|
Du soulèvement populaire à l¹autogestion en ArgentineDany, Tuesday, April 26, 2005 - 21:16 (Communiqués | Aboriginal Nations | Poverty | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor) Du soulèvement populaire à l¹autogestion Lundi 9 mai, Salle ANTI (725 côte d’Abraham), 19h30 - Contribution volontaire Présenté par :
http://clac.taktic.org Contexte argentin : le soulèvement populaire Dans ce contexte, la vague de protestations sociales qui a submergé l¹Argentine ces dernières années, fait de ce pays un exemple intéressant afin de comprendre un phénomène qui s¹avère beaucoup plus global. Au milieu d¹une crise économique et politique, l¹Argentine a été le témoin de manifestations massives qui ont abouti à la démission d¹un président en décembre 2001. La mobilisation sociale que connaît lepays depuis ces événements est plus que jamais vivante : plus de 200 usines sont aujourd¹hui contrôlées par les travailleurSEs, il existe plus de 300 micro-entreprises et coopératives gérées par des femmes et des hommes sans emploi, et un grand nombre d¹associations de quartiers ont vu le jour.MTD et occupations d¹usine : expériences d¹autogestionLes MTD sont des regroupements de travailleurSEs en chômage, les Piqueteros, qui sont nés en Argentine à la fin des années 1990. Les Piqueteros sont un mouvement très hétérogène et incluent des groupes qui ont différents principes et stratégies. Dans ce mouvement, le Komiteal est en contact avec des MTD associés à l¹autonomisme, un courant qui se veut autonome par rapport au gouvernement, aux syndicats et auxpartis politiques et qui tend vers une forme d¹organisation non-hiérarchique. Les décisions y sont prises en consensus pendant les assemblées. Les usines autogérées par les travailleurSEs en Argentine constituent un phénomène nouveau dans le pays qui a pris particulièrement d¹ampleur et de force après le soulèvement populaire qui a forcé la démission du Président De la Rua en décembre 2001. Plus de 200 usines sont maintenant contrôlées par les travailleurSEs, aprèsqu¹elles aient été fermées par les propriétaires à cause de la crise économique. Ces actions sont motivées par le fait que les travailleurSEs ne voulaient pas perdre leurs emplois. La plupart sont aujourd¹hui organisées en coopératives et redistribuent les profits parmi les travailleurSEs. Caravane Argentine-Québec Elsa Gladys Montero est l¹une des membres fondatrices de la Coopérative Fénix Salud, qui a récupéré la clinique médicale Instituto de Medecina y Cirurgia Cardiovascular (IMECC) () de Buenos Aires en Argentine, et qui compte aujourd¹hui 45 travailleurSEs. Elsa y travaille depuis 27 ans. Elle a ainsi vécu toutes les étapes du processus de la fermeture de la clinique, des mises à pied jusqu¹à la récupération de ce lieu de travail. Elsa est également active au sein du Mouvement national des usines récupérées (MNER, Movimiento Nacional de Empresas Recuperadas),qui s¹organise sur la base de trois principes : OCCUPER, RÉSISTER ET PRODUIRE. Valdemar Jara, "piketero du MTD de Solano, fait partie de ce grand Le Komiteal Pour plus d¹information ou pour organiser un événement : |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|