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FRANTZ OMAR FANON : LEçONS URGENTES POUR LA RéVOLUTION BOLIVARIENNE

franz, Saturday, April 16, 2005 - 20:02

Franz J. T. Lee

Texte en anglais en ligne le 29 mars 2005 sur le site Vheadline.

Traduit de l’anglais par Gérard Jugant

Dans un texte précédent publié sur Vheadline nous avions traité du concept idéologique de "race", de ses implications globales sur des termes comme "fascisme", "racisme" ou "préjugé racial", des racines historiques du racisme oligarchique au Venezuela, de sa signification après la révolution capitaliste démocratique-bourgeoise globalisée, de sa sublimation coloniale, psychologique dans la communication de masse, dans la moralité, l’éthique, l’esthétique, la politique, l’idéologie et la religion au Venezuela, en Amérique latine et ailleurs.

Il y a une quarantaine d’années, dans le contexte des luttes révolutionnaires armées contre l’hégémonie globale métropolitaine, Frantz Omar Fanon nous a expliqué en Amérique latine la relation idéologique entre Capitalisme et Racisme, spécialement la supération transcendantale de la Révolution Sociale vers l’Emancipation Globale.

Nous avons indiqué, dans nos analyses antérieures, que la Discrimination Sociale, le "complexe d’hégémonie" nord-américain, ses syndromes de "Spectre de Domination Totale" et de "Contrôle de l’Espace" transmis comme racisme oligarchique et "supériorité de la race" au Venezuela... comme généré par le procès de travail trans-historique, capitaliste, impérialiste, aliénant, comme le troisième élément de base de sa quintessence infra-humaine... n’est rien d’autre que l’image et le reflet idéologique superstructurel de la division internationale du travail du Marché Mondial, de l’existant, des relations sociales ratifiées constitutionnellement de la propriété privée de l’économie des moyens de production et de communication de masse.

Dans ses travaux de réputation mondiale, Frantz Fanon a clairement mis en évidence qu’il n’y a pas de Capitalisme, pas d’Accumulation du Capital, sans Racisme, qu’il n’y a pas de Racisme sans Capitalisme. Au Venezuela, comme objectif social inaliénable de la Révolution Bolivarienne, afin de réussir à réaliser "Notre Socialisme" (Chavez),... afin de nous émanciper nous-mêmes du Capitalisme sauvage "néo-libéral" oligarchique, impérial de l’Entreprise Etats-Unis... pour éliminer le Racisme avec succès, il n’y a pas d’autre alternative que d’annihiler le Capitalisme lui-même à l’échelle mondiale.

Comme Fanon l’a indiqué dans "Les Damnés de la Terre", vous ne pouvez pas empoisonner le mamba noir par son propre venin réformiste, vous ne pouvez pas éliminer le Capitalisme par ses propres inventions productives et reproductives, avec les buts et objets de l’intra-systémique Révolution Française démocratique bourgeoise, buts accomplis par la GLOBALISATION.

Vous ne pouvez pas servir le Christ et Mammon. Vous ne le pouvez pas même dans les époques décisives de renaissance révolutionnaire, et surtout pas dans les réalités actuelles transitoires, trans-volutionnaires, trans-historiques.

Comme il le fait depuis des siècles le requin Yankee tranchera immédiatement notre petit doigt latino-américain sollicitant une réconciliation réformiste et un dialogue démocratique. Fanon nous a catégoriquement enseigné ce truisme simple, intrinsèque, essentiel de l’Emancipation Humaine authentique.

Révolution Mondiale Permanente, Socialisme, condition sine qua non de l’Emancipation Humaine Globale, de la Création Créative Humaine Libre.

En outre, Fanon nous a prévenu qu’avec le "ravalement" réformiste, intra-systémique, social d’une culture capitaliste globale agonisante, avec plus de redistribution "libertaire, égalitaire" de la richesse, des profits, des valeurs d’échange, des biens et "revenus", avec une "justice sociale" militaire, globalisée, avec la construction de nouvelles "classe moyennes" enrichies... ce qui présuppose abaisser les classes laborieuses et augmenter les classes parasitaires, avec des alliances politiques entre "Capital et Travail"...nous sommes en train de creuser nous-mêmes nos propres tombes de classe ouvrière en réalisant l’ALCA et son correspondant pour l’Afrique, le NEPAD (Le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique), avec en son épicentre Nelson Mandela et Thabo Mbeki déjà tombés comme victimes tragiques "systématiques" de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.

.Maintenant, qu’a fait le Racisme de l’ "Etre Humain" colonisé, avec le maître-esclave puntofijiste (du Pacte de Punto Fijo, Pacte de gouvernabilité conclu en 1958 au Venezuela entre les partis au service de la bourgeoisie et du grand capital : AD, COPEI et URD. Le parti communiste en était exclu. Ce Pacte a verrouillé la vie politique jusqu’en 1998, Ndt) toujours existant, la mentalité capitaliste-travailleur au Venezuela, à laquelle fait allusion Sartre dans son Introduction aux "Damnés de la Terre" de Frantz Fanon ?

La question centrale renvoie à la conscience de classe révolutionnaire, pas seulement en Algérie et en Afrique, mais aussi au Venezuela et en Amérique latine. Il s’agit par exemple de déterminer... en dépit du fait que très peu de camarades parlent officiellement de la lutte de classe au Venezuela... si de fait les masses vénézuéliennes lors du "Caracazo" (1989) et du "Coup Militaire" (2002) ont eu une action consciente de classe dans un sens révolutionnaire radical dans les deux cas, ou dans l’un ou l’autre, ou même dans aucun des cas.

Pour répondre scientifiquement à cette question impérieuse, une psychologie révolutionnaire au sein d’une théorie émancipatrice serait nécessaire, ce qui ne peut évidemment pas être élaboré ici.

Cependant, pour contrer la discrimination sociale, sous toutes ses formes, pour développer une nouvelle théorie révolutionnaire, une théorie de l’émancipation, Fanon proposait déjà une Psychologie Nouvelle des Rapports Coloniaux.

Ses nouvelles idées révolutionnaires sur la Psychiatrie et la Nature de la Thérapie sont exposées dans ses fameux écrits : Peau noire, masques blancs, Paris, 1952, Les Damnés de la Terre, Paris, 1961, Pour la Révolution Africaine, Paris, 1962.

Néanmoins, pour expliquer les Nouvelles Théories et Praxis de Fanon, son "Nouveau Socialisme", comme dans le cas de Simon Bolivar et d’Hugo Chavez Frias, nous ne pouvons séparer la Science de la Praxis de la Philosophie Théorique, de leur vraie vie, de leur contexte historique réel. Très brièvement, pour ceux qui ne connaissent pas encore Fanon, nous allons souligner les éléments les plus importants de sa vie historique.

FRANTZ OMAR FANON, le Psychanalyste et Philosophe Social Antillais, est né en 1925 en Martinique française, et il est décédé le 6 décembre 1961 à Washington DC.

C’est en Martinique puis en France qu’il reçoit son éducation de base. Il sert dans l’Armée Française, au côté de Senghor, durant la Seconde Guerre Inter-impérialiste Mondiale, avant d’achever ses études de médecine à l’Université de Lyon. Il est ensuite affecté en Algérie où, entre 1953 et 1956, il dirigera le Service de Psychiatrie de l’Hôpital de Blida-Joinville.

Dès 1954, il adhéra au mouvement de libération et 2 années plus tard il deviendra Rédacteur en Chef du célèbre journal El Moudjahid, édité à Tunis. Avec la constitution d’un "Gouvernement Provisoire" en 1960, Fanon devient Ambassadeur au Ghana.

Faisons ici quelques remarques au sujet de ses 2 textes principaux, écrits entre 1952 et 1961.

Peau noire, masques blancs reflète ses frustrations personnelles à l’égard du système colonial et discriminatoire raciste. Très tôt Fanon en est venu à la conclusion qu’il devait savoir, qu’il devait comprendre sa propre essence, son propre être, et comment le monde le voit. C’est pourquoi il devint écrivain, un écrivain de l’essence, un écrivain de science politique.

Cet antique "Connais-toi Toi-Même !" est pertinent pour la Révolution Bolivarienne, c’est l’origine d’une conscience individuelle de classe, d’une conscience finale ouvrière de classe révolutionnaire.

.Il nous enseigne que faire, que penser dans nos Cercles Bolivariens révolutionnaires, dans nos Missions et dans nos Projets Sociaux Endogènes.

Fanon a voulu se servir de l’écriture pour comprendre les absurdités du monde dans lequel il vivait et les possibilités de sa rationalisation.

Il voulait non seulement communiquer aux autres, mais permettre à chacun de communiquer son expérience ordinaire, pour faire la révolution, pour créer l’émancipation. Dans ce processus il se trouvait, précisément comme nous le sommes aujourd’hui, confronté à la Guerre Globale et Globalisée de l’Information, aux Mystifications Conspiratrices, aux Mensonges énormes, sur fond de Discrimination Sociale et de Racisme.

En tant qu’Antillais, en tant que Vénézuélien, que Martiniquais, "blanchi" par le colonialisme sans vergogne, mais "noir" dans l’oeil bleu aristocratique du "Colon", du colonisateur, des oligarches, ainsi que dans les yeux sombres et pleins de haine des colonisés, il entendait analyser psychologiquement, idéologiquement, les racines du mal, du Racisme, et développer une véritable "panacée’ révolutionnaire contre cette situation sociale critique de l’humanité.

A l’âge de 27 ans Fanon publia Peau noire, masques blancs, sa vision du monde ayant déjà dépassé les simples rapports humains, la simple explication d’événements isolés. Sa pensée philosophique devint plus complexe, plus compliquée, plus théorique, elle empruntait intellectuellement la seule voie permettant de saisir les complexités coloniales et le social universel.

De la même manière que nous avons appris avec Simon Bolivar, nous devrions apprendre avec Fanon à éradiquer, enfin, cette haine qui nous a été inculquée contre la théorie, à éliminer nos idéologies favorites, nos doctrines et dogmes religieux, notre faiblesse intellectuelle, notre concrétisme mental et notre peur de la philosophie "tour d’ivoire".

En fait, dans la très sanglante lutte armée révolutionnaire, Fanon trouvait le moyen de réfléchir en profondeur. Il étudiait la "Phénoménologie de l’Esprit" de Hegel et "L’Être et le Néant" de Sartre.

Dans les Universités Bolivariennes, pour démarrer humblement, il serait vivement souhaitable pour tous les camarades d’étudier consciencieusement ces textes, outre le Capital de Marx et nos penseurs "dépendants" d’Amérique latine.

Alors que le Président Chavez a déjà lu pour sa part la "Révolution Permanente" de Trotsky, nous n’avons aucune raison de ne pas en faire autant, de ne pas nous mettre à philosopher par nous-mêmes.

A quels résultats philosophiques pré-cognitifs, cognitifs et rétro-cognitifs ont abouti les efforts intellectuels et rationnels de Fanon ? Un résultat de ses études psychologiques, économiques politiques et sociales, comme dans l’esprit révolutionnaire actuel du Président Chavez au Venezuela, ainsi que déjà mentionné, a été de poser le principe de vrais sentiments de solidarité pratique parmi les "colonisés" : il a analysé leur "fausse" identité, les "racines" falsifiées de leur identité, et fait ressortir l’insoutenable exploitation capitaliste et la dépossession sociale.

En outre, il a fait remarquer que ce qu’on désigne par individu n’existe que dans un lien social pris dans une énorme TOILE, que ni Marx ni Freud n’avaient, ou ne pouvaient décrire dans sa subtilité suprême. Comme beaucoup d’autres, ils n’ étaient pas concernés par ces "noirs", ces "coolies", ces "chameliers", par leur "psyché", par leurs conditions de vie et leurs problèmes. Cette troisième classe du "Tiers-Monde" "parlant mal", ces sales et infectes "bêtes de somme" étaient simplement sans valeur d’un point de vue psychologique et philosophique, leurs "instincts animaux" ne servant pas à la "Philosophie" démocratique, bourgeoise ou aristocratique (Voir Voltaire, Montesquieu, Hegel, et même Marx et Engels).

Quelle méthode de libération propose Fanon aux Bolivariens actuels dans l’urgence révolutionnaire ?

Une chose très simple, mais très réaliste. Il considère les relations entre "colonisés" et "colonisateurs", entre maîtres et esclaves, entre capitalistes et ouvriers, entre Cisneros (grand capitaliste vénézuélien, propriétaire d’un groupe de presse, Ndt) et les "ramasseurs de boîtes métalliques", comme procédant d’un système global rigide. Pour les "ouvrir", il propose une métamorphose révolutionnaire de ces relations de base. Cela implique, individuellement, une action constante et un processus de pensée, de conscience, de théorie révolutionnaire, et non pas d’idéologie, et le développement permanent de nouvelles subjectivités, objectivités et "trans-jectivités" émancipatrices.

Peignant un tableau détaillé Rembrandtesque... pensons aux coopératives révolutionnaires au Venezuela... il insistait pour qu’un nouveau processus de redécouverte collective soit lancé, hors de l’influence de l’éducation capitaliste coloniale ou de l’histoire impérialiste, opérant une révision et une réévaluation de notre propre passé, dans lequel toutes les classes opprimées, dominées et discriminées s’engageraient, afin de découvrir un système monstrueux de conquête globale, de vol, de pillage et de mensonges, qui doit être détruit par tous les moyens nécessaires, incluant la violence émancipatrice, afin de paver la route vers l’homme/la femme nouv-eau/elle, qui serait conscient/e de lui/elle, et qui assumerait une nouvelle identité émancipée.

Cela, décrit aussi par Che Guevara comme "L’Homme Nouveau", devrait être la quintessence révolutionnaire de tous les efforts éducatifs vénézuéliens, de nos missions, de nos écoles et universités.

Cependant, pour en venir à la partie essentielle du fameux classique de Fanon, comment explique t-il la violence émancipatrice d’auto-défense ?

Que suggère t-il dont nous devrions nous inspirer pour contrecarrer l’éternelle menace terroriste et fasciste nord-américaine ?

Contre la corruption globale et globalisée, les intrigues, les complots, le génocide, la manipulation, l’endoctrinement, le contrôle mental, Fanon, pour libérer l’Algérie, l’Afrique et tout le "Tiers-Monde", individuellement et socialement, dans ses Damnés de la Terre, se fait l’avocat de l’auto-défense, de la contre-violence révolutionnaire, comme remède à tous les dommages physiques et psychologiques causés par le colonialisme et l’impérialisme à une échelle globale.

Pourquoi Fanon débouche t-il sur cette solution émancipatrice radicale ?

Fanon était convaincu que la résistance révolutionnaire violente, à savoir, l’auto-défense émancipatrice, était l’unique moyen pour des millions de paysans pauvres, le lumpenprolétariat et les travailleurs de peine d’Afrique d’en finir avec l’impitoyable exploitation coloniale, la répression, les traumatismes culturels, psychologiques et d’aliénation. Il explique que la lutte armée révolutionnaire est "une force purificatrice. Elle libère l’indigène de son complexe d’infériorité, de son désespoir et de son inaction. Elle le libère de sa peur et rétablit son estime de soi".

Il ajoute dans sa conclusion : "Je n’espère pas être la victime de la Ruse d‘un monde noir.

Ma vie ne doit pas être consacrée à faire le bilan des valeurs nègres.

Il n’y a pas de monde blanc, il n’y a pas d’éthique blanche, pas davantage d’intelligence blanche.

Il y a de part et d’autre du monde des hommes qui cherchent.

Je ne suis pas prisonnier de l’Histoire. Je ne dois pas y chercher le sens de ma destinée.

Je dois me rappeler à tout instant que le véritable saut consiste à introduire l’invention dans l’existence.

Dans le monde où je m’achemine, je me crée interminablement". (Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs, 1952).

Laissons de côté ses expériences personnelles pour le moment... les nombreuses tentatives de l’assassiner, qui sont déjà des raisons suffisantes pour en venir à de telles conclusions "radicales"... sa thèse sur l’émancipation, telle qu’il l’exprime dans les notions d’effet cathartique de la contre-violence, de "force purificatrice", de "pardon royal", était que la décolonisation, l’émancipation, ne peut pas être victorieuse si les "damnés" ne s’emparent pas, d’abord, du pouvoir politique des "colonisateurs", par la violence armée, par la lutte de libération populaire, si chaque individu ne participe pas à ce processus de guérison, en détruisant lui/elle-même les maux du colonialisme et de l’impérialisme, les relations sado-masochistes, les complexes d’infériorité, l’auto-agression, l’envie des privilèges coloniaux, les relations maîtres-serviteurs, la mentalité d’esclave, etc. C’est seulement alors que l’émancipation économique et sociale peut être effectivement engagée.

Ici, il insiste pour que chacun puisse manger un morceau de cette pomme amère capitaliste, pour trouver, pour identifier, pour connaître soi-même, pour découvrir la preuve révolutionnaire en mangeant tout seul l’aigre pudding raciste (néo-)colonial. Ainsi, les racines de la lutte de classe sociale révolutionnaire peut se nourrir sur un terrain émancipateur fertile, en Afrique, en Asie, en Amérique, au Venezuela, et partout.

Il n’y a pas d’autre moyen pour séparer scientifiquement, à l’intérieur de la Révolution Bolivarienne elle-même, l’ivraie obsolète, puntofijiste, réactionnaire, contre-révolutionnaire,... nationalement et internationalement déjà dans un état avancé de décomposition historique... du bon grain salutaire, germinatif, non contrôlé génétiquement ni mentalement.

.C’est appliquer une analyse de classe, la lutte de classe, à la Révolution Bolivarienne elle-même.

.C’est aussi la "force purificatrice", l’ "effet cathartique de la contre-violence", la purification émancipatrice de la Révolution Bolivarienne.

.C’est l’authentique, la vraie Révolution dans la Révolution.

En conclusion, en ce sens, Fanon a décrit notre monde (néo-) colonial actuel en Amérique latine et ailleurs, comme une réalité manichéenne, comme une structure compartimentalisée, dans laquelle les produits coloniaux d’importation européens et nord-américains, les systèmes bureaucratiques, judiciaires et religieux corrompus ont provoqué, et provoquent toujours des ravages sur nos corps, nos cerveaux et nos esprits.

Ce sont les vrais dangers sociaux qui menacent l’avenir de la Révolution Bolivarienne.

En même temps il a critiqué le Marxisme, qui n’a pas analysé et qui a échoué à inclure les "classes damnées", les peuples "barbares et semi-barbares" dans sa théorie et dans sa praxis émancipatrice. Nous ne devrons pas commettre cette erreur, elle serait fatale à notre existence même.

Enfin, pour plus de détails, pour des études plus approfondies au sujet des questions que nous avons abordé, dans son travail "Pour la Révolution Africaine", Fanon a expliqué les éléments spécifiques de l’application de sa théorie révolutionnaire de contre-violence, d’organisation de la lutte globale de libération.

Traduit de l’anglais par Gérard Jugant

Franz John Tennyson Lee, PhD (Université de Franfort), Auteur, Professeur Titulaire de la Chaire de Philosophie et Science Politique de l’Université des Andes à Mérida (Venezuela).

http://www.franzjutta.com

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Translated by: Simon Bolivar: boli...@yahoo.fr



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