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Equateur : répression en direct, 1 mortAnonyme, Wednesday, April 20, 2005 - 00:51 (Analyses)
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En direct (en espagnol) avec Radio Luna : http://www.radiolaluna.com/ Un journaliste est mort asphyxié par les gaz des forces de l'ordre Une manifestation pacifique de 30 000 personnes qui a demandé la démission de Gutierez a généré une féroce répression. 22h30 : la répression continue dans le centre historique de Quito. Julio García reporter-fotographe chilien résidant en Equateur est mort suiite aux gaz. 23h : sur radio luna, témoignage d'une enseignante d'une université privée de Quito frappée par 20 policiers. commentaires de la répression en direct diffusée par la télévision locale. 15 blessés. 4 000 policiers en action. 23h10 : Radio Luna demande à ses correspondants de quitter la rue pour ne pas ajouter de morts à celle du journaliste chilien. Le journaliste chilien s'était exilé en Equateur sous Pinochet. 23h20 : un journaliste de radio luna demande une ambulance pour un blessé. Un témoignage d'un médecin : "à 20h30, on est arrivé sur la place et la police nous a entouré et nous ont lancé des gaz aux corps, Julio García prenait des photos, est tombé deux fois, des enfants vomissaient et le journaliste n'a pas pu s'en aller". A 22h30, le bilan est de 23h45 Dans le centre de Quito les gens restent sur place, la police tire des gaz de temps en temps. Un homme lance un appel aux élèves de Quito de ne pas assister aux cours demain. A la télévison nationale, canal 10, ils disent que Julio García est mort par un infarctus. En direct : on entend les détonations, une femme crit "nous voulons la paix". "le fiscal est à l'hopital mais il faut un médecin légiste pour l'autopsie de Julio García". Des témoins font état que le ministère des affaires sociales a préparé dans un de ses batiments des stocks de riz, de sucre, d'huile, de thon pour acheter les indigènes qui vont arriver à Quito demain. Des témoins disent que la police EST EN TRAIN D'UTILISER DES ARMES A FEU. 23h35 : une femme de 15 ans vient d'arriver a la radio pour informer de la répression dans le centre. Une femme, au téléphone, réfugiée dans le sud de la ville, en pleurs, parle de répression terrible dans le centre, de nombreux véhicules, d'une quantité énorme de gaz tiré directemnnt sur le corps, demande aux indigènes de ne pas rentrer dans la ville parce qu'il va y avoir un massacre. La télévision informe qu'il y a de sérieux affrontements dans la ville avec énormément de gaz tiré mais que les gens ne s'en vont pas. Témoignage de quelqu'un qui dit que la police voulait tuer en tirant les bombes lacrymogéne directement aux corps. En direct le maire de Quito informe d'un plan de blocage de la ville des gens qui soutiennet à Guttierez, que ceux ci ne doivent pas tenter de rentrer dans la ville. Nous allons combattre les hordes qui viennent offendre Quito. En direct du centre quelqu'un demande aux gens de venir avec des torches pour éteindre le gaz. Le préfet de Quito en direct : nous avons coupé la circulation aux entrées de la ville. Il dit que les aliments qui vont etre distribués aux indigènes proviennent des repas des cantines scolaires. Ce qui se passe est que Guttierez cherche le soutien des indigènes qui doivent venir le soutenir dans Quito demain. Cette nourriture est leur récompense. Fotos : http://news.bbc.co.uk/hi/spanish/latin_america/newsid_4463000/4463485.st... Témoignage : "ce fut une embuscade, j'ai appris a marcher sans voir mes pieds, les gens ne savaient pas ou ils allaient, j'avais une femme et des enfants a mes cotes et je ne sais pas ce qu'ils sont devenus". Une femme, journaliste : "avec mon mari nous étions en voiture et ils ont essayé de nous tuer en nous foncant dessus" Une jeune dénonce la cobardia de la police, demande de ne pas aller en cours, de bloquer la ville avec les voitures. un fotographe du centre historique : "on prenait des fotos et la police est rentrée chez nous voler les appareils". Un rendez-vous est donné à 10 h du matin à l'ambassade du Chili, pour organiser la mobilisation. 0h35 : Le régiment de cavalerie va être utilisé dans le centre de Quito. Un femme : "la police nous a tendu une embuscade en nous entourant et en nous tirant des bombes directement sur le corp, mon compagnon a disparu" (elle donne son nom, étudiant de la université). Le haut Commandement militaire va donner une conférence de presse au ministère de la Défense dans les prochaines heures. Des taxis suspects sont arrivés pour empecher les gens de courir. A la tv, il est diffusé des images de la répression, des gens à terre. 0h38 ATTAQUE DE LA POLICE DS LE CENTRE DE QUITO pour faire partir les manifestant vers le nord. Quelqu'un demande a la mairie (contre Guttierez) de ne pas nettoyer les rues demain pour que tout le monde voit les traces de la répression. Une bombe lacrymo est tombé au milieu d'ambulances qui soignaient les blessés. Malgré les charges policières les gens ne rétrocèdent pas. A la TV un porte parole du gouvernement dénonce une tentative de coup d'état contre Guttierez en disant que les forces arméees soutiennent le régime.
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