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Brochure: Trotski, le trotskisme, les trotskistesAnonyme, Thursday, October 6, 2005 - 07:57 Cette brochure n’est pas simplement destinée à une critique idéologique abstraite. Pour parvenir à une société sans classe, sans argent et sans État, dans laquelle « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous », la classe ouvrière doit rejeter les contorsions contre-révolutionnaires du trotskisme. _____________________________________________________ Trotski, le trotskisme, les trotskistes Synopsis La brochure comprend trois parties principales. La première est une analyse de Trotski et du trotskisme de 1917 à 1940. Cette partie, à son tour, peut-être divisée en 3 sous-parties principales. La première d’entre elles traite des positions adoptées par Trotski et ses adeptes durant les années 1920, alors que le prolétariat, en Russie, perdait le pouvoir politique. L’État russe, agissant désormais pour le compte du capital, continuait à se réclamer de Lénine et maintenait même l’existence des soviets. Cependant, déjà, les « soviets » de l’État russe étaient l’antithèse des conseils de travailleurs révolutionnaires qui avaient été le levier principal du prolétariat en lutte. Cette sous-partie sert à démystifier un certain nombre de légendes que les trotskistes d’aujourd’hui colportent à propos des positions de leurs prédécesseurs durant les années 20. La sous-partie traite en particulier du mensonge souvent répété selon lequel les trotskistes représentaient la seule opposition à ceux et celles qui, dans le Parti et l’appareil d’État, étaient en train de réhabiliter le capitalisme. Ceci est démontré de deux façons. Premièrement, quand on étudie les manoeuvres de factions de Trotski a entreprises, il est clair que jusqu’à son éviction du pouvoir au milieu des années 20, son rôle était celui d’un chef de faction à l’intérieur du Parti et de l’État russe, d,abord contre Zinoviev, puis avec Zinoviev et Kamenev contre Staline. Le premier élément-clé qui aidera à démystifier le folklore trotskiste, est la mise en lumière du rôle de la Gauche Communiste Italienne en opposition à la dégénérescence du Komintern et à la perte de l’héritage de la Révolution russe. Nous ne devrions pas oublier non plus l’histoire des membre de la Gauche Communiste non-trotskiste en Russie, qui s’engagèrent dans la lutte contre l’État soviétique en dégénérescence, bien avant et bien plus profondément que Trotski. La lutte de ces camarades -de vaillants combattants pour la Révolution prolétarienne dans ces circonstances des plus difficiles et confuses -a été effacée de l’histoire à la fois par les staliniens et par les trotskistes. La citation de Trotski lui-même sur le rôle des Centralistes démocratiques, reproduite dans la brochure, répond en partie à ceux et celles qui dénaturent l’histoire révolutionnaire. Nous espérons maintenant, en nous appuyant sur le travail d’autres communistes, rectifier ce crime historique. Le second élément-clé de l’analyse traite de ce qui fut identifié auparavant comme la confusion centrale de Trotski: la nature de l’État soviétique dégénéré. Des années 20, jusqu’à son assassinat par les agents de Staline en 1940, Trotski a maintenu que le groupe autour de ce dernier défendait d’une façon ou d’une autre « les acquis d’Octobre ». Pour Trotski, l’industrie nationalisée de la monstruosité stalinienne, était un acquis historique pour la classe ouvrière. À partir du milieu des années 30, la confusion du mouvement trotskiste fut complète: il combinait alors cette exigence de nationalisation avec l’argument selon lequel la bureaucratie stalinienne ne pouvait être réformée et donc, qu’il devrait y avoir une « Révolution sociale ». (En fait, durant les années 1990, de nombreux staliniens réussirent à se réinventer et à se maintenir au pouvoir lorsque le capital, qui n’avait jusque-là été détenu par l’État, se transforma plus ou moins en capital privé. Pour résumer les racines des erreurs de Trotski, le premier document observe que: Trotski... ne pouvait pas reconnaître qu’elle (la bureaucratie soviétique) représentait une nouvelle classe dominante en formation qui disposait collectivement de la plus-value créée par la classe ouvrière. Le document aborde alors la clarification essentielle à la compréhension de la nature de classe de la Russie stalinienne. Le besoin inéluctable de servir dans le processus d’accumulation du capital, la nécessité de fer imposée par le capital mondial, ont déterminé le rôle objectif de la nouvelle strate, qui était une classe de fonctionnaires, en vertu de ses liens avec le capital réifié. Le troisième élément-clé de la première partie traite du trotskisme durant les dernières années de vie de Trotski, et de l’effrondrement politique et organisationnel du mouvement trotkiste durant la Seconde Guerre mondiale. La seconde partie de la brochure met en contraste l’opportunisme trotskiste et sa recherche désespérée d’une base de masse à une époque de contre-révolution, avec la défense résolue de l’autonomie prolétarienne et les principes internationalistes de la Gauche Communiste Internationale. Bien que nous ne puissions entrer ici dans une La troisième partie analyse quelques-unes des scissions les plus significatives, ainsi que le développement de la myriade de groupes trotskistes depuis 1945. Cette partie souligne que les fondements essentiellement sociaux-démocrates du trotskisme ont complètement empêché ce mouvement, en dépit de toute sa rhétorique révolutionnaire, d’être une base pour la liberté prolétarienne. Aucun des groupes trotskistes ne s’est arrêté pour se demander pourquoi il y avait eu tant de scissions basés sur des divergences tactiques infimes. Comme nous tentons de le démontrer ici, le problème réel réside dans la structure et la méthodologie que le trotskisme a adoptées dans les années 30. Cette brochure n’est pas simplement destinée à une critique idéologique abstraite. Pour parvenir à une société sans classe, sans argent et sans État, dans laquelle « le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous », la classe ouvrière doit rejeter les contorsions contre-révolutionnaires du trotskisme. Sa publication est le produit des efforts du Groupe Internationaliste Ouvrier (Canada) et de Bilan et Perspective (France), tous les deux sont des sections du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire. Pour se procurer la brochure (3$ plus 1$ de frais de poste), écrire à: Courriel: can...@ibpr.org
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