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Kyoto, Kyosera

Jean-Fr?ɬ, Saturday, December 3, 2005 - 07:37

Jean-Frédéric Noël

Quand le dernier arbre sera abattu,
La dernière rivière empoisonnée,
Le dernier poisson pêché,
Alors vous découvrirez
Que l'argent ne se mange pas.

Kyoto Vox Pop :
Développement durable d’une conscience collective

Voyez-vous un certain paradoxe au fait que les premiers mots prononcés par l’humain en milieu extra-terrestre aient été : « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité » ? Cette déclaration mémorable et remplie d’espoir, énoncée tout en fauchant le sol aride d’un espace lunaire en 1969, nous laisse toujours croire que tout est possible tant que les rêves ambitieux prédominent. Tout semble prouver, 36 ans plus tard, que parfois ces rêves peuvent nous investir pour le meilleur et pour le pire. Jamais en 3,8 milliards d’années d’évolution la terre n’aura connu un tel impact revendiqué par une espèce. Par le développement des richesses matérielles et intellectuelles issues des diverses révolutions, l’humanité a depuis deux cent ans fossilisé sa trace dans l’Histoire. Alors que les cris éminents des organismes environnementaux, en symbiose avec la rigueur du discours de la communauté scientifique gagnent en puissance, les « pourparlers » perdurent. Rassemblés autour d’une table, les délégués se posent et s’opposent et se perdent au cœur des discours à but non lucratif. S’il y a tant d’hésitation aujourd’hui pour une simple question de survie, c’est que le prix à payer sera cher. Si l’homme assis à la Conférence des Partis, affichant un air lunatique, est aujourd’hui celui qui pense et repense au pourquoi de la chose, c’est qu’il a lui-même probablement quelques rêves à ressaisir. Cet individu flottant dans le confort ambitieux de son abri TEMPOraire, parfois malsain par manque de sagesse, a de très bonnes raisons de croire que Kyoto sera un échec. Une irrégularité dans la voie d’un développement insouciant pour ce cher représentant humain qui n’aura pas à excuser les flatulences socialement acceptées de son carburateur. Il y a assurément plusieurs arguments rationnels qui tendent à vouloir justifier notre petit problème planétaire. Nous vivons certes de ressources naturelles et modelons l’environnement humain à même cette terre sous nos pieds. En ville comme sur l’autoroute, la voix de nos ambitions se prolonge et s’amplifie. Le béton coule et les standards sont à la hausse. Loin de nous l’instinct de survie; ici règne dans l’abondance l’instinct de l’assurance-vie. Nous assurons nos arrières, imaginons tout les scénarios possibles pour améliorer nos existences, et nous voilà dans le théâtre de la vie improbable. La pertinence de notre présence sur cette scène terrestre, avec ou sans dogmes, ne trouve vraisemblablement aucune réponse à ce jour. Chiffrée à 6,5 milliards de sans-réponses mais pouvant répondre aux besoins vitaux de quelques autres… soit 12 milliards, la terre ne devrait pas avoir à compter de sans-abri dans son rapport annuel. Cartes sur table, toutes les magouilles inimaginables pourront être employées durant le deuxième acte du protocole de Kyoto. Bons de carbone et enfantillages de carrés de sable, arguments avares de « non rentabilité », évasion des pays riches au sot développement. Ces interminables jeux de rôles qui alimentent de façon grotesque le développement durable d’une inconscience collective négligent pourtant l’Essentiel : le droit à une vie saine et possible. Devant ces discours récurrents et mégalomanes, il devient urgent de reconfigurer les systèmes de valeurs vitales afin que l’Homme effectue enfin un grand pas pour la petite humanité. Une unification des protocoles et modes de vie, unis simplement pour vivre, sans subir les dommages collatéraux des rêves ambitieux de nos égaux, égaux par le même sang et la même soif, la même faim, le même air, les mêmes pères et la même maman. À Kyoto, Kyosera !

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