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« Il a fait beaucoup d’argent…» (Landry)

Anonyme, Friday, August 5, 2005 - 18:27

Steve Tremblay

Le Bernard Landry dont nous nous rappelons est le Bernard Landry qui, à l’époque où il était Ministre des Finances en 1996, a piloté l’opération du fameux Déficit Zéro et son deux milliards de coupures dans les programmes sociaux. C’est le même social-démocrate qui de 1997 à l’an 2000, présida à une réduction totale de 20% des budgets de la Santé, de l’Éducation, de l’Aide Sociale et de l’Environnement.

Notes Internationalistes #5, août 2005 vient de paraître.
Voici une des chroniques qu’il contient.

« Il a fait beaucoup d’argent…»

Suite à la démission surprise du chef du Parti Québécois, Bernard Landry, lors du Congrès de ce parti au début de juin, des effluves d’éloges et d’hommages à son égard ont émané du corps politique bourgeois. S’il faut croire le panégyrique, il aurait été un homme de devoir, de culture et de service; de conviction et de dévouement; un homme dont l’engagement social exprimait tout simplement la conception qu’il avait de sa personne, celle d’un simple serviteur de la « société ». Il aurait été un social-démocrate « dans le vrai sens du terme », comme s’il s’agissait là d’un compliment… Cependant, lors de sa biographie diffusée au réseau TVA, au moins un journaliste a légèrement levé le voile doré qu’on s’apprêtait à déposer tout benoîtement sur sa carrière d’homme public.

En gros, le reportage en question révélait que « Bernard Landry a fait beaucoup d’argent à l’époque où il tenait salon au Ritz Carlton, en tant qu’un des principaux lobbyistes du Parti Conservateur de Bryan Mulroney, lors de la campagne en faveur de l’adoption de l’Accord de libre-échange nord-américain. » On a pu alors voir Landry vanter certaines politiques sociales américaines, dont il disait que le caractère progressiste avait de quoi faire pâmer une certaine centrale syndicale québécoise… Nous savons très bien pour qui et pourquoi se pâment les syndicats québécois, mais là n’est pas le propos de ce billet. Notre propos est de faire le vrai bilan de son œuvre et ainsi évoquer un autre Bernard Landry, celui qui n’a pas été rappelé par les claqueurs intéressés que sont ses collègues et ses complices de la classe exploiteuse.

Le Bernard Landry dont nous nous rappelons est le Bernard Landry qui, à l’époque où il était Ministre des Finances en 1996, a piloté l’opération du fameux Déficit Zéro et son deux milliards de coupures dans les programmes sociaux. C’est le même social-démocrate qui de 1997 à l’an 2000, présida à une réduction totale de 20% des budgets de la Santé, de l’Éducation, de l’Aide Sociale et de l’Environnement. Ce militant « honorable » sera un acteur important, en tant que ministre influent du Cabinet Lévesque, lors de la campagne politique contre « l’égoïsme » des travailleurs et des travailleuses du secteur public en 1982, ce qui aboutira à une coupure de salaire de 20% à leur endroit. Le Landry que nous connaissons est le nationaliste enragé qui s’attaqua à un commis d’hôtel le soir de sa défaite au dernier référendum. Le Landry que nous n’oublierons jamais est le bourgeois dégueulasse qui a comparé défavorablement l’intelligence des mères de familles assistées sociales à celles des moineaux ou des hirondelles, car selon lui, au moins les oiseaux « trouvent le moyen de nourrir leurs enfants convenablement ». C’est ce même Landry qui tenta de couper le déjeuner de 10 000 enfants en 1995… Belle logique Bernard! Enfin, et pour faire suite à tous ces plumitifs acoquinés et serviles qui louèrent son sens du devoir et du courage, nous rappellerons ce Bernard Landry, qui en 1986, étant temporairement éloigné des bancs de l’Assemblée nationale par les aléas de la vie électorale, fut un des seuls professeurs de l’UQAM à « s’illustrer » sur les lignes de piquetage lors de la grande grève étudiante de cet automne-là. En effet, le professeur du Département des sciences administratives qu’il était alors, se faisait un devoir de jouer du coude et de tenter de franchir les lignes de piquetage des grévistes avec sa petite horde de petits coqs réacs et enragés.

Un homme de courage et de devoir disaient-ils…Un social-démocrate « dans le vrai sens du terme »? Certainement! Dans la tradition traîtresse et sanguinaire des Noske, Ebert et Scheidemann, ces réformistes pourris qui ont ordonné l’assassinat de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht; ces vendus qui se sont portés au secours du capital alors menacé. Landry a certes été un homme engagé, un homme de culture et de service. En effet, tout au long de sa vie, il fut engagé à s’enrichir, il cultiva les divisions nationales et il fut au service entier et intéressé d’un système exploiteur et perfide. Horresco referens…

V.

Vous pouvez vous procurer N.I. au courriel: can...@ibpr.org ou à l’adresse suivante:
a/s R.S. C.P. 173, succ. "C", Montréal, Canada,
H2L 4K1

Notes Internationalistes est aussi disponible dans quelques librairies à Montréal

Notes Internationalistes est une publication du Groupe Internationaliste Ouvrier, la section canadienne du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire

www.ibrp.org


Subject: 
T'as lu ton histoire mon p'tit bonhomme ?
Author: 
qazqaz123
Date: 
Sat, 2005-08-20 07:56

C'est certes un droit reconnu que celui de la liberté d'expression, mais la démagogie... j'en suis pas certain. Si t'avais simplement remis en contexte tout ce que tu rapportes, tu te serais aperçu que Bernard Landry a sacrifier bien plus pour les Québécois(es) que la politique n'a pu lui en apporter... Non seulement n'a-t-il pas fait parti de ce monde politique québécois, mais rien de ce qu'il est arrivé au Québec depuis les 40.. (eh oui, 40!) dernières années ne lui a été étranger. De la paix des braves à la méthamorphose de notre économie,dont il fut, avec Parizeau,un chef de file;de la caisse dépôt aux irréprochables campagnes référendaires (sur l'aspect de la dignité et du respect des règles du jeu j'entends); et bien d'autres... Alors avant de dire que quelqu'un s'est enrichi sur le dos des Québécois et de clamer honteusement qu'il fut "intéressé d'un système exploiteur et perfide", je crois qu'il serait pour le moins essentiel de jeter un regard (ne serait-ce que très rapidement)un peu plus objectif sur son travail, lui qui fit - peut-être - le ministre le plus puissant de l'histoire du Québec à l'intérieur d'un des meilleurs gouvernement que notre province ait connu (celui de Lucien Bouchard, s'il faut te remettre en contexte!) Éternel et indispensable second pendant nombre d'année Bernard Landry ? Oui, mais un hommage rendu à la hauteur de l'homme... Homme auquel on reconnaît soit dit en passant nombre de considérations humaines et sociales auxquelles certains aiment mieux ne pas faire référence; c'est sûr que ça redorerait le blason du supposé "profiteur"...


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Subject: 
Jusqu'à un certain point
Author: 
mihelich
Date: 
Sat, 2005-08-20 17:59

Monsieur,

J'allais écrire que l'argent ne fut effectivement point sa première motivation. Son narcissicisme est plus classique. Mais je t'ai relu. Ouf! As-tu remis en cause un seul des faits relatés? Coco, tu es complètement enfouit dans l'imbécilité paroissiale et nationale. Landry est un homme d'argent parce qu'il a passé sa vie à le défendre. Le mercantilisme n'est malheureusement pas uniquement le domaine des marchands. Je te recommanderais la lecture de "L'idéologie allemande", mais comme le document se fait rare, laisse-le plutôt à des lecteurs ou à des lectrices plus honnètes. La vie est cotée à quoi sur les marchés présentement? La santé? le respect? L'air dans tes poumons? Immense imbécile, je te remercie pour ton commentaire. Ta grisaille m'a réveillé dans ce jour trop gris. Tu n'es sans doute pas né médiocre. Quand donc as-tu pris ce tournant déplorable?
Il pleut. L'air me fera sans doute du bien. Je sors.
Un fro


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Subject: 
S'il le faut...
Author: 
qazqaz123
Date: 
Sat, 2005-08-20 19:42

Je ne tenais pas à revenir sur le texte plus précisément, car je le considérais comme de beaucoup trop extrémiste, mais puisque c'est la chose qui puisse attirer votre attention et vous faire tenir une oreille attentive à mes propos, je me résouds à revenir sur les faits évoqués...
Ils ne sont pas faux, éviddemment, ce serait bien trop facile... Non, mais c'est presque pire par contre! Comme je l'évoquais dans mon premier commentaire, ils sont hors du contexte politico-économique du temps. Bernard Landry aurait de plein gré souhaité couper dans les déjeuner aux enfants ? Voyons donc, soyez raisonnable; SVP! Secundo, "un de ces vendus" Vendu ? Je vous en prie! Bernard Landry fut tout sauf vendu... à l'exception d'une chose: la souveraineté, chose bien plus honorable soit dit en passant que de réclammer des conventions collectives syndicales en croyant la croissance illimitée de l'économie (mais ça, c'est une autre histoire...) Troisièmement, "réformiste pourri" Pardon ? Vous parlez bien de celui qui a fait la réforme de l'économie axée sur la technologie ? Celui qui a donné au Québec le peu d'élan qu'il a su aller chercher dans les années 90 ? Sérieusement svp... Quatrièmement, "cultiva les divisions nationales" J'espère bien! Comment peut-on se donner un pays sans faire de mécontents ? À ce point de vue là aussi c'est erroné comme commentaire. Erroné ? non, injustifié,ou plutôt mal en tout cas! Cinquièmement, "au service d'un régime perfide et blablabla..." hein? Tous ceux qui acceptent de servir leur peuple, partout en Amérique, sont restreint d'évoluer dans ce régime capitaliste. Ce n'est pas un choix. Le choix, c'est celui de faire de son mieux pour redonner aux plus démunis, à la jeunesse et à la santé; voilà ce que Bernard Landry a tenté de faire, de son mieux.
Et puis, s'il a passé sa vie à défendre l'argent québécois, tu devrais être content, c'est en grande partie pour cette raison si aujourd'hui, il nous en reste un peu. Imagine ce que ça aurait été sans lui! Peut-être aurais-tu préféré avoir à notre tête des communistes... joli!

Finalement, je tiens à vous informer que je suis fort déçu de voir que certains,comme vous, restent encore et toujours sur les façades des débats, ça vole pas haut! Et puis, si jamais on avait à se croiser en débat, ça me ferait un plaisir de vous rapeller qu'au delà de toutes perceptions de la connerie ou de la médiocrité, vous n'avez su répondre à ma seule remarque, celle de vous aviser que votre texte était fort mal construit au niveau des mises en contexte (il n'y en avait pas) et que cet aspect fait en sorte qu'il y perd toute crédibilité... continuez comme ça et vous ferez un très bon journaliste, peut-être que j'aurai un jour la lourde tâche de répondre à une de vos questions en conférence de presse lors de mon assermentation en tant que Premier ministre, mais sachez que je me remémorerai cette réponse que vous m'avez donnée et je prendrai alors toute la patience que j'aurai pour vous répondre, comme quoi la pitié aussi peut faire partie des humeurs de politiciens...


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Subject: 
Aucun sens
Author: 
internationaliste
Date: 
Sat, 2005-08-27 21:14

Bernard Landry a été l'architecte du déficit zéro et des compressions budgétaires draconiennes du PQ dans les années 90 qui s'inspiraient de celles de Harris en Ontario et de Klein en Alberta. Il a été très dur avec les personnes assistées sociales et a poussé pour l'adoption des politiques de workfare, c'est le travail obligatoire à bon marché en échange d'un maigre chèque. Non vraiment Landry ne mérite pas le culte que lui voue des nationaleux de toute tendance.

Internationaliste


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Subject: 
Tu désires débattre sur le contexte????
Author: 
fccberthier
Date: 
Sat, 2005-09-03 20:32

Salut qazqaz123,

tu souhaites dans ta dernière intervention débattre sur le ''contexte'' à l'intérieur duquel le PQ et Landry ont eu à prendre les décisions que certains ont dénoncé plus haut? N'importe quand , simplement à me faire signe. je te dépeindrai avec plaisir l'ensemble du contexte tant social qu'économique. Probablement que tu y trouveras de quoi réviser ta position à l'égard du trio névrosé que tu idôlatres tellement; Parizeau, Bouchard, Landry et les autres!

Pierre Gravel


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Subject: 
Quelques souvenirs à se remémorer...
Author: 
fccberthier
Date: 
Wed, 2005-08-31 22:03

Parlons-en des ''réalisations'' misent en oeuvrent par Landry ou auquelles il a collaboré, ce sera un peu long mais rétablir certains faits prends plus que 2 paragraphes.

Landry et Parizeau, les principaux promoteurs du libre-échange au Québec .

Au Conseil national du Parti Québécois, à Québec les 24 et 25 février 1996, Bernard Landry a imploré ses disciples péquistes à « faire preuve de réalisme en mettant à mort l'animal mythique du faire payer les riches ». Et, il avait conclu en disant «'il n'est pas question de surtaxer les riches ou les entreprises mais il y aura des sacrifices pour tous à faire afin d'assainir les finances publiques ». Il a donc dit lors de ce conseil national si je comprends bien que tous devront se sacrifier, sauf les riches et les entreprises. Pour justifier sa position? « Pas question de frapper les entreprises et les riches. Ceux qui gagnent plus de 100 000 $ sont 54 000 au Québec, c'est 1 % des contribuables et ils paient 12 % de tous les impôts ». Ce que Landry oublie de dire cependant c’est que ce 1% de riches s’accapare de plus de 40% de la richesse alors qu’il paie justement que 12% des impôts. ( Landry a oublié de dire que le pourcentage que représente l'apport des entreprises aux finances publiques ne cesse de rapetisser. En effet, au début des années 70 l'impôt sur le revenu des entreprise représentait 49% des revenus gouvernementaux , les particuliers contribuaient eux pour 51%. En ce moment, les entreprises ne contribuent plus que pour 18% et ça ose dire qu'il faut les aider à être concurrentiel ! Criss qu'on cesse leur torture, qu'on mette un terme à cette agonie, j'aime pas la souffrance, qu'on nationalise l'ensemble des grosses entreprises puisqu'elles sont si misérables... aluminium, pétrole, papier et tout! En passant si la santé est un gouffre sans fin, qu'y trouve donc de si intéressant pour que le privé en bave de désir???)

Landry récidivait le 16 octobre 1996 en déclarant, encore une fois à l’assemblée nationale, que l'imposition de l'aide sociale constituerait à ses yeux
« une mesure équitable ». Plus précisément ce qu’il a dit c’est : « soumettre les revenus de l'aide sociale à l'impôt, comme tout autre revenu, serait absolument juste et équitable ».

Ce préambule nous emmène au budget 1997/1998. De tout temps nos gouvernements se sont toujours employés à nous fourrer, ça on le sait, mais à partir de 1997, je considère que nous pouvons prétendre que les plus gros bandits au Québec ce ne sont pas les Hells, ni la mafia russe ni rien de tout ça mais bel et bien notre gouvernement.

Le vrai problème avec le PQ c’est qu’il se définit et se croit vraiment progressiste, voici une perle puisée à même l’introduction au discours sur le budget présenté par Landry en 1997 : «Au cours de la dernière année, le Québec s’est engagé dans un effort sans précédent pour redéfinir ses objectifs socio-économiques et les moyens pour les atteindre dans un cadre rigoureux mais progressiste.»

Ça se qualifie de progressiste mais regardons ce qu’il nous dit immédiatement après;

« Deux sommets nationaux, couronnés de succès, ont réuni les forces vives de notre nation. Cet exercice extraordinaire de réflexion nous a permis de dégager les deux grandes priorités du présent budget :
1 : poursuivre l’assainissement des finances publiques, et
2 : éliminer le déficit budgétaire avant l’an 2000, dans l’équité

Qui étaient les leaders de ces sommets?

On parle ici de Jean Coutu des Pharm escomptes Jean Coutu qui braille sans cesse que nos services publics c’est juste du gaspillage,

de Pierre Fortin petit économiste baveux prônant la disparition complète des impôts en les remplaçant par des taxes à la consommation,

du gros Bérard de la Banque Nationale celui-là même qui lors d’un discours devant le Beaver Club à l’époque, exhortait le gouvernement péquiste de fermer carrément les régions où le taux de chômage et d’assistés-sociaux étaient trop élevés et de couper l’aide-sociale car disait-il ‘’on serait surpris de voir comment alors les pauvres deviendrait débrouillards’’,

d’Yvon Cyrenne, fiscaleux de Grant,Thornton et ass, qui est un de ceux ayant construit l’idée de fou de créer les zones franches comme la Cité du Multimédia et du Commerce électronique de même que le parc de Mirabel.

Bref, tout le gratin mafieux du Québec était effectivement présent lors de ces sommets économiques, le Conseil des Patroneux pis la Fédération des chambres de commerce itou. On va voir maintenant ce que notre gagne de bandits avec l’aide de Bernard Landry nous avait concocté comme budget ’’progressiste’’ en 1997.

*D’entrée de jeu voici ce que Landry nous livrait :«L’objectif de cette année exige des efforts importants de la part de toute la société québécoise, notamment les employés du gouvernement, puisque c’est d’abord par une compression des dépenses de 2,3 milliards de dollars que nous l’atteindrons.Une dernière source de réduction du déficit proviendra de la lutte contre le travail au noir et l’évasion fiscale.»

*Notre réforme fiscale sera en grande partie financée par un relèvement de la taxe de vente, qui passera de 6,5 % à 7,5 % en janvier prochain.
*En matière d’incitations fiscales j’annonce que tout nouvel investissement manufacturier réalisé au Québec bénéficiera:
— d’un congé de taxe sur le capital pour une période de deux ans; et
— d’un amortissement accéléré égal à 125 % de la dépense engagée.

Et, puisque les petites et moyennes entreprises demeurent les principales créatrices d’emplois, j’annonce que toutes les PME nouvellement créées jouiront d’un congé fiscal total de cinq ans : elles ne paieront ni la taxe sur le capital, ni l’impôt sur les profits, ni les cotisations au Fonds des services de santé pendant les cinq premières années de leur existence.

Privatisation
*Pour leur part, les sociétés d’État déploieront des efforts accrus pour favoriser le démarrage de nouveaux projets en partenariat avec le secteur privé.
Environnement

*L’industrie agroalimentaire contribue pour près de 10 % à la production intérieure au Québec et procure de l’emploi à plusieurs personnes. Mais, la cohabitation des agriculteurs avec les autres citoyens des milieux agricoles est parfois problématique. Il n’est pas convenable que le Québec ne soit pas en harmonie avec la puissante agriculture qui contribue tant à sa prospérité. Les femmes et les hommes du monde agricole méritent notre respect et notre appui.

On sait que les producteurs agricoles investissent déjà dans la protection de l’environnement et la réduction des nuisances. Il faut les aider à aller plus loin.

Afin de faciliter à nos agriculteurs la poursuite de l’adaptation de leurs entreprises, j’annonce un programme d’aide à l’investissement. Ce programme sera mis en oeuvre concurremment à l’entrée en vigueur de la Loi 23 sur le droit de produire. ( Une loi proclamant le droit de produire,,,, pourquoi pas dire la vérité plutôt, une loi permettant de polluer )

*Dans le domaine industriel, le lourd héritage d’activités passées requiert des investissements auxquels l’aide de l’État est indispensable. De nombreux terrains contaminés par des industries forment aujourd’hui de véritables trous noirs dans le tissu urbain et paralysent le développement économique des villes. Montréal et Québec ont particulièrement besoin de notre appui à cet égard. J’annonce donc un nouveau programme d’aide financière qui permettra la réhabilitation de terrains contaminés dans les villes de Montréal et de Québec. ( On demande rien aux ex-pollueurs)

Aide aux gros téteux de subvention et d’énergie

Nous disposons actuellement de deux leviers importants mis au point lors du Sommet de Montréal pour attirer une nouvelle clientèle industrielle au Québec : le Fonds de développement industriel et la disponibilité d’un bloc de 500 mégawatts de puissance énergétique. Au cours des deux prochaines années, on prévoit susciter des investissements privés, notamment dans les segments de l’électrométallurgie et de l’électrochimie. ( Les réductions de tarifs hydro-électrique accordées à Alcan représentent à elles seules l'équivalent d'une subvention annuelle de $500,000.00 par emplois! souce: La Presse sept 2003)

La santé

Nous consacrerons 150 millions de dollars à améliorer la capacité du réseau à fournir les soins de première ligne à la population. Ces investissements permettront l’agrandissement ou la relocalisation de plusieurs établissements. ( on investit dans le ciment , on a crisser dehors 17000 travailleurs!)Ces investissements sont une autre étape dans la réalisation de cette réforme majeure dont l’architecte, le député de Charlesbourg, (Rochon) mérite toute notre admiration. Ils permettront également d’y ajouter l’équipement requis pour diminuer la durée d’hospitalisation ou, le cas échéant, éviter l’hospitalisation elle-même. ( Au cours des négociations antérieures avec le secteur public , le PQ avait instaurer la loi des service essentiels. Il a tellement aimé ça qu’il a mit en permanence le réseau de la santé sur les services essentiels)

Voirie

Les automobilistes et les transporteurs seront les premiers bénéficiaires des investissements dans l’amélioration de notre réseau routier et c’est pourquoi mon collègue des Transports et moi-même leur demanderons d’y contribuer par le biais d’une hausse des droits d’immatriculation de 28 $ par véhicule. Par ailleurs, conscient que le réseau autoroutier reste à compléter, notre gouvernement est disposé à examiner des propositions de partenariat avec le secteur privé pour son expansion et son exploitation

Fiscalité

*** Au 15ième paragraphe du discours sur le budget Landry y va de cette affirmation : «Une récente étude réalisée par Price Waterhouse le confirme : notre structure fiscale est compétitive pour attirer des investissements, particulièrement pour les entreprises qui font de la recherche-développement.»

Quelques pages plus loin cependant nous préparant au pire il ajoute :« La Commission sur la fiscalité et le financement des services publics a abondamment démontré la nécessité de rendre notre système fiscal plus simple, plus compétitif et plus équitable.»
«Un niveau trop élevé d’impôt sur le revenu nuit à la création d’emplois, les particuliers et les entreprises préférant limiter leurs efforts productifs ou les déployer dans des régions où ces efforts sont moins taxés. L’impôt sur le revenu des particuliers au Québec est aujourd’hui surutilisé dans notre fiscalité. Le poids de l’impôt sur le revenu des particuliers au Québec est le plus élevé au Canada. Il dépasse même le niveau atteint dans tous les pays du G-7.»

«Un tel niveau de prélèvement fiscal mine notre compétitivité et sape progressivement notre capacité de maintenir la justice sociale. »

«La réforme de la fiscalité que j’annonce aujourd’hui s’articule largement autour de recommandations de la Commission sur la fiscalité et le financement des services publics, à savoir» :
— rendre la fiscalité plus favorable à l’emploi;
— réduire le fardeau fiscal global des contribuables dès que nous aurons atteint l’objectif du déficit zéro;
— rechercher une plus grande équité entre les contribuables;
— améliorer la situation des travailleurs à faibles revenus.
Le premier volet de cette importante réforme consiste en une réduction de 850 millions de dollars de l’impôt sur le revenu des particuliers à compter du 1er janvier 1998. Cette réduction permettra :
— de réduire de 3 % l’impôt de ceux gagnant plus de 50 000 $;
— d’éliminer totalement l’impôt à payer pour 200 000 contribuables à faibles revenus; (en réalité on parle d’une baisse de 1% pour ceux qui gagnent $15,000 et moins et on oubli de dire que la hausse de la TVQ elle touchera directement le 25 % de la population qui gagne moins de $10,000.00 et qui paie aucun impôt)

Le régime actuel comporte cinq taux d’imposition, auxquels s’ajoutent deux surtaxes et une réduction d’impôt. Désormais il n’y en aura plus que trois. ( Partie et disparue la prétendue progressivité de l'impôt. Important de se rappeler que dans les annès '70 il y avait 12 paliers d'imposition.)

Financement de la réforme
Dans le contexte actuel des finances publiques du Québec, cette vaste réforme de l’impôt sur le revenu des particuliers ne peut se concevoir sans un financement alternatif, là où la compétitivité fiscale le permet. À l’exception de l’Alberta, le Québec est actuellement la province où le taux de taxe de vente est le plus bas. Le taux de la taxe de vente sera donc porté de 6,5 % à 7,5 % .
En effet, le poids de l’impôt sur le revenu tend à alourdir les coûts de main-d’oeuvre des entreprises. La taxe de vente est beaucoup moins dommageable pour la compétitivité de notre économie. (Donc ici on dit clairement que la population en payant la TVQ encourage les entreprises à payer des salaires de crève-faim, car par celle-co on vise à ce que les travailleurs n’exigent pas de hausses de salaire.)

Le relèvement du taux de la taxe de vente permet en effet d’autofinancer entièrement la réforme de l’impôt sur le revenu des particuliers . ( Donc par la taxe de vente le p'tit monde participera aux baisses d'impôts des entreprises... probablement une alternative à la simplicité volontaire, on invente la simplicité involontaire progressiste?!?!)

– Prestations de la sécurité du revenu : mettre fin à une situation inéquitable

Un contribuable qui, dans une année, reçoit à la fois des revenus de l’aide sociale et d’autres revenus, qui le portent globalement au seuil d’imposition, se trouve présentement avantagé indûment. Le fait que la portion de son revenu provenant de l’aide de dernier recours soit soustraite au fisc crée une situation injuste par rapport aux autres contribuables. À compter du 1er janvier prochain, les prestations de sécurité du revenu reçues par ceux qui ont d’autres sources de revenus imposables seront donc comptées dans le revenu total, comme l’a proposé ma collègue, la ministre d’État de l’Emploi et de la Solidarité, dans son projet de réforme de la sécurité du revenu.

***Là on va tomber dans ce qu’on a fait de réellement progressiste... mais,,, pour les entreprises :

Remboursement de 1 200 $ des taxes sur la masse salariale pour chaque emploi nouveau

Chaque emploi nouveau est précieux. C’est pourquoi j’annonce en outre que nous rembourserons 1 200 $ de taxes sur la masse salariale pour chaque emploi nouveau. Cette mesure permettra à de nombreuses entreprises qui créent des emplois au Québec de payer des taxes sur la masse salariale plus basses qu’en Ontario pour l’année au cours de laquelle elles créent ces emplois.

(Au salaire minimum, cela équivaut à une abolition totale des taxes québécoises sur la masse salariale pour les emplois nouvellement créés.)

Nous répondons là sans conteste aux attentes des partenaires du Sommet sur l’économie et l’emploi envers leur gouvernement en matière d’économie et de justice.

Ils nous ont aussi dit qu’il fallait agir sur des éléments structurels afin de positionner avantageusement le Québec pour le virage des années 2000. À cet effet, ils nous ont demandé d’agir sur : la réglementation, la conquête des marchés,

Réduire le fardeau réglementaire

Nos partenaires nous ont rappelé que les entreprises évoluent dans un environnement réglementaire qui nuit à leur compétitivité et à la création d’emplois. Notre gouvernement s’est engagé à moderniser la réglementation et élaguer celle qui est inutile. (*André Noël, «Les inspecteurs de la CSST font moins de visites», La Presse, 16 janvier 1999. Un article fort intéressant paru dans La Presse du 16 janvier 1999. On y apprends que depuis 1995 les inspecteurs de chantiers de la CSST sont encouragés à annoncer leurs visites et à prendre rendez-vous avec l'employeur plutôt que d'arriver à l'improviste. La mesure a eu un impact majeur car les dérogations signalées sur les chantiers depuis la mise en oeuvre de cette nouvelle méthode sont passées de 49 585 en 1994 à 9 891 en 1997, une diminution de 80%! Pourquoi tant de politesses afin de vérifier la sécurité d'un chantier? Mais surtout, pourquoi cette idée absurde de laisser le temps à de possibles contrevenants de rendre leur chantier «sécuritaire» pour la venue des inspecteurs?
Les visites annoncées font partie de la Nouvelle approche en prévention-Inspection (NAPI), adoptée par la CSST en septembre 1995. Parmi les effets de la mise en application de la NAPI, on note que de 1994 à 1997 le nombre de visites de chantier a chuté de 73%, passant de 48 424 à 13 229, et que les poursuites sont passées de 1 256 à 308 pour la même période. Pas étonnant alors que les amendes aient fondu, elles aussi, passant de 587 625$ en 1994 à 182 207$ en 1997!
La Nouvelle approche en prévention-Inspection, qui semble concoctée pour profiter aux employeurs au détriment des travailleurs, a de quoi inquiéter. Surtout que, selon l'article de La Presse, la NAPI a bénéficié du soutien des représentants de la FTQ au conseil d'administration de la CSST, notamment de Jean Lavallée, directeur de la FTQ-Construction! L'«adaptation» à la nouvelle économie ça veut dire aussi un syndicalisme «adapté» aux besoins des grandes entreprises?)

De nouveaux secteurs d’emploi

Former adéquatement les jeunes contribuera à résoudre le problème qu’éprouvent certaines entreprises à combler leurs besoins en main-d’oeuvre hautement spécialisée.

J’annonce à cet effet l’octroi d’un montant de 10 millions de dollars pour de la formation et des stages, notamment dans les secteurs des technologies de l’information et de l’aérospatiale. Notre action favorisera l’adaptation des compétences de jeunes diplômés aux besoins spécifiques des entreprises de ces secteurs.
J’annonce aussi la création de Centres de développement des technologies de l’information, chargés d’appuyer des entreprises oeuvrant dans des secteurs d’activité en émergence.

Ces entreprises bénéficieront d’un congé fiscal total de cinq ans :
— de taxe sur le capital;
— d’impôt sur les profits; et
— de cotisations au Fonds des services de santé.
Elles auront aussi droit à un crédit d’impôt pour l’acquisition de matériel spécialisé. Pour que des jeunes puissent bénéficier de la présence de ces entreprises au Québec, je propose un crédit d’impôt égal à 40 % des salaires versés par ces entreprises. ( Criss, je me demande encore pourquoi Landry a pas carrément décidé de payer tout simplement les jobs que les entreprises prétendaient crées)

Plan d’action en habitation sociale

Pour donner suite aux engagements du Sommet sur l’économie et l’emploi à l’égard de l’économie sociale, nous mettrons sur pied le Fonds québécois du logement social. Avec les 43 millions de dollars que nous y injecterons à chaque année, nous pourrons rendre disponibles annuellement :
— 1 200 logements pour des ménages à faibles revenus;
— 500 logements pour des personnes âgées en perte d’autonomie; et
— 120 logements pour des personnes ayant des besoins particuliers comme les femmes victimes de violence, les individus atteints d’une déficience intellectuelle ainsi que les itinérants.

— J’annonce donc aujourd’hui que notre gouvernement entend construire à Montréal, dans un court délai, une grande bibliothèque de prêt ouverte au grand public. Nous parlons ici d’un projet de l’ordre de 75 millions de dollars, dont notre premier ministre fait une priorité personnelle. ( Plein de monde crève sur les listes d'attentes en radio-oncologie et en chirurgie cardiaque et on fait de la bibliothèque LA priorité. La somme octroyée pour la bibliothèque équivaut à environ les deux-tiers du budget triennal alloué aux logements sociaux!)

Aide à la culture ou congés fiscaux pour aider le marketing des entreprises?

Ce budget annonce, d’une part, deux assouplissements à la déduction pour frais de divertissement de nature culturelle. Je rappelle que, depuis l’an dernier, ces frais sont déductibles à 100 %, plutôt qu’à 50 %, dans le calcul du revenu imposable des entreprises. J’annonce aujourd’hui que dorénavant les abonnements à des spectacles de chanson seront eux aussi déductibles à 100 %, tout comme les abonnements à des concerts ou à des spectacles d’opéra, de théâtre ou de danse. ( Tant qu'à faire imbéciles.... qui prends des abonnements à des spectacles??? Mr et Mme tout le monde?)

Contrer l’évasion fiscale et le travail au noir

Au terme de leurs consultations, les membres de la Commission sur la fiscalité et le financement des services publics ont été clairs sur la question du travail au noir et de l’évasion fiscale. Ils ont écrit : « ... les citoyens souhaitent que le gouvernement s’attaque vigoureusement et rapidement à ce problème avant que les conséquences ne soient irréversibles ».

Depuis deux ans, notre gouvernement a entrepris une série d’actions dans ce domaine. Avec le présent budget, nous accélérons le pas :

— nous régularisons la situation des travailleurs à pourboires La sous-déclaration des revenus de pourboires dans l’hôtellerie et la restauration est aussi un problème généralisé, que les gouvernements ont négligé. Seulement 5 % des pourboires sont déclarés, ce qui occasionne des pertes fiscales de 115 millions de dollars.
Réforme de la fiscalité locale ou l'intention du gouvernement de pelleter 500 millions $ dans la cour des municipalités.

***Autres conneries péquistes et Landryste:

Le 28 octobre 1997, Bernard Landry a dit à l'Assemblée nationale: « Ce sont les agences de crédit et les prêteurs au gouvernement qui lui dictent sa politique fiscale et budgétaire » C’est quoi alors la notion de souveraineté prônée par le Parti Québécois ? Souverain de qui et de quoi au juste ?

Alcoa a reçu un congé fiscal total de 10 ans incluant les cotisations au Fonds des services de santé. On lui a aussi consenti un prêt sans intérêt de 170 millions pour moderniser son usine. Remboursable dans 30 ans, ce prêt équivaut à un don de 150 millions. Une fois la modernisation achevée, l'effectif de l'usine passera de 1800 à 1500 personnes, soit une diminution de 300 personnes. Le 8 janvier 2004, l'entreprise a déclaré un profit net de 340 millions de dollars américains pour l'exercice 2003.)

Parizeau en 1997 a recommandé de privatiser Hydro, ce qui permettrait selon ses dires « aux investisseurs québécois d'acquérir des actions d'Hydro, eux qui actuellement sont obligés d'aller sur le marché américain pour investir à la bourse. Or, Hydro offre un excellent potentiel. Ce serait un bon placement ». Si Hydro-Québec est un si bon placement, c'est quoi l'idée de vendre puisque ça rapporte à la collectivité en plus de nous garantir des tarifs inférieurs à partout en amérique du nord? Et dire qu’il y en a encore pour proclamer Parizeau comme étant le plus grand québécois!!!!

En 1998 Landry disait ceci pendant que le monde ordinaire mourait sur les listes d’attentes: « La population souffre, c'est vrai. Plusieurs groupes ont souffert. Mais la consolation, c'est d'assainir les finances publiques du Québec. L'opération n'est pas terminée, mais elle est en bonne voie. Et l'espoir est bon ».

Le 13 octobre 1999, Landry expliquait au Journal de Montréal pourquoi investir sur le marché boursier par l’entremise de la SGF était plus important qu’investir en santé: « La Société générale de financement (SGF), une société d'État québécoise, fait des placements, n'est-ce pas. Ce n'est pas comme dépenser de l'argent pour un hôpital ou pour une école. La SGF rapporte aux contribuables, tandis que dépenser pour un hôpital hélas ! ça ne rapporte pas. C'est juste bon pour palier à des difficultés de la vie, à des détresses. C'est vrai que cela peut être difficile à comprendre pour les gens ordinaires. Moi, c'est mon devoir d'expliquer et c'est celui des journalistes de faire de même».(Comme la santé est une dépense d'épicerie aux yeux de Landry, on comprend mieux pourquoi il avait préféré investir les $841 millions versés par le gouvernement fédéral destinés à la santé en Ontario, à la banque Toronto Dominion que de le dépenser dans le réseau de santé!)

Bien avant le bouffon à Charest le PQ souhaitait des producteurs d’électricité privés. Le 11 juin 1998 le ministre Guy Chevrette, du temps qu'il était aux Ressources naturelles en communion parfaite avec Bernard Landry, faisait parvenir une lettre à la Régie de l'énergie demandant un avis sur la quote-part qu’on pourrait réserver à la petite production hydroélectrique privée dans la production d'Hydro-Québec. Le gouvernement tentait de relancer le programme afin, selon ses propres dires, de «relancer et soutenir l'industrie». N’est-ce pas aussi le PQ qui a nommé Bernard Lemaire de Cascades, petit producteur privé, à la tête d’un comité de dérèglementations?

Un p’tit tour en 1999 !
Même si le Québec offre le traitement fiscal le plus généreux des pays industrialisés pour les dépenses de recherche et développement, le budget Landry annoncait une « super déduction » qui, selon l'avis même du cabinet Samson, Bélair, Deloitte & Touche, (j'espère qu'on ira pas prétendre que ce cabinet est infiltré par des perturbateurs marxistes!) « bénéficiera aux entreprises qui réalisent des profits suffisants » Cette « super déduction » permettra aux entreprises ayant un actif de moins de 25 millions $ de déduire de leurs revenus 460 % des premiers 2 millions $ de salaires versés pour la recherche et développement. Une déduction de 9,2 millions $ pour une dépense maximale de 2 millions $. Pour les entreprises ayant un actif de plus de 50 millions $, le taux sera de 230 %. De l'avis même du cabinet de comptables mentionné ci-haut, « la "super déduction " aura pour effet de réduire le coût net après impôt de la recherche à 9 % alors qu'il n’était déjà que de 27 %. Ce qui veut dire qu'une entreprise qui investit 1 million $ dans la recherche et le développement ne dépense en réalité que 90 000 $, le reste étant assumé collectivement par le biais de déductions fiscales.

Puis, comme les primes annuelles à l'assurance-médicaments du Québec doublaient en l'an 2000, passant de 175 $ à 350 $, Landry a dit, le 22 février 2000, «il n'est pas question de retirer les privilèges fiscaux consentis aux multinationales pharmaceutiques». Ben oui , même si c'est principalement à cause des prix exorbitants de leurs médicaments que les gens devront payer plus cher leur assurance-médicaments publique et privée . IL est important de préciser ici que dans l’ensemble du budget de la santé, le seul point de dépense qui croit plus rapidement que le taux d’inflation c’est justement l’assurance-médicaments. Donc on légifère afin de préserver au chien le droit de morde la main des caves qui le nourrit!)

Le financement des BLEUS: 3 333 % de plus que demandé

En janvier 1999, le journal Les Affaires avait publié un texte exposant les demandes des affairistes intéressés à s'approprier les découvertes rentables . On parle ici de demandes du milieu des affaires visant à financer publiquement la privatisation des découvertes issues de la recherche universitaire. Alors que le patronat demandait 3 millions $ pour le financement des Bureaux de liaison entreprise-université (BLEUs), Landry, dans un élan de générosité tout ce qu'il y a de plus progressiste, a décidé d'accorder 100 millions $. Cette somme représente 3 333 % du montant initial demandé par le patronat. (100 millions$, même montant que ce qu’on investit dans les logements sociaux.)

Zone franche à Mirabel
Petit cadeau pour le monde des affaires, Mirabel a eu sa zone franche, son petit coin de paradis fiscal québécois complétant le terrorisme fiscal entreprit avec la mise en place des cités du Mutli Média et du Commerce électronique.

Voici ce qui se cache sous l'emballage de ces cadeaux pour les entreprises : exemptions totale d'impôt sur le revenu, de la taxe sur le capital, de la cotisation au Fonds de services de santé. Ce n'est pas tout: crédits d'impôts remboursables de 20 à 40 % sur les salaires, sur les honoraires des courtiers en douane et sur le coût d'acquisition ou de location de matériel admissible. Il faut aussi ajouter: exemption d'impôt de cinq ans pour certains spécialistes étrangers, aide financière à la construction de bâtiments, assistance aux entreprises désirant opérer en contexte de zone franche.

Pire encore certaines entreprises ont obtenu ces cadeaux sans créer une maudite job. Elles ont tout simplement changé de coin de rue.

Legeault, ex ministre de la santé et ex-ministre de l’éducation, un autre progressiste en puissance. Alors qu’il était ministre de l’éducation, enroulé dans la serviette budgétaire Landry et après avoir fait payé des frais à ceux qui redoublaient, que disait-il aux étudiants lors de ses visites dans les CEGEP et les universités ? Je me permettrai de le citer : « Faut vous faire à l’idée que la sécurité d’emploi ça n’existe plus, c’est fini ce temps-là . Il vous faut vous habituez à être mobile et accepter le fait que vous serez appeler à changer d’emploi souvent dans le futur. Faut vous habituez à l’insécurité.» Et dire qu’aujourd’hui ça ose se prétendre le plus progressiste au sein du PQ avec l'autre bronfée au foulars, Pauline Marois! On est mal parti en criss!

Et pour terminer la pire des citations de Landry (budget 2000) :

Après avoir dit qu’on doit prendre comme exemple l’Irlande, et en parlant de l’aide apportée ici aux entreprises ( il est important ici de savoir qu’en plus de la multitude de congés fiscaux accordés aux entreprises faisant en sorte que plus de 150,000 d’entre elles ne payaient pas une maudite cenne d’impôts et que seulement les 20 plus gros reports d’impôts totalisaient la somme de plus de 11 milliard $ ) il ajouta « on aimerait faire plus mais nous le pourrons seulement lorsque nous serons souverain!

C’est cela le genre de souveraineté qu’espère le PQ ,,, du monde malade qui crève pendant que les entreprises pêtent des records de profits et remplissent les poches d’un actionnariat de gangsters ?

Faut être mauditement déconnecté de la réalité du monde ordinaire, de la MAJORITÉ du monde en fait ( 80% de la population du Québec dispose de revenu inférieur à $30,000. annuellement: chiffres fournis par Yves Séguin) pour oser qualifier Landry ou qui que ce soit ayant fait parti du cabinet ministériel péquiste d'homme ayant servi l'intérêt de la population. On a servi les intérêts de la finance , des entreprises et des cartels financiers de tout acabits . That's it!

Pierre Gravel


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Subject: 
Lâchez pas!
Author: 
internationaliste
Date: 
Fri, 2005-09-02 13:39

Vive les réductions d'impôts pour les plus riches et les entreprises et vive l'imposition des prestations d'aide sociale! Vive les coupures sauvages en santé et en éducation qui ont mis à mal sérieusement ces deux systèmes et dont on souffre encore des répercussions aujourd'hui. Tout l'exposé que tu nous as servi n'est que de la langue de bois bureaucratique et capitaliste.

PQ, PLQ, ADQ
Mêmes salauds, Même combat!


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Subject: 
mon exposé est capitaliste???? Relis en entier S.V.P !
Author: 
fccberthier
Date: 
Fri, 2005-09-02 17:26

Relis en entier S.V.P internationaliste!

Si tu relis comme il faut tu verras que j'ai relevé divers extrait d'un discours du budget de bernard Landry et j'y apporte mes commentaires ici et là, commentaires qui sont loin , très loin d'être complaisante à son égard. Je ne comprends même pas comment tu peux arriver à qualifié mon exposé de '' bureaucratique et capitaliste'', alors qu'il le dénonce noir sur blanc.

Pierre Gravel


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Subject: 
Mea culpa
Author: 
internationaliste
Date: 
Mon, 2005-09-05 13:04

Vous avez raison j'ai fait une confusion entre vos informations très pertinentes et intéressantes et le message du péquiste. J'ai été trop vite sur le "piton" comme on dit au Québec. Désolé! Merci de m'avoir ramené à l'ordre.

Internationaliste


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Subject: 
intéressant
Author: 
mihelich
Date: 
Fri, 2005-09-02 20:53

Contribution extremement documentée monsieur Gravel. Nous ne sommes probablement pas sur la même ligne, mais c'est bien de voir quelqu'un qui cherche et qui présente des faits. C'est ca l'échange. Merci.
Un fro


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Subject: 
Peut-être pas sur la même ligne mais....
Author: 
fccberthier
Date: 
Sat, 2005-09-03 20:15

Bonsoir mihelich,

j'ai lu et relu votre première opinion posté un peu plus en bas. Nous ne sommes peut-être pas sur la même ligne comme vous dites mais je suis persuadé que nos préoccupations sont similaires.

L'aveuglement volontaire, exprimé dans sa forme la plus élevée d'agenouillement cérébral toujours encline à endosser des justifications issues de contextes pré-fabriqués est une chose qui m’exaspère. Vous semblez avoir la même répulsion vis à vis ''l'aplat-ventrisme'' règnant actuellement. Je vous en félicite donc!

Devant cet entêtement presque généralisé à ne pas voir que tout fonctionne tout croche, que tout est pourri et que nous nous dirigeons vers une véritable tragédie sociale et ce , non pas seulement ici mais à l'échelle de la planète... il y a de ces jours où je me demande qui du tétard ou de l'être humain est la bestiole la plus évoluée intellectuellement parlant ?! (Je sais déjà cependant qui est la plus dangereuse)

Tout de même stupéfiant de constater que plus nous évoluons technologiquement inversement nous nous appliquons à régresser en terme de capacité à saisir, comprendre et défendre l'importance de la priorité de l'humain en toute chose et ce... mille fois avant le coté économique des choses.

Quand tu es à vivre dans une société qui se crisse du genre de monde qu'elle livrera comme legs à ses propres enfants, tu es en droit de te questionner à savoir combien de temps reste-t-il encore avant que quelqu'un se lève pour dire ''C'est assez!'' et fasse en sorte que ce le soit.

Merci pour la cordialité de votre message.

Pierre Gravel


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Subject: 
Information intéressante
Author: 
internationaliste
Date: 
Mon, 2005-09-05 10:42

Un candidat à la chefferie du PQ, l'ultranationaliste et catho intégriste Ghislain Lebel, va participer en novembre prochain à un congrès pro-vie à l'Oratoire St-Joseph. Lebel est notoire pour son racisme anti-autochtone et son homophobie. Il ne faut pas oublier qu'il a obtenu les 1000 voix nécessaires pour être candidat officiel. Ghislain Lebel représente donc un courant actif au sein du PQ et ça démontre encore une fois que ce parti ne différe en rien des autres partis bourgeois et que le nationalisme, qui peut impliquer de s'opposer au droit à l'avortement pour le "bien de la patrie", est la principale préoccupation des péquistes de tout poil.

Internationaliste


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