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Manifs-répression : quand le Nicaragua se confont avec QuitoAnonyme, Wednesday, April 27, 2005 - 15:14 (Analyses)
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Managua a été hier l'épicentre de protestations étudiantes contre l'augmentation des tarifs du transport urbain en raison de la hausse des carburants. La répression a fait des dizaines de blessés et d'arrestations. La majorité des maires du pays demandent la démission du président Bolaños.
Ce qui es passe au Nicaragua fait penser à une contagion depuis l'Equateur. Hier, les violentes protestations à Managua contre le président Bolaños, dont la démission est réclamée par la majorités des maires du pays, ont fait au moins 19 blessés entre manifestants et policiers et plusieurs dizaines d'arrestations. Plusieurs milliers d'étudiants et d'habitants, ces derniers participant hier pour la première fois à la protestation, sont descendus dans les rues de la capitale pour protester contre la hausse du prix du ticket des bus urbains. La crise qu'affronte Bolaños a été aggravée par un manifeste signé par 96 des 152 maires du pays, qui lui demandent de rénoncer à la présidece en raison de son incapacité à faire face aux protestations étudiantes. Le gouvernement de Bolaños a minimisé la portée des protestations et a écarté de décréter un état d'urgence. Cela se produit à un an des élections présidentielles et législatives. |
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