » ; et pour le ralentissement du processus de libéralisation des échanges, qu'ils considèrent « insoutenables », c'est-à-dire non-écologiques, certes, mais aussi nuisibles au dynamisme des économies locales et à la solidité du tissu social des communautés nationales.
Selon eux, donc, il faudrait ralentir le processus des ententes de libre-échange entre les divers États de l’Amérique, et favoriser un protectionnisme national contre les États-Unis, le Mexique et le reste des souverainetés de l'hémisphère sud de ce vaste continent. Ensuite, il faudrait encourager des manières « alternatives » de produire, de consommer et de récupérer, de même que des sources de salaire autres que celles qui proviennent de l'augmentation de la productivité par l'industrie polluante. Ils en viennent ainsi à privilégier le maintien, voire la hausse, du taux d'imposition actuellement en vigueur au Québec ; car chaque personne capable de penser est supposée, par la pensée unique, reconnaître que l'impôt est le meilleur moyen d'assurer une distribution équitable des ressources nationales au sein de la société civile.
3) L'Anti-américanisation.
Les États-Unis seraient les ennemis de la planète, des eaux, des fleurs et des animaux. Ce serait eux, en fait, les « vrais » terroristes. Surtout depuis qu'un cow-boy chrétien, réputé ignare et menteur, dirige agressivement leur gouvernement fédéral. Parce que les États-Unis seraient l'épicentre de la globalisation productiviste et consumériste. À travers la Banque Mondiale et le FMI, entre autres organes de corruption décisive, ils détruiraient, avec une insouciance d'impérialistes décadents, les cultures des communautés locales du globe, tout autant, d'ailleurs, que la biodiversité.
De cette perspective, aucun adversaire des États-Unis ne peut être vraiment mauvais. Un ennemi des États-Unis serait toujours un ami du « bien commun », si cher à la pensée unique. Castro, Chavez, Ramonet, Françoise David, Omar Aktouf, Michael Moore, Chomsky, voire certains mollahs éclairés par les Lumières, à la limite, combattraient pour les mêmes forces qui œuvrent à faire progresser la mise en forme du bien commun partout sur le globe, mais à une échelle locale. Car les adeptes de la pensée unique ne restent pas indifférents au sort des défavorisés.
À cet égard, les gouvernements des pays alliés aux États-Unis, tels l'Angleterre, l'Israël, le Japon et peut-être aussi l'Inde, voudraient imposer une gouvernance globaliste excessive aux nations de la Terre. Ils sont perçus a priori, ces gouvernements, ainsi que les lobbies qui les entourent, comme des ennemis du bien commun, et ce, qu'ils traduisent des intérêts commerciaux, ou bien des intérêts « communautaristes », avancés par des mouvements comme le sionisme, le christianisme et l'hindouisme.
4) L'islamo-socialisation.
Enfin, la planète, malade et prise en otage par ces gouvernements et lobbies corporatistes, ne pourrait être sauvée que par la mise en commun des révoltes locales de tous les désavantagés du globe, de tous les opprimés. Pour y parvenir, les adeptes de la social-démocratie visent à s'unir autour d'un consensus. Or, pour produire cette unanimité, il suffit de désigner un ennemi qui sera commun à tous ; et cet ennemi, vu du Québec, c'est d'abord l'alliance Israëlo-Américaine. Peut-être aussi, le Vatican.
À la limite, les amis de la pensée unique deviennent d'accord pour que les disciples du Djihad prennent le relais des prolétaires des métropoles. Car, impliquée en elle sans être explicite, la pensée unique repose sur cette thèse : socialistes et islamistes livreraient une lutte commune contre le Léviathan, la bête immonde, aujourd’hui désigné en tant que « le capitalisme ». Mais cette alliance autour d’un ennemi commun s’actualiserait seulement s'il était possible de protéger, ce faisant, le « statut de la femme », le « droit à l'avortement » et le « mariage homosexuel ». Car l'islam politique, sécularisé à la manière de Tariq Ramadan (Le Devoir, 24 octobre 2005, p. A7), serait amené à jouer en ce Québec post-chrétien un rôle de plus en plus important. Surtout avec cette immigration francophone du Maghreb, actuelle et à venir, dont la fonction est d'abord de compenser la baisse importante de la natalité. D'où cette insistance de la pensée unique québécoise à se dissocier de ce qu'elle perçoit comme l'anti-islamisme et l'anti-socialisme des supposés « américano-sionistes ».
Article bourré de clichés, essayant de salir tous ceux qui dénoncent la politique américaine et israélienne. On y retrouve aussi un amalgame stupide entre islamisme et socialisme, oubliant que ce sont les puissances impérialistes, États-Unis en tête, qui ont soutenu, armé et financé les intégristes islamiques pendant la guerre en Afghanistan dans les années 80 contre l'Union Soviétique et pendant la guerre des Balkans dans les années 90. Si on veut parler de pensée unique, il faudrait alors regarder du côté des médias bourgeois (La Presse, The Gazette, Journal de Montréal, Le Devoir, etc) qui sont unis dans leur défense des intérêts du capital et pour dénigrer les luttes ouvrières.
Le commentaire sur les immigrants maghrébins est aussi empreint de racisme et d'incitation au profilage racial, comme si l'arrivée de ces immigrants au Québec représentait un quelconque "problème"!
Monsieur (ou Madame?), -- trop lâche pour oser même signer
Premièrement, dans ce papier, je n'ai pas "essayé de salir" quiconque. C'est bien connu que Chavez et Aktouf partagent des affects anti-Américains et anti-Israeliens. Ils n'ont pas besoin de moi, d'ailleurs, pour se salir les mains (et pas seulement les mains...). Par exemple, Chavez, qu'admirent ouvertement Lauzon et Aktouf, a déclaré ceci, le 24 décembre 2005 : « il se trouve qu'une minorité, les descendants de ceux qui ont crucifié le Christ, s'est emparée des richesses du monde »...
Par ailleurs, vous avez parfaitement raison : ce papier est "bourré de clichés". C'état en effet l'objectif explicite de l'article : "Mais quelle serait, au Québec, la forme de cette pensée unique ? Quels seraient les objectifs de cette pensée dont nul ne pourrait se dissocier publiquement sans, du coup, se faire écorcher vif par la « meute des vociférateurs »".
Par définition, une pensée unique est quelque chose qui est bourrée de clichés, comme vous dites, dans votre élégant langage.
Finalement, mon commentaire sur l'immigration du Maghreb n'est pas "raciste". Le revoici :"Car l'islam politique, sécularisé à la manière de Tariq Ramadan (Le Devoir, 24 octobre 2005, p. A7), serait amené à jouer en ce Québec post-chrétien un rôle de plus en plus important. Surtout avec cette immigration francophone du Maghreb, actuelle et à venir, dont la fonction est d'abord de compenser la baisse importante de la natalité. D'où cette insistance de la pensée unique québécoise à se dissocier de ce qu'elle perçoit comme l'anti-islamisme et l'anti-socialisme des supposés « américano-sionistes »."
À cet égard, vous écrivez bassement : "Comme si l'arrivée de ces immigrants au Québec représentait un quelconque "problème"!". Je dis : il ne "représente" pas un problème ; il en pose plusieurs. Les immigrants eux-mêmes le disent, en privé et sur la place publique. Leurs diplômes, souvent, ne sont pas reconnus. C'est un exemple de problème posé par les immigrants à la société québécoise. Il ne faut pas tout confondre, madame (ou monsieur). Les immigrants posent des problèmes importants à la société québécoise. Mais ces problèmes n'appellent pas, je l'espère de tout coeur, des solutions "racistes" ! Bien au contraire. Pour les résoudre, il convient d'abord d'en débattre. Seul un esprit paranoiaque pourrait s'y objecter. Suis-je assez clair ?
Premièrement pour ton information la communauté juive du Vénézuela a démenti les accusations d'antisémitisme formulées contre Hugo Chavez. Chavez est proche de la théologie de la libération qui considère que les assassins de Jésus faisaient partie de l'élite de l'époque, qu'ils étaient en quelque sorte les ancêtres des capitalistes d'aujourd'hui.
La pensée unique au Québec, représentée entre autres par les grands médias, c'est la défense du capitalisme raciste et impérialiste, et non pas la gauche, qui en passant regroupe une variété de tendances fort différentes allant des réformistes à la Françoise David/Léo-Paul Lauzon jusqu'à l'extrême-gauche style anarchiste, trotskyste ou maoïste.
Bien entendu ceux qui dénoncent les crimes de guerre des puissances impérialistes et de leurs alliés comme Israël doivent être stigmatisés par les néo-maccarthystes, n'est-ce pas monsieur Magnan?
Manifestement, monsieur, vous me prenez pour quelque chose comme un procurateur satanique, une espèce de policier de la pensée qui voudrait accuser et punir publiquement quiconque oserait critiquer les actions de l'Empire. C'est votre droit, ou votre bon plaisir, dont je ne voudrais vous priver.
Cependant, je crois que mes démarches s'inscrivent plutôt dans une critique radicale, justement, des actions et modes d'interventions de l'Exécutif gouvernemental : préventions détentives, tortures, camps de concentration, interventions directes dans le jeu de l'économie de marché, usage du mensonge, etc.
Il me semble, monsieur, que j'encourage la pensée et l'action critiques des interventions du gouvernement d'État, avec sa police, son armée, sa diplomatie, et ce, à travers une presse, une magistrature et une société civile qui doivent tendre chacune vers leur indépendance, et la renégocier en permanence, cette indépendance vis-à-vis de l'exécutif. Elle n'est jamais acquise. Surtout pas en période d'urgences et de guerres.
Or, la critique elle-même ne doit-elle pas s'exposer aussi au jeu de la critique ?
Pauvre martyre communiste, je n'ai aucune intention de "stigmatiser" quiconque voudrait critiquer les actions de l'exécutif impérial ; je ne me prends ni pour Caïphe ni pour Pilate ; je vise au contraire à bien co-développer une théorie et une pratique critiques qui soient réellement effectives... connectées aux enjeux actuels qui soient urgents et importants.
"je n'ai aucune intention de "stigmatiser" quiconque voudrait critiquer les actions de l'exécutif impérial ; je ne me prends ni pour Caïphe ni pour Pilate ; je vise au contraire à bien co-développer une théorie et une pratique critiques qui soient réellement effectives... connectées aux enjeux actuels qui soient urgents et importants"
C'est mal parti.
Si vous croyez sincèrement que la pensée unique au Québec est définie par la gauche social-démocrate, voire par l'extrême gauche ou l'agenda progressiste dit "altermondialiste", vous n'êtes pas seulement à côté de la track, vous évoluez carrément en pleine science-fiction.
Que des gens rationnels et éduqués ôsent avancer publiquement de pareilles fantaisies, c'est hallucinant.
La seule explication rationnelle à ce tissu d'inepties, c'est que son auteur ne maîtrise pas le concept de "pensée unique".
Si les agendas altermondialiste, écologiste, anti-américain et islamo-socialiste (sic??) sont si dominants au Québec, comment expliquer l'appui quasi inexistant recueilli aux scrutins par les partis soi-disant progressistes (ufp, npd et autres)? Comment expliquer l'extrême marginalité dans laquelle évoluent les groupes soi-disant radicaux?
Il faut être aveugle, ou alors faire preuve d'une extaordinaire mauvaise foi, pour ne pas se rendre compte que la pensée unique est celle qui est véhiculée par l'establishment politique, l'agenda corporatiste et les médias dominants.
Mais qu'est-ce qui peux bien motiver une pareille manipulation du vocabulaire?
Pour ne rien dire du sophisme, des raccourcis et des amagalmes complètement décalés. Du n'importe quoi patenté.
Mais bon, ça doit être moi, l'anarchiste totalitaire, qui cherche à censurer les voix dissidentes. Une nouvelle confirmation des thèses avancées par M. Magnan...
Un mot, un seul, vous fera comprendre que je ne m'adressais pas à la pensée unique en général ; ce mot, c'est "intelligentisa franco-québécoise". Je ne visais donc pas à exprimer la forme de la pensée unique partagée par Ti-Joe Casquette et les MBAs, mais, et je cite l'intro que vous avez visiblement mal lue, la forme de cette pensée unique au Québec "qui semble, en tout cas, créer un vaste consensus parmi l'intelligentsia franco-québécoise". Il s'agit de cette pensée qui domine les cerveaux de la majorité des gens "rationnels et éduqués", comme vous dites, au Québec.
Ph.
P.S. Je serais bien curieux de savoir quel "sophisme" ai-je commis, et quels "amagalmes complètement décalés". À moins que ce ne soit que des accusations frivoles qui visent à créer des effets de toge sur un jury anasthésié par tant de vitriole, car vous n'avez pris soin, monsieur le procureur, de les étayer, ces preuves, de les montrer à l'accusé pour qu'il puisse au moins se défendre à la lumière des charges portées contre lui, ou bien de s'avouer, humblement, coupable ; ce qui, avouez-le, est une tactique d'inquisiteur bien peu scrupuleux de justice...
Mais voyons donc! Si il existe une telle chose que "l'intelligentsia franco-québécoise", elle est sans doute mieux représentée par des individus comme Alain Dubuc, André Pratte et autres gardiens du fort néolibéral qui sévissent dans les pages éditoriales de nos bien-aimés quotidiens français d'amérique.
C'est par une contorsion de l'esprit que j'ose à peine imaginer, que les universités québécoises, siège naturels (s'il en est) de l'intelligentsia, peuvent être qualifiées de progressistes.
Si les les feuilles de choux universitaires, par exemple, sont un signe d'intelligence, là encore les scribes en chef - étudiants - y manifestent un biais plutôt critique de la gauche. (J'en prends pour preuve le dernier numéro du Quartier Libre, spécial FSM, qui n'est pas tendre à l'endroit des altermondialistes, jugés trop "radicaux"...)
Les think tank québécois sont, jusqu'à preuve du contraire, des véhicules de l'agenda corporatiste. La Société Saint-Jean-Baptiste, pourquoi pas, haut lieu de la culture franco-québécoise, correspond difficilement à l'image que vous faites d'une intelligentsia socialiste.
Quoi encore? Jetons-y un oeuil curieux, à cette gauche dominante et unanime.
J'allais oublier nos camarades des syndicats! FTQ et CSN en tête. Les centrales corporatistes, si d'aventure on admet que leurs "têtes pensantes" participent à cette soit disant intelligentsia, peuvent difficilement être taxés de bastions révolutionnaires. L'inféodation de ces forces sociales aux lois du marché est consommée de puis belle lurette, sous la forme de fonds de "solidarité", de perpétuelles guerres de tranchées et autres pratiques douteuses.
Que nous reste-t-il? La politique de parti?
Le Parti Québécois, socialiste et altermondialiste? Pur délire. Le SPQLibre, qui répond quelque peu à la description que vous donnez de la pensée monolithique progressiste, y fait figure de groupuscule.
L'UFP, le cheval de bataille d'une poignée d'anciens communistes et socialistes ralliés derrière une plateforme vague mais ô combien "progressiste". Quelques centaines de membres tout au plus.
Option citoyenne, le projet politique d'une femme, certes sympathique, et de ses 12 disciples communautaires. (Qui pouvait tout de même se vanter d'avoir un membership plus important que l'UFP, lors du mariage de raison qui a récemment scellé leur destin.)
Québec solidaire, rien à rajouter. (Vous avez toute ma sympathie.)
Le Bloc-Pot? Je ne crois pas.
OK. Continuons l'examen.
La chronique pépère de Gil Rémillard dans le Devoir?
Pierre Foglia, défenseur du dogme socialiste???? Peut-être mais pas sans un bon verre de Chianti!
Le "milieu associatif"?
Les péripéties rocambolesques d'Alternatives? Le club 2/3? Greenpeace? Oxfam?
Et que dire des "radicaux"? La CLAC (R.I.P.), COBP, PCR (co), NEFAC, qui d'autre... l'ASSÉ.
Et les omniprésents médias alternatifs?
Le CMAQ? Zombie? La tribu du Verbe? Le Couac?
Sont-ce là dans votre esprit les avatars de "l'intelligentsia franco-québécoise?"
De la gauche, au sens large, peut-être. Mais de là à prétendre que cette go-gauche plus ou mois articulée constitue une ensemble cohérent et stratégique, il y a un monde.
Nous sommes (car je m'inclue volontiers dans ce hodge-podge d'utopistes) UNE MINORITÉ, LA MARGE et non pas, loin sans faut, la pensée unique que vous dénoncez ici.
Par ailleurs, même entre nous, nous sommes tout au plus un ensemble hétérogènes de personnes et d'associations qui s'entendent sur un certain nombre de valeurs, mais qui se démarquent les uns des autres sur plusieurs points plus ou moins fondamentaux. Nous sommes loin de partager une pensée unique, comme vous le prétendez.
Et s'il n'y a pas pensée unique parmi la gauche voulez-vous bien m'expliquer en quoi la "pensée de gauche" peut-elle bien constituer, en tant que telle, une "pensée unique" ?
Santé.
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