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Abolitionnistes du monde entier : mêmes tactiques, mêmes accointances.Marie-Neige, Sunday, May 8, 2005 - 15:53 (Analyses | Femmes / Women / Mujeres | Gender (fem.; sex.) | Religion | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Marie-Neige St-Jean
Des partisanes et partisans de l’abolitionnisme en matière de prostitution, tels que Donna Hughes aux États-Unis, Indrani Sinha en Inde, Micheline Carrier et Élaine Audet au Québec, ainsi que les groupes de la droite religieuse et conservatrice, dénoncent tous le financement accordé aux groupes de défense des droits des travailleuses du sexe, généralement financés dans le cadre de la lutte au VIH-Sida. Tous affirment que ces groupes font la promotion de la prostitution et s’indignent du fait que financer ces groupes équivaut à financer la promotion de la prostitution. Il en était exactement de même dans les années 80 concernant le financement des groupes de soutien et de défense des droits des homosexuels en matière de VIH-Sida. Les gens dénonçaient haut et fort le fait que les gouvernements financent ces groupes et participent donc à faire la promotion de l’homosexualité. Si les tactiques de Micheline Carrier et d’Élaine Audet en matière de lutte à la prostitution au Québec sont connues (voir le site Sisyphe), celles de Donna Hughes aux États-Unis et d’Indrani Sinha en Inde le sont moins. Le cheminement de ces dernières et leurs accointances montrent une étrange parenté de tactiques entre abolitionnistes d’ici et d’ailleurs. En voici quelques exemples. Abolitionnistes du monde entier : mêmes tactiques, mêmes accointances. Des partisanes et partisans de l’abolitionnisme en matière de prostitution, tels que Donna Hughes aux États-Unis, Indrani Sinha en Inde, Micheline Carrier et Élaine Audet au Québec, ainsi que les groupes de la droite religieuse et conservatrice, dénoncent tous le financement accordé aux groupes de défense des droits des travailleuses du sexe, généralement financés dans le cadre de la lutte au VIH-Sida. Tous affirment que ces groupes font la promotion de la prostitution et s’indignent du fait que financer ces groupes équivaut à financer la promotion de la prostitution. Il en était exactement de même dans les années 80 concernant le financement des groupes de soutien et de défense des droits des homosexuels en matière de VIH-Sida. Les gens dénonçaient haut et fort le fait que les gouvernements financent ces groupes et participent donc à faire la promotion de l’homosexualité. Si les tactiques de Micheline Carrier et d’Élaine Audet en matière de lutte à la prostitution au Québec sont connues (voir le site Sisyphe), celles de Donna Hughes aux États-Unis et d’Indrani Sinha en Inde le sont moins. Le cheminement de ces dernières et leurs accointances montrent une étrange parenté de tactiques entre abolitionnistes d’ici et d’ailleurs. En voici quelques exemples. La campagne de Donna Hugues aux USA Donna Hughes, qui enseigne au département des études féministes de l’University of Rhode Island, est la plus féroce des abolitionnistes en matière de prostitution. Elle écrit fréquemment pour le National Review . Elle a co-rédigé un article dans Washington Post avec Phyllis Chesler où elles affirmaient que le “libéralisme sexuel
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