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Pour assurer l’égalité de «fait» des femmes, l’Afeas se positionne sur la représentation égalitaire

Anonyme, Thursday, August 25, 2005 - 08:48

Hélène Cornellier, coordonnatrice plan d'action, (514) 251-1636, cornellier@afeas.qc.ca

La présidente provinciale de l’Afeas, madame Diane Brault, et la présidente de l’Afeas régionale Québec-Chaudière-Appalaches, madame Gisèle Cantin, tracent le bilan du 39e Congrès provincial Afeas.

Québec, dimanche le 21 août 2005 – La présidente provinciale de l’Afeas, madame Diane Brault, et la présidente de l’Afeas régionale Québec-Chaudière-Appalaches, madame Gisèle Cantin, tracent le bilan du 39e Congrès provincial Afeas. Sous le thème «Afeas, tournée vers l’avenir», le congrès 2005 a réuni quelque 400 congressistes, du 19 au 21 août, à l’Hôtel Château Mont Sainte-Anne.

Plus de femmes pour faire avancer l’égalité au sein des instances démocratiques
Parmi les 30 propositions en discussion, le sujet majeur abordé par les déléguées touchait la réforme de la Loi électorale qui devrait être soumise à des consultations régionales et nationale cet automne. Session d’information sur l’avant-projet de loi, discussions et amendements des propositions déposées et sondage sur divers points de la réforme ont soutenu la prise de position des déléguées.

Ainsi, les déléguées demandent que la réforme instaure des mesures favorisant l’accès égalitaire des femmes au pouvoir politique, oblige les partis politiques à se doter d’une liste nationale (pour la compensation) comportant un nombre égal de femmes et d’hommes, inscrits en alternance en commençant par une femme, et répartisse autrement le nombre quotidien d’heures de travail des parlementaires afin de favoriser la conciliation famille-travail.

De plus, lors d’un sondage sur le plancher du congrès, samedi, les membres présentes disent, à 88%, que le gouvernement doit instaurer deux votes distincts lors de la mise en place du mode de scrutin proposé, soit mixte compensatoire. Un de ces votes permettrait d’élire la candidate ou le candidat de son choix dans les 77 circonscriptions et le 2e vote exprimerait les préférences des électrices et des électeurs entre les partis pour les 50 sièges octroyés au mode proportionnel à partir de listes nationales déposées par les différents partis en lice.

Enfin, pour s’assurer que les partis politiques adoptent des mesures concrètes pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes à l’Assemblée nationale, les membres disent, à 88%, que le gouvernement doit les obliger à se doter d’un plan d’action en ce sens.

Présente lors des cérémonies d’ouverture, la ministre de la Famille, des Aînés et de la Condition féminine du Québec, madame Carole Théberge, a fait appel à la participation de l’Afeas aux consultations sur la réforme de la Loi électorale cet automne. En lien avec les mesures incitatives suggérées dans le cadre de la réforme, elle a ajouté que «la commission se penchera sur la recherche de solutions aux problèmes de conciliation famille-travail des candidates, et nous aimerions vos suggestions ».

Qu’en est-il des femmes en politique ?
L’Afeas rappelle que, depuis plusieurs décennies, elle travaille sur le dossier de la participation des femmes en politique. C’est pourquoi, alors que des élections municipales et fédérales sont à l’horizon, de même que la course à la chefferie du Parti Québécois, le congrès 2005 fut l’occasion d’entendre deux femmes qui font partie de cette minorité, encore, de femmes en politiques. Elles ont partagé leur expérience avec les congressistes.

Paula Provencher-Lambert, conseillère municipale depuis 1999 et candidate à titre de conseillère municipale du district #12 à la ville de Drummondville aux élections de novembre 2005, a souligné que : «Les femmes ne sont pas encore à égalité au niveau du pouvoir politique. Il faut en faire le double et le triple des hommes au point de vue du travail parce que nous exerçons le pouvoir de façon différente. Nous sommes menaçantes pour les hommes dans notre façon d’exercer le pouvoir, de gérer les dossiers». Elle a invité les femmes à poser leur candidature ou à soutenir celles qui le font, afin qu’elles gagnent leurs élections. «La solidarité est un mot féminin !», a-t-elle dit en terminant.

Pour Pauline Marois, députée de Taillon depuis 1981 et candidate à la chefferie du Parti Québécois, «Il faut savoir pourquoi on veut faire de la politique. J’ai compris, il y a longtemps que ce qui donnait un sens à ma vie, c’est un engagement constant à travailler au service des Québécoises et des Québécois. Pour que nous puissions vivre dans une société qui s’affirme, une société plus juste, plus prospère, plus solidaire, plus ouverte. Pour que chacune et chacun d’entre nous puisse avoir la chance d’aller au bout de ses rêves».

La reconnaissance du travail des membres Afeas
À l’occasion du congrès provincial, l’Afeas souligne le travail gigantesque des groupes locaux et régionaux. Cette année, le prix le plus prestigieux, le Prix Azilda-Marchand a été attribué à l’Afeas locale St-Maurice (Mauricie) pour son action communautaire. Cette Afeas locale s’est opposée avec succès à la demande de permis d’un bar de danseuses à proximité d’une garderie, au centre du village.

Athlète de biathlon et membres Afeas : un bon jumelage !
La présidente d’honneur du congrès 2005, madame Martine Albert, athlète canadienne de Biathlon renommée, a témoigné avec enthousiasme son intérêt pour les débats de l’Afeas auxquels elle a assisté durant les trois jours. «Une association à connaître et à appuyer ! », a-t-elle dit au terme du congrès. Elle a ajouté : «Je veux remercier l’Afeas du travail gigantesque qu’elle effectue. Un travail dont toutes les femmes profitent actuellement. Mais, comme nous le savons toutes et tous, ce n’est pas parce que c’est acquis que c’est pour la vie. Elles doivent lutter constamment pour nous, pour l’égalité et plusieurs sujets actuels d’importance, dont la violence auprès des femmes et des enfants, l’équité salariale, la reconnaissance du travail invisible. Ma fin de semaine passée auprès de l’Afeas m’a permis de découvrir un groupe de femmes déterminées, dynamiques et passionnées. Des femmes aux convictions bien ancrées. Le portrait même d’une athlète quoi !»

Rappelons qu’avec la présidente d’honneur, le comité honoraire était composé de mesdames Annie Bellavance, de Souris Mini, et de Barbara Maltais, avocate.
Pour soutenir son entraînement en vue des Jeux Olympiques de Turin en 2006, mentionnons que madame Martine Albert a reçu une bourse de 1 000 $ par deux partenaires de l’événement, soit sanofi aventis et Bristol-Myers Squibb Canada et 1 000 $ recueillis parmi les congressistes.

Le mot de la fin de la région hôtesse
« Je suis très heureuse de la réussite du congrès qui s’est déroulé dans notre région. Grâce à l’adoption des positions par les déléguées, je suis convaincue que l’Afeas contribuera encore longtemps à l’avancement de la condition féminine, de la famille et de la société québécoise.», a dit la présidente de l’Afeas régionale Québec-Chaudière-Appalaches, madame Gisèle Cantin.

À propos de l’Afeas
L'Afeas a pour but de regrouper en association des Québécoises intéressées à la promotion des femmes et à l'amélioration de la société par l'éducation et l’action sociale. www.afeas.qc.ca
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Lien de l'Afeas (Association féminine d'éducation et d'action sociale)
www.afeas.qc.ca


Subject: 
Non aux quotas féministes!!
Author: 
Antimisandries
Date: 
Thu, 2005-08-25 10:42

L'AFEAS vient de se radicaliser encore plus en demandant des "des mesures favorisant l’accès égalitaire des femmes au pouvoir politique" qui ne sont rien d'autres que des quotas sexistes comme dans la fonction publique. Au diable la compétence de l'invididu! Le sexe de la personne est plus important! La discrimination envers les hommes est acceptable et positive mais innaceptable et négative envers les femmes! L'AFEAS tombe dans le cliché du double standard féministe. Je n'ai rien contre le fait qu'on veuille encourager des femmes à se présenter en politique mais pas de façon discriminatoire. La compétence et la détermination doit primer avant tout. Les partis politique disent depuis longtemps que la politique intéresse peu de femmes et qu'ils ont tout les misères du monde à en trouver. Et pourtant, il y a quand même 30% de femmes à l'assemblé nationale.

Ce débat sur la parité en politique est un débat féministe, les femmes dans la population s'en balance royalement qu'il y est moins de femmes que d'hommes car elles regardent la compétence et non le sexe. Il remonte à quand le dernier soulèvement populaire des femmes pour demander la parité en politique? Y'en a jamais eu. Ce sont juste un poignée de féministe jalouse qui demande la parité par discrimination et non les femmes. Encore une belle exemple du fossé qui sépare femmes et féministes. Ce qui me rassure, c'est que des féministes radicale ont déja tenter de faire adopter les quotas féministes en politique à un congrès du PQ mais cette proposition a été rejeté par les militants et ce qui avait de plus beau, c'est que la grande majorité des femmes qui ont prit le micro on dénoncé cette proposition. Il faudra encore une fois que les hommes et femmes unissent leur force pour battre ce projet féministe sexiste une bonne fois pour toute.


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Subject: 
Lettres: Parité ? Mon oeil !
Author: 
Antimisandries
Date: 
Thu, 2005-08-25 13:11

María Teresa Pérez-Hudon
Brossard, le 22 août 2005

Édition du jeudi 25 août 2005

L'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) vient de demander la parité du nombre de sièges à l'Assemblée nationale entre les hommes et les femmes. Sont-elles sûres qu'il y aura assez de candidates? J'ai mes doutes.

Regardez, par exemple, la course à la chefferie du PQ. Il y a plein de députées, d'anciennes ministres et de militantes qualifiées qui pourraient se présenter comme candidates. Personne ne les empêche de le faire. Mais non, elles s'abstiennent. Seule Pauline Marois est dans la course, entourée d'une douzaine d'hommes.

Dites-moi, mesdames, avec quelle autorité morale va-t-on demander la parité si, quand la porte est ouverte, on a peur d'entrer ?

http://www.ledevoir.com/2005/08/25/88926.html


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Subject: 
Idiotie!
Author: 
internationaliste
Date: 
Tue, 2005-08-30 09:52

Antimisandries est tellement aveuglé par sa haine des féministes qu'il oublie qu'il y a des conditions qui découragent les femmes de s'impliquer en politique. Que ce soit la maternité et les tâches ménagères, qui sont encore peu partagées, ou bien les comportements chauvins et machos d'un grand nombre d'hommes. Même s'il n'y a pas d'interdiction officielle, il y a beaucoup d'obstacles pour les femmes en politique. J'ai lu souvent tes messages sur CMAQ, et c'est un ramassis de préjugés, de banalisation de la violence conjugale contre les femmes, de chauvinisme mâle, d'homophobie, de grossièreté pure, etc. Tu as même déjà dit que les lesbiennes sont acceptables seulement quand elles t'excitent sexuellement!

Internationaliste


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Subject: 
L'autorité morale
Author: 
François Moore
Date: 
Thu, 2005-08-25 20:41

Madame Cornellier,

La discrimination positive est une lame à double tranchant. Souvent, ceux qui l'utilisent se blessent.

Je crois que la discrimination positive est nécessaire lorsque c'est pour le bien des usagers d'un service public. Par exemple, il est juste d'utiliser la discrimination positive dans un hôpital chinois pour que les employés sachent parler chinois. Il faut faire la même chose dans la police pour s'assurer que des personnes appartenant aux minorités visibles en composent le corps. La population accepte ce genre de discrimination avec assez de facilité.

La chose est moins évidente dans le cas de postes "au mérite". Par exemple, la discrimination positive dans l'embauche de professeurs d'université est très controversée. Ceux qui obtiennent des postes sur cette base sont souvent l'objet du mépris de leurs collègues.

Il en va de même pour les postes cadres et pour les postes électifs. Il s'agit de poste au mérite et ce sont les plus compétents ou les plus méritants qui doivent les obtenir. Si non, les candidats perdent toute autorité morale.

Il est certainement important de favoriser l'engagement de femmes sur la scène politique. Je ne crois pas, par contre, que la discrimination positive soit une bonne solution. Les candidates nommés se le ferait reprocher continuellement. Une organisation comme la vôtre devrait plutôt exploiter ses ressources pour développer une autre stratégie. Vous pourriez, par exemple, identifier des jeunes femmes intelligentes et politiquement engagées. Il y en a beaucoup. Parrainez ensuite les filles les plus prometteuses pour qu'elles se développent et prennent de l'expérience. Soutenez-les jusqu'à ce qu'elles entrent sur la scène politique. À ce prix, elles auront l'autorité morale dont elles ont besoin pour remplir leur office et la société pourra se féliciter d'avoir des gouvernants élus sur la seule base de leur mérite.

Bleuler


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