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Les déportations dénoncées au Salon du tourisme

Anonyme, Tuesday, November 1, 2005 - 21:32

Apano

Montréal, le 31 octobre 2005 - Un groupe de militantEs qui luttent pour les droits des immigrantEs, des réfugiéEs et des personnes sans-statut a dénoncé, le dimanche 30 octobre dernier, les compagnies aériennes complices des politiques répressives du gouvernement canadien en matière de déportation.

Un groupe de militantEs qui luttent pour les droits des immigrantEs, des réfugiéEs et des personnes sans-statut a dénoncé, le dimanche 30 octobre dernier, les compagnies aériennes complices des politiques répressives du gouvernement canadien en matière de déportation.

Le Salon international tourisme voyages a été le théâtre d’une simulation de déportation dont le but était de sensibiliser les visiteurs par le biais d’une mise en scène et par la distribution de centaines de tracts à l’entrée du hall d’exposition. Deux des militantEs étaient déguiséEs en agent de bord, pendant qu’un autre jouait une personne déportée sous la menace d’un accompagnateur costaud. Les visiteurs pouvaient ainsi entendre des informations concernant les déportations forcées, les responsabilités du pilote en matière de sécurité à bord de l’appareil, ainsi que la marche à suivre s’ils sont témoins d’une déportation forcée. Les militantEs ont pu présenter leur mise en scène à deux reprises avant d’être « déportéEs » vers la sortie par un agent de sécurité de la place Bonaventure.

Ce salon, qui vante les beautés et les valeurs démocratiques du Canada, encourage les canadiensNEs à visiter des pays où sont déportéEs, sur ordre du ministère de l’Immigration, des personnes en attente de statut, des réfugiéEs et même des immigrantEs reçuEs! Ces mêmes pays que le Ministère des affaires étrangères déconseille aux touristes canadienNEs pour leur insécurité politique et leur climat de violence.

En cinq ans, plus de 50 000 personnes ont été déportées depuis le Canada pendant que 10 000 autres personnes sans-statut croupissent chaque année dans divers centres de détention. Les différentes réformes de la Loi sur l’immigration et la protection de réfugiéEs, les nombreuses législations anti-terroristes adoptées depuis plus de 4 ans et l’utilisation des certificats de sécurité entrent en contradiction directe avec les différentes chartes canadiennes et internationales. Ces nouvelles dispositions discriminent, criminalisent et fragilisent des personnes qui cherchent asile au Canada, qui jouit encore d’une fausse image de terre d’accueil et de tolérance.

Les déportations forcées et musclées (qui mènent souvent à l’emprisonnement, la torture et parfois la mort) constituent une violation grave des droits fondamentaux de la personne. De plus, l’Association des pilotes de ligne internationale (ALPA), qui représente plus de 64 000 professionnels qui travaillent pour 41 lignes aériennes dans le monde, incite fortement ses membres à ne participer à une déportation que si la personne déportée accepte de monter à bord de manière consentante. Ajoutons que selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), basée à Montréal, la décision finale de procéder ou non à la déportation revient au pilote.

Nous dénonçons les compagnies aériennes comme Air Canada, Royal Air Maroc et Mexicana qui font la « job de bras » des autorités gouvernementales et nous leur demandons de cesser de collaborer aux déportations forcées.

Les Apatrides Anonymes

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Subject: 
à titre d'information
Author: 
Donatien
Date: 
Thu, 2005-11-03 13:36

La sécurité de la place Bonnaventure n'a pas le droit d'expulser un ou des individus qui font de la diffusion politique dans un espace publique. Ce geste est appelé une voie de fait et peut être l'objet d'une plainte à la police, au criminel.

En effet, la plus haute court du pays à déjà statuée que les 2 chartes des droits protègent les citoyens qui font de la diffusion politique dans les espaces publiques tel que les festivals et autres événements publiques et ce à l'intérieur même du site, même s'ils ont des politiques de sécurité qui l'empècheraient.

En fait, tout règlement interne d'une entité québécoise ou canadienne, doit respecter les chartes et les lois canadiennes et québécoises. Un agent de sécurité peut intervenir s'il y a obstruction de la voie publique, violence, propos haineux ou autre trouble de la paix. Autrement, s'il expulse un ou plusieurs individus, il s'expose à des accusation de voie de fait. s'il appele la police, vous pouvez porter plainte immédiatement. je vous propose d'avoir les documents légaux attestant la décision judicière.

Une petite recherche s'impose...

bien à vous


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