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Message aux victimes du coup bas des magnats du textile de Huntingdon

Eric Smith, Saturday, September 17, 2005 - 20:08

Arsenal-express

Le tract suivant vient d'être largement diffusé dans la petite municipalité de Huntingdon par les maoïstes du PCR(co) de la région du Suroît.

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En décembre 2004, c'est officiel, les capitalistes quittent Huntingdon. Ils emporteront aussi les machines et le capital accumulé, les fruits de plusieurs années de travail des ouvrières et ouvriers de la région.

La nouvelle frappe fort. C'est le choc et l'angoisse de tout perdre avec le chômage. Les travailleuses et les travailleurs sont pris au dépourvu. Dans la région du Suroît, on est très surpris du grand nombre d'ouvrières et d'ouvriers mis à pied.

Les gouvernements et les capitalistes, eux, sont prêts. Ils ont eu une période officielle de 10 ans, des centaines de millions et des comités de suivi pour adapter l'industrie du vêtement et du textile du pays. Ils ont eu tout le temps de se préparer avant la fin des quotas. Ils savaient dès 1994 qu'il fallait renoncer à une partie de l'industrie du vêtement et du textile du pays pour obtenir de nouveaux marchés, en Chine et ailleurs, pour les grandes compagnies comme Bombardier, Lavalin, Power Corporation, etc.

La préparation des travailleurs et des travailleuses? Rien. Pire encore: des coupures dans le programme d'aide aux travailleuses et travailleurs âgéEs.

Pendant des dizaines et des dizaines d'années, vous avez contribué à produire la richesse des compagnies et maintenant, elles s'en vont comme des requins, vous laissant sans préparation et dans l'insécurité. Pourtant, vos outils de travail, la machinerie, c'est le fruit de votre travail, gagné à la sueur de votre front; alors pourquoi les boss partent avec ces machines? Parce que c'est la loi de la minorité de capitalistes, de leurs avocats, de leurs juges et de leurs gouvernements, mais pas la loi de la majorité du peuple. Pour justifier le chômage, ils inventent des scénarios de crise qui contribuent au désarroi et au découragement de la classe ouvrière, des prolétaires, qui se trouvent dans un cul-de-sac, parce qu'en plus cette minorité de riches contrôle les partis politiques et les élections.

Dans une société socialiste qui aurait comme objectif le communisme, donc l'abolition des classes sociales, les travailleuses et les travailleurs participeraient à la gestion du pays, de la ville, du quartier, de l'usine, elles et ils se prépareraient aux changements de production en cours d'emploi et garderaient leur plein revenu lors de la transition. Ça, ce serait possible avec la classe ouvrière au pouvoir, pas avec le pouvoir des boss.

Dans le système capitaliste, c'est le pouvoir de la bourgeoisie, c'est le profit d'abord et l'accumulation de capital qui vient de notre travail. Ce système est impitoyable pour la majorité des humains de la terre, il doit disparaître à jamais!

Et le rôle de nos élites locales et la propagande des grands médias dans tout ça? En décembre 2004, dès la nouvelle des fermetures, le maire, les curés et les élites ont décidé de tenir une grande réunion, demandant qu'on demeure calme. Bien sûr, la plupart tiennent à ce système pourri basé sur le profit, qu'ils appellent la "démocratie".

Pour calmer le monde à tout prix, le maire a garanti qu'en moins d'un an, toutes et tous seraient relocaliséEs dans de nouveaux emplois. Et les médias bourgeois ont répandu la nouvelle, laissant croire que le gros du problème était à peu près réglé.

Des promesses... Encore aujourd'hui il y a des parades de promesses pour entretenir l'espoir et la tranquillité.

Bien sûr qu'il y a des compagnies qui cherchent des subventions et de petits projets, et un plus gros employeur qui annonce 200, 300 emplois. C'est normal d'espérer, de tenter de sauver les meubles. Mais qui veut revenir au travail avec la discipline des rangs d'école d'un temps passé, qui veut revenir au temps du "né pour un petit pain"? Qui veut des reculs dans un pays ou les riches sont de plus en plus riches?

De promesses en promesses locales et de promesses d'élections en promesses d'élections, la classe ouvrière se retrouve dans un cul-de-sac.

On a raison de se révolter!
Mettons à pied les capitalistes!
Il faut une vraie révolution!
Pour libérer notre classe, il faut s'organiser et arracher le pouvoir aux bourgeois!
Partout, à Huntingdon comme ailleurs au pays, formons des comités révolutionnaires!
Formons le parti de la classe ouvrière, des exploités et des pauvres!

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Article paru dans Arsenal-express, nº 64, le 18 septembre 2005.

Arsenal-express est une liste de nouvelles du Parti communiste révolutionnaire (comités d'organisation).

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