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RÉSEAU INTERNATIONAL POUR LES DROITS HUMAINS

Anonyme, Monday, October 31, 2005 - 19:18

Chèr-e-s ami-e-s,

Nous vous écrivons pour une demande urgente d’appui dans la défense des droits d’Amparo Torres, une militante colombienne et résidente permanente au Canada, afin qu’elle reste au pays.

Amparo, mère monoparentale, est arrivée au Canada en décembre 1996 comme réfugiée de Colombie. Le Haut Commissariat aux Réfugié-e-s de l’ONU avait statué que la vie d’Amparo était en danger en Colombie. Sur cette base elle a été admise et on lui a conféré le statut de résidente permanente au Canada.

Militante syndicale active et leader politique dans son pays d’origine, Amparo a continué de se prononcer au Canada contre les violations les plus grossières des droits humains, la pauvreté et les inégalités qui persistent en Colombie : elle a plaidé pour une solution pacifique négociée à la guerre civile de plusieurs décennies en Colombie.

Cependant le gouvernement canadien prétend maintenant qu’Ampora est « inadmissible » au Canada, l’accusant faussement selon les dispositions antiterroristes de la Loi de l’Immigration et de la Protection des Réfugié-e-s d’être un soutien et/ou un membre des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC-EL), une organisation de guérilla insurgée qui a été ajoutée à la liste des « organisations terroristes » en avril 2003.

Chèr-e-s ami-e-s,

Nous vous écrivons pour une demande urgente d’appui dans la défense des droits d’Amparo Torres, une militante colombienne et résidente permanente au Canada, afin qu’elle reste au pays.

Amparo, mère monoparentale, est arrivée au Canada en décembre 1996 comme réfugiée de Colombie. Le Haut Commissariat aux Réfugié-e-s de l’ONU avait statué que la vie d’Amparo était en danger en Colombie. Sur cette base elle a été admise et on lui a conféré le statut de résidente permanente au Canada.

Militante syndicale active et leader politique dans son pays d’origine, Amparo a continué de se prononcer au Canada contre les violations les plus grossières des droits humains, la pauvreté et les inégalités qui persistent en Colombie : elle a plaidé pour une solution pacifique négociée à la guerre civile de plusieurs décennies en Colombie.

Cependant le gouvernement canadien prétend maintenant qu’Ampora est « inadmissible » au Canada, l’accusant faussement selon les dispositions antiterroristes de la Loi de l’Immigration et de la Protection des Réfugié-e-s d’être un soutien et/ou un membre des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC-EL), une organisation de guérilla insurgée qui a été ajoutée à la liste des « organisations terroristes » en avril 2003.
Cette situation a été mise en lumière quand des agents du Service Canadien de Renseignements et de Sécurité ont dénoncé l’application d’Amparo pour obtenir la citoyenneté canadienne en présentant « l’évidence » qu’elle constituait un problème de sécurité pour l’État en basant leur accusation sur le fait qu’elle était « associée aux FARC ».

Ces allégations contre Ampora sont sans fondement

Ampora Torres a travaillé 23 ans à l’Université Santiago de Cali et est devenue militante pour le syndicat représentant les travailleur-euse-s de cette institution ; elle est finalement devenue membres de la direction du Syndicat National de Colombie, la CUT (Centrale Unitaire des Travailleur-euse-s). En 1985, Torres fut une membre fondatrice du Mouvement de l’Union Patriotique, une organisation parapluie pour les partis politiques de gauche. Les deux étaient des organisations légale en Colombie. Malgré tout les deux furent l’objet d’exterminations physiques de leurs membres depuis les tous débuts. Amparo est passée à deux cheveux de la mort dans son pays.

En considérant le conflit politique et social tout autant que militaire, Amparo s’est toujours exprimée en faveur d’un urgent besoin d’une solution négociée. Elle n’a jamais prétendu être la porte-parole ou la représentante d’aucune organisation colombienne.

Ainsi cette accusation place Amparo devant la menace de déportation. C’est encore une autre dangereuse et antidémocratique application du Bill C-36 qui nie plusieurs droits civils comme le droit à une défense adéquate et le droits à la libre expression.

C’est un cas clair de persécution idéologique et politique : les conséquences d’une politique malencontreuse adoptées par le gouvernement canadien sous les dictats de la soi-disant « guerre au terrorisme ». Cela ressemble à la politique de persécution appliquée au mouvement social en Colombie qui a conduit à une horrible tragédie humanitaire et à des violations massives des droits humains.

La Charte des Droits fait partie intégrante de ce pays et elle nous autorise à penser et à agir politiquement et philosophiquement tout en respectant les droits humains fondamentaux. C’est un précieux trésor qui mérite d’être défendu et maintenu au Canada.

Nous vous demandons votre support pour défendre le maintien des droits d’Amparo au Canada. Une audience « admissible » de la cause est prévue pour le mois de novembre et nous avons besoin du plus de soutien possible jusqu’à cette date cruciale.

Pour l’instant, bien que nous n’en soyons qu’à la période pré-audience, nous apprécierions que des lettres de soutien soient envoyées à l’avocat d’Amparo.

Vous pouvez aider de plusieurs manières :

en envoyant une lettre d’appui à Amparo directement à son avocat :

Raoul Boulakia, avocat
45, Saint Nicolas St.
Toronto, Ontario
M4Y 1W6
FAX: (416) 925-8122

En envoyant une copie à notre comité :
comm...@supportamparosrights.org

en faisant adopter une résolution par votre syndicat, conseil du travail, association ou groupe culturel ou communautaire.

en faisant une contribution financière au fonds légal de défense d’Amparo en envoyant votre don directement à :

« Raoul Bolakia – pour Amparo Torres »

45, Saint Nicolas St.
Toronto, Ontario
M4Y 1W6

Nous vous remercions à l’avance de votre soutien !

Nchamah Miller, président
Ardis Harriman, secrétaire

Comité de soutien aux droits d’Amparo Torres

(traduit par Guy Roy du RIDH-section Québec)



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