|
DES ETUDIANTS EN DROIT ET DES AVOCATS DEPOSENT UNE PLAINTE DEVANT UNE COMMISSION INTERNATIONALE AU NOM DE L’ANCIEN PREMIER MINAnonyme, Wednesday, April 20, 2005 - 19:41
Hastings Human Rights Project for Haiti
Des étudiants en droit de Hastings College of the Law de l’Université de Californie déposeront, conjointement avec des avocats haïtiens et américains, une plainte à la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) demain 20 avril au nom de l’ancien premier ministre d’Haïti, Yvon Neptune. Contacts en Haïti: Le Bureau des Avocats Internationaux Contacts aux Etats-Unis: Institute for Justice & Democracy in Haiti Hastings Human Rights Project for Haiti Christina Iturralde POUR PUBLICATION IMMEDIATE Le mardi 19 avril 2005 DES ETUDIANTS EN DROIT ET DES AVOCATS DEPOSENT UNE PLAINTE DEVANT UNE COMMISSION INTERNATIONALE AU NOM DE L’ANCIEN PREMIER MINISTRE HAITIEN San Francisco, Californie, 19 avril 2005. Des étudiants en droit de Hastings College of the Law de l’Université de Californie déposeront, conjointement avec des avocats haïtiens et américains, une plainte à la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) demain 20 avril au nom de l’ancien premier ministre d’Haïti, Yvon Neptune. Haïti vit une situation politique instable depuis le coup d’Etat qui a renversé le Président Aristide en février 2004. Yvon Neptune, qui était le dernier premier ministre constitutionnel d’Haïti, est illégalement emprisonné depuis juin 2004. Monsieur Neptune n’est pas encore passé devant un juge, ce malgré la contrainte constitutionnelle qui exige qu’un détenu ne puisse être gardé plus de 48 heures sans autorisation judiciaire. « La détention prolongée de M. Neptune a mis sa vie en grand danger, » explique l’étudiante en droit de Hastings, Kate Orlovsky. « Il a échappé à deux tentatives d’assassinat au moins, ainsi qu’à un massacre dans la prison et à une évasion. » Le 20 février dernier, pour protester contre sa détention prolongée et les mauvaises conditions de la prison, il a entamé une grève de la faim qui s’est terminée par son hospitalisation. Sur demande du gouvernement haïtien, le CIDH fera une visite en Haïti du 18 au 22 avril 2005 pour observer la situation des droits humains. L’Organisation des Etats Américains (OEA) a donné mandat au CIDH pour évaluer la situation des droits humains dans l’hémisphère occidental et présenter des rapports. La Commission enquête sur les plaintes de violations de droits humains, fait des recommandations aux gouvernements, et réfère les cas au Tribunal InterAméricain des Droits Humains. La plainte des étudiants demande une action immédiate de la part de la Commission afin de prévenir une plus grosse menace sur la vie de M. Neptune. En plus de demander la libération immédiate de M. Neptune des liens de la détention illégale, la pétition demande une surveillance et une supervision internationales des prisons haïtiennes, ce pour améliorer leurs conditions lamentables. « Le Premier Ministre Yvon Neptune doit être libéré immédiatement, » a demandé Maxine Waters, Membre de la Chambre des Représentants et démocrate de l’Etat de Californie. « Il n’a commis aucun crime et les accusations sans fondement portées contre lui sont tout simplement des tentatives pour enlever au premier ministre toute chance d’être désigné comme candidat à la présidence. L’emprisonnement et l’assassinat des membres du parti Lavalas sont une tactique utilisée par le gouvernement illégitime pour tenir les membres du parti Lavalas hors de la course électorale en novembre prochain. Pour avoir une vraie démocratie en Haïti, il faut s’assurer que les membres du parti Lavalas, en ce compris Premier Ministre Neptune, puissent y participer pleinement et sans compromis. » « Le cas du Premier Ministre Neptune n’est rien d’autre qu’une parodie de justice, » a souligné Bill Fletcher, Jr., Président du TransAfrica Forum. « Le coup qui a renversé le président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide, a conduit à l’anarchie. L’emprisonnement du Premier Ministre Neptune sans aucune charge, ainsi que celui d’autres prisonniers politiques, font état du climat de vengeance et d’intimidation qui prévaut depuis le coup. Il n’y a aucune preuve que le soi-disant gouvernement intérimaire a l’intention de donner une vraie justice au premier ministre Neptune, même s’il serait à même de le faire. Considérant les bandits armés qui parcourent le pays en hordes barbares, les gangs que le gouvernement intérimaire n’arrive pas à contrôler, il n’y a aucune raison de croire que le Premier Ministre Neptune puisse être jugé convenablement et impartialement. Il doit être libéré immédiatement. » La pétition sera déposée par le Projet des Droits Humains de Hastings pour Haïti conjointement avec les avocats de l’Institut pour la Justice et la Démocratie en Haïti (IJDH) et le Bureau des Avocats Internationaux (BAI). Pour obtenir de plus amples informations ou une copie de la plainte, visiter le site web www.ijdh.org ou contacter: Notes à l'intention des journalistes: L’Institute for Justice & Democracy in Haiti (IJDH) travaille avec le peuple haïtien dans sa lutte non violente pour le retour et la renforcement de la démocratie constitutionnelle, la justice et le respect des droits humains, en divulguant des informations objectives sur la situation des droits humains en Haïti, en poursuivant les cas judiciaires, et en coopérant avec les groupes de solidarité et de droits humains en Haïti et à l'étranger. Le Bureau des Avocats Internationaux (BAI) représente les victimes de violations de droits humains dans les tribunaux haïtiens. Un dossier très réussi du BAI est jusqu'à présent le massacre de Raboteau, qui a vu la condamnation de cinquante-trois accusés, en ce compris des chefs militaires et paramilitaires de la dictature allant de 1991 à 1994. BAI a été créé en 1995 et a son bureau principal à Port-au-Prince, Haïti. ? |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|