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Écologie et capitalisme: Inconciliables

léniniste-trotskyste, Saturday, November 5, 2005 - 12:10

Texte écrit par le PCQ en 2002 et qui conserve toute son actualité aujourd'hui sur l'impossibilité de protéger durablement l'environnement sous le joug du capitalisme.

Écologie et Capitalisme : Inconciliables
Numéro 7, février 2002

Par Pierre Bibeau

La détérioration effréné de l’environnement s’accentuant, nous assistons à un nouveau phénomène : l’écologie politique. Les partis politiques verts ont dépassé le stade de la marginalité et font maintenant partie de coalitions gouvernementales au pouvoir en Belgique, en France et en Allemagne; même le parti vert de Ralph Nader aux USA ne peut plus être ignoré.

L’écologie politique comme mouvement identitaire est apparue à la fin des années 60, avec l’arrivée sur la scène politique de René Dumont. Ingénieur agronome de profession, attiré au départ par les théories productivistes, celui-ci fut par la suite impressionné par les spectaculaires transformation agraires intervenues en Chine après la Révolution de 1949. René Dumont décida alors de mettre en branle un projet politique basé sur le développement durable, anti-capitaliste, dont l’axe central porterait sur la fin du gaspillage des ressources dans les pays riches et l’arrêt du pillage de ces mêmes ressources dans les pays du tiers-monde, eux qui doivent se contenter d’un climat où la survivance des êtres est empreinte de précarité en raison d’un manque de biens élémentaires.

Avec le temps, les thèmes des Verts se sont multipliés : la démographie, la pollution (de tous les types : eau, air, terre) bien sûr, mais aussi l’agriculture bio, le développement durable, la paix, l’énergie renouvelable, etc. En même temps, les théoriciens écologistes ont parfois pris toutes sortes de directions. Certains sont même allés jusqu’à déformer leurs principes, au point où mêmes les chantres du néo-libéralismes peuvent se réclamer de la pensée écologique. Mais peut-on vraiment concilier capitalisme et écologie?

Ici, l’écologie politique tarde à prendre sa place. Le système politique uninominal à un tour ne favorise pas l’éclosion politique d’un tel courant. La remarque s’applique d’ailleurs à tous les autres courants politiques actuellement minoritaires. Les précurseurs du combat écologique ont été, et sont encore souvent, des scientifiques qui continuent à considérer le politique-au sens large- avec un regard réprobateur et sceptique. S’ils s’y investissent, ils le font de manière circonspecte et balisée.

Le politique et l’écologie se manifestent plutôt, ici, par des batailles localisées : regroupement de citoyens contre les usines à cochons; ville de Montréal contre le Ministère du Transport par rapport au dossier de la rue Notre-Dame à Montréal; etc.

En même temps, nos gouvernants ne peuvent plus se soustraire à ces préoccupations légitimes qu’une frange de plus en plus large de la population voient comme étant désormais incontournables. On associe de moins en moins le domaine de l’environement comme relevant de dépenses surperflues. Les préoccupations environnementales légitimes deviennent de plus en plus un calvaire pour les capitalistes qui ne peuvent se sortir de la logique marchande. Ils peuvent chercher à pallier quelque peu, en établissant un systèmes de récupérations (les bacs verts), de traitement des eaux des municipalités ou des papetières, de contrôle des CFC ou des émissions de gaz carboniques, etc. Mais ces mesures demeurent nettement insignifiantes vis-à-vis de la destruction que l’économie capitaliste continue à engendrer.

Les capitalistes n’ont pas le choix : ils se doivent de générer des profits sinon ils vont mourir. Donc, ils préfèrent tuer à petit feu ce qui les entourent plutôt que de voir leurs bénéfices entravés. “Le peuple avant les profits



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