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Je veux que mon Québec soit prospère!Anonyme, Saturday, August 27, 2005 - 15:21
Vincent Geloso
Depuis les dernières décennies, les libertés économiques des Québécois ont été réduites considérablement par des gouvernements étant excessivement interventionniste. Certains me critiqueront pour ce texte que je dépose à l’égard du modèle Québécois, modèle perimé, désuet et obsolète, je vous invite à le faire en me rejoignant à mon courriel Vinc...@hotmail.com ou sur mon blogue : http :quebecdedemain.blogspot.com Je veux que mon Québec soit prospère! Depuis les dernières décennies, les libertés économiques des Québécois ont été réduites considérablement par des gouvernements étant excessivement interventionniste. Certains me critiqueront pour ce texte que je dépose à l’égard du modèle Québécois, modèle perimé, désuet et obsolète, je vous invite à le faire en me rejoignant à mon courriel Vinc...@hotmail.com ou sur mon blogue : http :quebecdedemain.blogspot.com La Révolution Tranquille est finie depuis longtemps, les trente glorieuses (années de prospérité économique) sont terminées et pourtant, suite à 30 ans de stagnation économique, certains se refusent encore de moderniser l’État donc d’assurer la prospérité et le bien-être des générations futures. Laissez-moi m’expliquer avant de me crucifier la tête en bas et d’essayer de m’exorciser. Depuis la deuxième moitié des années 1900, la taille l’État n’a cessé d’augmenter. À cette époque, c’était justifiable, c’était le Baby-boom, une explosion démographique d’une importance incroyable. Mais maintenant, les baby-boomers prennent leur retraite et rentrent dans leurs foyers et la population active qui les suit n’est pas de taille assez importante pour combler le départ, c’est donc un choc démographique, caractéristique de toutes les nations Occidentales. Cela a donc créé un alourdissement de l’appareil bureaucratique et un accroissement des innombrables réglementations du gouvernement. C’est là que le problème survient car la liberté économique des individus est mise en danger. Le défi de demain, certains ne semblent pas le réaliser, c’est la Chine, sa capacité de production est immense, elle possède un magnétisme puissant capable d’attirer les compagnies du monde entier et elle nous retire nombre d’investissements. Si nous voulons prospérer, il faut cesser cette aide sociale des compagnies que la Chine attire inexorablement tel un astre vers un trou noir. Il faut donc cesser de subventionner les secteurs de l’économie Québécoise qui ne peuvent marcher et se concentrer sur des secteurs ou le Québec domine et tenter d’assurer un transfert des connaissances pour assurer une transition d’une économie dépassée vers une économie du 21ème siècle. Il est temps d’arrêter l’étatisme dépassé ou l’État Providence qui, à des fins électorales, tente de garder des industries tel que celle de l’automobile ou nous sommes clairement dépassés. Il est donc temps de laisser la place aux initiatives privées venant du milieu de la PME, le VRAI moteur économique du Québec. Mais il est important de ne pas retourner à un stade similaire à celui de pré-1929, il faut que l’État aide les gens, à se lever et se relever et non plus à leur dire quoi faire et comment faire. Il est temps de faire place à une plus grande de flexibilité, à l’innovation et à la valeur ajoutée pour que l’économie Québécoise devienne véritablement une économie dans le monde et non plus une économie dans le Canada. Dans 5 ans, 70% de nos revenus exportations devront provenir de nouveaux débouchés car nos manufacturiers fuient vers le Dragon Chinois,qui risque de brûler d’un souffle les économies occidentales, si nous ne tentons pas de moderniser notre économie dans le bien de tous. Le dirigisme étatique a échoué, partout dans ce monde, il est temps d’en finir avec les pratiques économiques malsaines des subventions à outrance et des entreprises politiquement visées par ces subventions. Si l’on veut aider nos PME, le VRAI MOTEUR de l’économie Québécoise, il faut s’assurer que l’État s’assurer de leur compétitivité en intervenant qu’en cas de problèmes majeurs. Dans ce cas, je parle inévitablement de baisse du taux d’imposition sur les PME, je parle aussi d’une baisse de la taxe sur la masse, d'un militantisme de la part du gouvernement Québécois pour forcer le gouvernement fédéral a diminuer son niveau d'imposition des bénéfices des entreprises, je parle aussi d'une grande diminuer des taxes sur les bénéfices de la part du gouvernement du Québec, je parle aussi de réduction considérable de la paperasse administrative qui ralentissent l’économie Québécoise à la vitesse de la tortue alors que toutes les autres nations nous dépassent. En étant conscient des impacts de ces propositions, il faudra que l’État soit un apport à nos entreprises dans cette phase de transition entre une économie retardée et une économie nouvelle et moderne tout en faisant de flexibilité pour accommoder les différences régionales. Sur un ordre différent mais toujours relié à l’économie et le dirigisme, à ce moment, la dette du Québec environne les 120 milliards de dollars, ce qui, per capita, est immense. D’ici 2025, la population active aura considérablement diminué et ceux qui prendront bientôt leur retraite rejoindront bientôt la période de leur vie la plus fragile et ou, l’humanisme en nous doit ressortir pour aider nos aînés à vieillir avec dignité. Mais, ce sera difficile car, grâce à un dirigisme étatique avec des visées politiques a mis en péril une alliance intergénérationnelle. Si les aînés de notre société forment un ensemble plus populeux que la population active tout en considérant l’humanisme dont on doit faire preuve pour donner à nos aînés des vieux jours dignement merités, on peut constater que ca sera difficile car les ressources seront rares et les besoins seront immenses. Le nombre de contribuables diminuera considérablement, dans ce cas, comment pourrons-nous assurer le bien-être de nos aînés et tout en assurant celui de la population active. Un choix, qui ne devrait pas avoir à se faire, devra être fait.Devrons nous emprunter pour assurer le bien-être commun ou bien devrons-nous couper massivement dans les services et augmenter considérablement les taxes et impôts, ce qui éloignera les investisseurs, ralentira le développement économique, diminuera la qualité de vie et tout l’attirail? Au risque de me répéter, les temps ont changé, l’État providence n’est plus efficace, il a mis en péril la sécurité de plusieurs générations actuelles et de générations à venir. Les mesures d’évitement auraient pu être prises il y’a fort longtemps et maintenant la montée du dragon Chinois vient complexifier une situation déjà assez corsée. Le temps d’agir est maintenant, pas demain, maintenant. Ne remet jamais à demain ce que tu peux faire aujourd’hui disent plusieurs et ils ont raison et malheureusement, on le remarque seulement quand il est trop tard. Pour envenimer la situation, la politique budgétaire partisane des gouvernements n’a pas aidé le Québec a avancé. Les pratiques comptables douteuses des différents gouvernements illustré par l’exemple des résultats de la CSST ont été incluse dans le périmètre comptable du gouvernement lorsque qu’il y’avait des gains. Mais, cette commission a été exclue du périmètre comptable lors qu’elle a annoncée un bilan négatif. Pourquoi faire cela? Parce que l’année ou la CSST fut exclue du périmètre comptable, c’était dans la période préélectorale! Do you get the point? Nos voisins du sud, que nous nous amusons souvent à dépeindre comme étant des Rednecks, nous renvoient à nos leçons en matière de pratiques budgétaires. Le Congrès possède une structure connexe nommé Congressional Budget Office qui a pour but de fournir aux deux chambre(Sénat et représentants) des estimations régulières au sujet des équilibres financiers et des coûts reéls des nouveaux programmes. Quand je parlais de faillite de l’État providence, ces pratiques comptables créatives mais douteuses sont l’exemple parfait, l’État possède le monopole de l’information au sujet des finances publiques. Pensez-y, l’exécutif possède toutes les informations au sujet des subsides, ce qui leur donne la chance de dévoiler au peuple des dépenses trafiquées à la baisse et des revenus trafiqués à la hausse. Cela consiste un viol en bonne et dû forme de nos principes d’intégrité et de transparence, principes qui sont à la base de notre démocratie, tout cela pour que quelques politiciens crasseux puissent vanter leur budget lors d’une élections qu’ils ne méritent pas de gagner. Il est temps de mettre en place une structure similaire à celle de nos voisins, tout en poussant la chose plus loin en y’ajoutant une fonction, celle de dévoiler le VRAI état des finances publiques 6 mois avant les élections, cette mesure n’aura sa pleine efficacité qu’avec un projet d’élections à date fixe. Toujours plus loin dans le dirigisme étatique avec visées politiques, on peut penser au scandale de la Gaspésia qui démontre clairement les défauts qui dominent les qualités de l’État providence qui tente à tout diriger. Je cite le rapport Lesage( le juge Lesage en photo) sur le fiasco de la Gaspésia «Les médias nationaux assurent une couverture et un suivi continu des moyens de pressions utilisés par la population de Chandler qui réclame haut et fort la réouverture de la papetière. Le gouvernement du Parti québécois est interpellé par le milieu gaspésien qui rappelle au premier ministre Bernard Landry les engagements de son prédécesseur Lucien Bouchard qui avait promis de faire de ce dossier la priorité de son gouvernement. […] Papiers Gaspésia n’a pas de chef. Papiers Gaspésia est une entité déstructurée, un véhicule sans pilote, qui, bientôt, aura dépensé toute la mise des commanditaires […] Des pressions politiques sont exercées par le premier ministre Bernard Landry et d’autres membres du cabinet pour que le projet démarre.[…] Le premier ministre Bernard Landry a fait pression sur le p.-d. g. Blanchet.» Ce rapport, écrit par le juge Lesage a tiré la conclusion suivante : « Il devient évident, dans le dossier de Papiers Gaspésia, que l’État, dans sa précipitation, a agi sans se soucier de la rationalité économique. Une idéologie interventionniste et des motifs électoralistes, sans doute, ont inspiré son intervention. » Un projet qui n'avait pas de tête précise mais qui a toutefois des retombées politique intéressantes, alors dans ce cas, au diable l'argent des contribuables. Dépensons des millions de dollars pour s'assurer que l'on gagne des votes dans la région de la Gaspésie(Quatre comtés). Évaporation de millions dollars des fonds publics pour avancer sa propre cause, que c'est insultant pour le Québec en entier et ensuite quelques politiciens se demandent comme se fait-il que les gens aillent une plus grande confiance dans les vendeurs d'autos usagées qu'en leurs dirigeants. Mais les exemples affluent de part et d’autre : siège social de la caisse de dépôt et de placement, métro de Laval, Oxygène 9 et la liste est sans fin. J’ai mentionné plus haut que nous n’attirions plus les investissements et la raison de cela c’est que notre société en est une où notre contexte fiscal, réglementaire et syndical nous désavantage profondément. La réglementation sur les entreprises est immensément lourde, cela désintéresse tous les investisseurs et les syndicats n’aident absolument pas. Les syndicats sont devenus un frein à l’économie plutôt qu’un accélérateur, car les syndicats à l’origine s’assurent que les employés soient bien traités et un travailleur heureux est un travailleur productif mais maintenant les syndicats sont devenus un État dans l’État de par le fait qu’ils ne sont plus pour les syndiqués mais bien pour les syndicalistes. Nous n’avons qu’à penser aux célèbres clauses orphelins où, disons, un employeur possède 40$ par heure pour deux employés, un ancien et un nouveau, l’ancien faisait avant 25$ de l’heure et a toujours fait 25$ de l’heure et avec le nouveau, il ne veut pas perdre une partie de son salaire pour que le nouveau parte à niveau avec lui et donc le salaire du nouveau est de 15$ de l’heure. Quelle INÉGALITÉ, alimentée par les syndicats. Depuis 1999, malgré d'innombrables débats à l'Assemblée Nationale, les clauses orphelins ont continué de sévir dans un ordre de 90%. De plus, non seulement elles continuent de sévir mais elles prennent de l'expansion, les clauses orphelines temporaires se sont multipliées, de telle sorte que, des conventions collectives sans clause orphelin, avant la loi il y en avait 86 %, maintenant il y en a 83 %(À noter, on parle des conventions collectives touchant des grands nombres d’employés, on peut donc, d’un estimé conservateur, parler d’un quart des syndiqués Québécois). En 1997, la Commission des droits de la personne a demandé au gouvernement d'effectuer des modifications au code du travail pour que disparaissent de telles pratiques discriminatoires. Mais encore une paradoxe des syndicats, pensons aux cols bleus, qui nous avons appris il y’a peu dans un article de La Presse, qu’ils se fixaient le travail entre eux et non pas par les contremaîtres. Pensons aussi au secteur public, dans lequel un cuisiner dans un hôpital gagne 20$/heure avec une sécurité d’emploi dure comme le béton armé, des congés fériés et des jours de maladies payés, entre 4 et 6 semaines de vacances et une pension de vieillisse capable d’assurer une vie de pacha pour le reste de ses jours. À l’opposé, un cuisinier au restaurant miteux d’un quartier défavorisé gagnera sa vie au salaire minimum avec des augmentations ridicules et la compensation monétaire de la CSST en cas de blessures, compensations quasiment ridicule et offensante. Si proposer que les syndicats perdent de l’influence aussi néfaste que celle décrite plus haut, et c’est juste la pointe de l’iceberg, me fait qualifier d’à droite et bien il est temps que certains aillent s’acheter des lunettes car les belettes voient mieux qu’eux. Les syndicats ne sont guère mieux que les grands lobbies de par le fait qu’ils possèdent plus d’influence que le premier ministre lui-même. Mais plus loin que cela, les syndicats sont un diktat sur les employés qu’ils forcent à se syndicaliser, la France, que la gauche clame comme son modèle, possède la liberté syndicale, c’est-à-dire le choix de ne pas se syndiquer. Pensons à ces petits producteurs agricoles qui sont forcés à se plier aux diktat syndicalistes et sont obligés de verser une partie de leur profits à des syndicats alors qu’ils travaillent tout seul ou avec des amis . Need I go on? La démagogie ne cesse point là, le modèle Étatique Québécois oblige les gens à se contraidre à des modèles qu’ils jugent comme étant le modèle préférable. C’est un viol en bonne et due forme des libertés individuelles car, prenons l’exemple des garderies à 7$, comment se fait-il que ce modèle ne s’applique qu’à certains, qu’advient t’ils des travailleurs de nuit, des travailleurs autonomes et j’en passe. Il advient qu’ils sont considérés par l’État comme étant indésirables à une société. Pour ceux qui prônent une égalité sociale plus grande, commencez donc par revoir vos méthodes, parce que cette méthode là ne marche pas. Pensons aussi à l’universalité des coûts dans l’Éducation, l’hydro-électricité et d’autres. Je reprend un exemple que j’ai fait usage par le passé, en éducation, ceux qui défendent le gel des frais de scolarités défendent, d’une certaine façon un accroissement magistral des inégalités, comment se fait-il qu’un riche doit payer, disons 2000$, pour ses études alors qu’il ou ses parents font, disons, 100 000$, on peut donc dire que ca forme 2% du budget brut et peut-être 4% du budget net. Par contre dans le cas de quelqu’un qui fait 40 000$ et doit tout de même payer 2 000$, la proportion des frais est bien plus grande. C’est en ridicule que certains osent défendre une position d’une telle inégalité pour les pauvres. Mais pensons aussi à l’hydro-électricité, les tarifs sont tellement bas que pour un riche qui part en voyage en laissant sa télévision allumée est considérée par lui comme étant une dépense alors que le pauvre qui part chez ses parents pour la fin de semaine en laissant un téléviseur qui consomme autant allumé risque de lui coûter un bras. L’universalité des coûts est une mesure hypocrite mises en place par des gouvernements bourgeois et technocrates qui ne pensent qu’en terme d’élections, de votes et de sièges. J’aimerais aussi aborder le point des référendums sur la question nationale qui ne font que diviser la société Québécoise dans un débat ou tous sont d’accord pour que le Québec gagne plus de pouvoirs. En mai 1980, le 20 mai plus précisément, un référendum est tenu sur la souveraineté du Québec et l’option du NON l’emporte avec près de 60% des suffrages exprimés. Quinze ans plus tard, devant un vieux téléviseur, un jeune garçon de 7 ans regarde ce qu’il lui semble, à cette époque, un beau spectacle. Ce garçon, c’était moi et ce spectacle, c’était le référendum de 1995. À la table du OUI, on trouvait Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Mario Dumont tandis qu’à la table du NON, on retrouvait Daniel Johnson Jr, Jean Chrétien et Jean Charest. Aux deux tables, les gens semblaient consternés des résultats, à la table du OUI à cause de la défaite et à la table du NON à cause des résultats serrés. Le OUI avait perdu par moins de 1%. C’était la deuxième fois que les Québécois disaient NON! Mais, dans l’optique que en 1980, le OUI avait eu 40% et en 1995 il avait eu 49%, on peut présumer que la prochaine est la bonne. C’est faux! Le problème du débat actuel est qu’il ne se résume que dans deux absolus, oui ou non, il n’y a pas de juste milieu, ce qui fait en sorte que le débat n’est pas représentatif de la population Québécoise car il ne sonde pas en profondeur les désirs des Québécois. Le carcan OUI-NON a divisé les Québécois pendant des années de façon inutile car tous sont d’avis que le Québec mérite plus de pouvoirs. Et là, ce que je vais dire risque de me valoir d’immenses critique, mais un troisième référendum ne peut être qu’un référendum perdant qui deviendra le némesis, l’apocalypse, le destructeur du Québec. Contrairement à la perception populaire, il n'y a pas 40 % de fédéralistes et 40 % de souverainistes qui se disputent 20 % de « mous », mais bien 60 % d'autonomistes entourés de 20 % de souverainistes et 20 % de fédéralistes, ce sont les paroles d’Alain Dubuc, analyste politique pour la Presse, le 21 mai 2005. Il faut créer une bannière de ralliement pour tout les Québécois, une bannière de lucidité politique contrairement aux options extrêmes et discordantes qui ne reflètent pas la réalité des opinions politiques des Québécois qui sont bien complexe que le mythe du OUI ou NON. Les péquistes continuent d’entretenir le mythe des conditions gagnantes et d’un référendum gagnant, mais cette fois les Québécois savent mieux! Ils ne veulent pas se lancer dans une équipée référendaire qui pourrait s’avérer désastreuse en cas de défaite du OUI. Mais souvent, on se dit que c’est bien beau tout cela mais qu’est ce qui nous faire dire que le fédéral acceptera des positions de rapatriement unilatéral de pouvoirs et autres. L’histoire me donne raison, dans les années du gouvernement Lesage, le gouvernement du Québec voulait créer la Caisse de Dépôts et de placement du Québec, décision qui rencontrait une forte opposition du fédéral, pourtant Lesage a fait fis des avis fédéraux et a continué avec son projet et maintenant la Caisse de Dépôt est une institution Québécoise célébrée par plusieurs. Donc nous parlons d’actions unilatérales qui se basent sur cette célèbre citation de Robert Bourassa : « Le Québec est aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. » D’autres moyens peuvent être employés pour accomplir ses objectifs tel que le rapport d’impôts unique qui consiste à ne faire remplir aux contribuables qu’une seule déclaration d’impôts et que le Québec enverra à Ottawa, la part méritée. Le dernier moyen, le plus classique : Alliances interprovinciales. Dans ce dernier scénario, le Québec trouverait un allié naturel en l’Alberta qui le ferait dans des intérêts différents des nôtres mais tout de même un allié de poids, la Colombie-Britannique aussi serait un allié précieux. Un autre exemple de ce que j’avance demeure en Danny Williams, premier ministre de Terre-Neuve & Labrador qui, pour avoir les revenus pétroliers, a agi de façon agressive avec Ottawa en retirant les drapeaux Canadiens de sur les bâtiments gouvernementaux jusqu’à ce qu’Ottawa leur donner leur juste part, ce qui est vite arrivé. Un troisième référendum ne pourrait être que perdant pour le Québec. Ce débat, qui aurait pu être réglé rapidement grâce à des prises de positions tel que mentionnées plus haut, nous empêche de discuter et d’agir sur les vrais dossiers. Les problèmes actuels de la santé auraient pu être évités il y’a plus de cela fort longtemps, la crise démographique aurait des effets beaucoup plus atténués si des mesures avaient été prises au début des années 90, période à laquelle les signes précurseurs du choc démographique commençaient à apparaître. Quand on parle de libertés économiques, il est important de définir les limites de ces libertés au fait qu’elles ne doivent pas entraver les libertés des générations futures. De par ces délimitations des libertés, on peut penser au développement durable. L’État doit intervenir, dans un ordre limité pour assurer une société prospère. Pensons aux jours de la Révolution Industrielle ou les enfants travaillaient dans une usine pour essayer d’apporter plus de nourriture sur la table familiale, dans cette époque, le développement économique n’était pas durable car il n’avantageait pas tous. Il faut donc que l’État garde un rôle prioritaire dans l’Éducation, la santé, la construction d’infrastructures, la sécurité publique, de justice, dans la préservation de l’environnement ainsi que de R&D(Recherche et développement). Dans quelques années, la plupart des entrepreneurs prendront leur retraite et la relève ne sera pas prête et pas assez nombreuse. C’est triste mais il en est ainsi, il faut donc, comme j’ai mentionné plus haut, que l’État soit un apport à nos entreprises dans cette phase de transition entre une économie retardée et une économie nouvelle et moderne tout en faisant de flexibilité pour accommoder les différences régionales mais à cela il faut ajouter que l’État doit avoir comme priorité numéro 1 : l’éducation. Car une forte éducation signifie que nos générations seront équipées des outils nécessaires pour affronter demain. Malheureusement, il n’en pas ainsi à ce moment, le Québec est dernier ou il devrait être premier et premier ou il devrait être premier, je penser bien sur au décrochage scolaire. Notre taux de décrochage est le plus élevé au Canada et même dans le post-secondaire, malgré nos frais les plus bas du continent, le taux de décrochage monte. La performance économique Québécois dépend totalement de l’éducation et de la R & D(Recherche et développement). L’économie de demain en est une où le savoir constitue la principale richesse à exploiter et à faire fructifier. Il est donc temps d’outiller les jeunes comme avec un bazooka pour détruire un tank et non pas un lance-pierre contre un missile nucléaire comme le fait si bien l’État Québécois (Jean Charest est visé) qui se fout éperdument des jeunes tant que la prochaine élection est gagnable. Pour cela, il faut unifier les frais de scolarité en un seul montant pour mieux contrôler les fluctuations de même qu’interdire tout les frais afférents, d’augmenter l’aide financière aux étudiants et finalement créer une loi-cadre pour fixer l’évolution des droits de scolarité à l’université. Toujours dans ce rôle que l’État doit jouer, j’aimerais approfondir certaines idées mentionnées plus haut. Il est important de que dans les secteurs qui requièrent l’intervention de l’État mentionné plus haut(l’Éducation, la santé, la construction d’infrastructures, la sécurité publique, de justice, préservation de l’environnement ainsi que de R&D) que le fardeau fiscal, même si il doit être baissé en certains endroits doit augmenter considérablement en d’autres endroits. Quand j’ai mentionné qu’une liberté s’arrête là ou elle entrave la liberté d’un autre, c’est là que l’État intervient! Si toute une génération A s’achète un hummer, la consommation massive d’essence mettra en danger la génération B. Il faut donc créer des incitatifs économiques pour certains produits qui ne mettront pas en danger les libertés individuelles des générations à venir. Si des invidivus de la génération veulent s’acheter des Hummers, libre à eux, mais ça leur coûtera et c’est là que l’État moderne se dessine car il n’impose pas aux consommateurs ce qu’ils doivent consommer ou ne pas consommer mais leur ouvrir des options de consommations qu’ils sont libre de choisir. Mais ces hausses de taxes sur certains produits doivent être accompagnés de baisse d’impôts massives pour les particuliers. Si les contribuables particuliers ont des incitatifs économique pour ne pas consommer des produits qui pourraient nuire aux libertés individuelles des générations, ils forceront inévitable les compagnies à produire des produits qui seront avantageux de consommer et cela créera inévitablement une hausse de la qualité de la vie, une préservation totale des libertés individuelles des générations actuelles et à venir, cela créera inévitablement une conscientisation de la société au sujet de l’environnement. Ce rééquilibrage des taxes se qualifie en anglais comme Tax Shifting et c’est ce concept qui à la tête de plusieurs parti vert à travers le monde, parti qui s’identifie à une nouvelle idéologie qui se nomme éco-capitalisme. Notre population vieillit, rapidement, et il est impératif d’assurer que l’humanisme en nous ressorte pour aider nos aînés à vieillir avec dignité. . La décision de la cour suprême de juin 2005 vient prouver l’importance du privé dans les soins de santé. Avant de dire que ça peut être dangereux, il faudrait écouter les arguments qui suivent. En premier lieu, le père même de l’assurance-maladie, Claude Castonguay, est d’accord avec cette décision de la cour suprême et sur le fait que le privé doit s’étendre. Pour établir une médiocrité à grande échelle, la recette est simple, il ne suffit que de donner le monopole à un entité juridique. Pourquoi? Car il n’y a aucune compétition! Si un médecin n’a aucune compétition, il devient donc la seule source de services de ses patients donc il n’a que faire de la qualité des services mais si un autre médecin vient s’établir près de son cabinet, à cet instant, la qualité des services augmentera car il y’a compétition. Dans la situation actuelle, le patient est contraint à faire face au fait qu’il est contraint de vivre selon les caprices du modèle de dirigisme même si sa vie est mise en danger. Il y'a des légendes en santé qu'il faut considérer avant de dire que notre système est parfait! l’égalité devant la maladie ou le système à une vitesse. La réalité est tout autre, elle ressemble plutôt à une passoire. Dépendamment de la position sociale, il est plus facile de passer si notre employeur a besoin de nous le lendemain et nous envoie dans une clinique privée pour une procédure qui aurait requis 2 semaines d’attente ou même si votre syndicat négocie pour une assurance groupe donnant des services incroyables, par contre, si vous êtes un travailleur autonome, le système vous dira : sèche! Au sujet de l’universalité des soins de santé, que se passe t’il ? Une vraie plaisanterie car ça n’existe pas! Alors pour résumer tout ce dont j’ai parlé plus haut, on peut déclarer sans ambages que la prosperité de la société Québécoise demeure dans l’accroissement des libertés individuelles, libertés qui s’arrêtent lorsqu’elles entravent la liberté d’autres être humains vivants ou futurs. Le modèle du laissez-faire absolu a prouvé ses lacunes en 1929 et a péri, maintenant en 2005, le corps agonissant du dirigisme d’État recevra bientôt l'extrême-onction de la part de la population et le juste milieu commence déjà à prendre forme. Dans ce juste centre, l’État intervient dans un certain ordre pour assurer une durabilité de la prosperité et du bien-être des générations actuelles ou à venir tout en respectant les libertés des générations actuelles ou à venir. Alors, on peut penser que Robert Bourassa avait raison en disant : « Le Québec est aujourd’hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d’assumer son destin et son développement. » Vincent Geloso
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