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Hausse du prix du pétrole = hausse de la colère populaire

Eric Smith, Saturday, September 17, 2005 - 20:10

Arsenal-express

Le texte suivant est paru dans le numéro 2 du bulletin "Poing final", publié par des militants et militantes communistes révolutionnaires de Saint-Jérôme, dans les Basses-Laurentides. Pour contacter les responsables du bulletin, écrivez à: mailto:poingfinal@hotmail.com

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Ce n'est pas une nouvelle pour personne: le coût de la vie augmente de plus en plus. On ne s'étonne presque pas de voir le prix du pétrole atteindre des sommets. D'un seul coup, il est monté jusqu'à 1,15$ le litre. Ensuite, de la même manière, le prix a bondi à 1,34$, puis à 1,47$ le litre. Il a atteint ainsi des sommets historiques. Tout le monde est certain qu'il va continuer à monter...

Ce qui est sûr et certain, c'est que le coût de la vie va continuer à monter, pendant que nos salaires demeureront les mêmes! Une telle hausse du prix du pétrole ne fera le bonheur que d'une minorité d'actionnaires monopolistiques (la bourgeoisie) qui verront leurs profits gonfler aux dépens de la majorité (le prolétariat), qui s'appauvrira jusqu'à l'écœurement révolutionnaire.

En attendant ce moment, les actionnaires des pétrolières canadiennes s'enrichissent, alors que le peuple a de plus en plus de difficulté à vivre. Selon la récente étude de Léo-Paul Lauzon, professeur au Département des sciences comptables de l'UQAM, les trois grandes pétrolières canadiennes (Impériale-Esso, Pétro-Canada et Shell Canada) ont fait des profits de 19,9 milliards $ au cours des cinq dernières années. 84% de cette somme est allé directement dans les poches des actionnaires, pour la plupart étrangers. De la même main, les trois grandes pétrolières canadiennes ont licencié la moitié de leur main-d'œuvre, passant de 32 162 employéEs en 1990 à 14 874 employés en 2004. Augmenter les prix par le monopole des ressources pétrolières et couper dans la masse salariale, voilà qui illustre bien la nature de notre "bon vieux système" basé sur l'exploitation des gens et sur l'indifférence criminelle envers la société.

Historiquement, ce n'est pas la première fois qu'on assiste une telle crise du pétrole. En effet, en 1973, une crise similaire s'est produite. Il est toutefois important de savoir que cette crise était artificielle: le pétrole ne manquait pas, mais les pétrolières avaient conclu une entente qui consistait à vendre le pétrole beaucoup plus cher, du jour au lendemain... Voilà les avantages de monopoliser les ressources! Quelques années après cette fausse crise, sous prétexte de lutter contre l'inflation, nos bons politiciens bourgeois, allant des sociaux-démocrates en passant par les libéraux progressistes jusqu'aux socialistes réformistes, annonçaient qu'il n'y aurait plus d'argent pour les services sociaux (et bien d'autres choses, allant des salaires à la santé via l'éducation)! C'est la faute du prix du pétrole! C'est la faute des méchants terroristes du Moyen-Orient! Autant d'excuses stupides pour nous berner. La vraie raison de la hausse du prix à la pompe, ce sont les monopoles pétroliers qui contrôlent les prix et les ressources!

Comme nous commençons à le remarquer en faisant notre épicerie, la hausse de prix du pétrole entraîne également la hausse du prix de tous les autres produits de consommation. En effet, les denrées que nous mangeons sont transportés en truck dans les magasins... On ne s'en sort pas. Même les écolos à bicycle et les gens à pied subiront les effets de cette hausse du prix du pétrole. Alors que le coût de la vie augmente constamment, nous remarquons que nos salaires restent les mêmes. Que c'est étrange, serions-nous en train de nous faire fourrer?

On doit donc se rendre à l'évidence que le capitalisme nous mène à notre perte. Il génère lui-même des crises et des problèmes qui pourraient être évités par un contrôle collectif de l'économie, par une économie socialiste planifiée. Le capitalisme ne profite qu'aux riches détenteurs de capital, qui ne se privent pas pour nous priver du nécessaire.

Bien que ce système semble puissant, il ne faut pas se décourager. Il n'a pas toujours existé, et il n'existera pas toujours... Nous devons nous organiser et réfléchir à un autre mode de fonctionnement économique où ce seront les masses populaires (les travailleursSES exploitéEs et sans-emplois) qui contrôleront et qui décideront de la production. En mettant fin à la mainmise de quelques capitalistes sur les ressources dont dépendent nos vies, nous entrerons dans une nouvelle ère de l'histoire ou les besoins fondamentaux de la majorité passeront avant les caprices d'une minorité. Mais en attendant, nous pouvons toujours utiliser notre frustration comme carburant pour faire avancer la révolution socialiste!

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Article paru dans Arsenal-express, nº 64, le 18 septembre 2005.

Arsenal-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation).

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