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Un abus chez Loblaw

Evelyne Bertrand, Saturday, April 16, 2005 - 17:08

Une employée de chez Loblaw est exploitée. Voici l'histoire.

Une employée de chez Loblaws Trois-Rivières rue des Forges, est obligée, des fins de semaines durant, de rester debout pendant des heures à tendre aux consommateurs des produits à goûter.
Aujourd'hui, j'ai surpris la petite française, Lausianne, épuisée, à proposer des ananas coupés et présentés dans une assiette, aux consommateurs. Elle se tenait dans l'entrée du Loblaw, et s'approchait des clients, en tenant l'assiette à hauteur de ses épaules, dès que ceux-ci franchissaient la porte d'entrée du magasin.
Au lieu de rester au kiosque de présentation des aliments à attendre que le consommateur s'approche.
J'ai été me plaindre au patron de ce Loblaw. Il a nié que la française puisse être exploitée de quelque manière que ce soit. Il s'est même permis de rajouter que "j'étais la première personne à me plaindre".
C'est vrai qu'on est habitué à entendre des plaintes concernant les mauvais traitements aux animaux. Les humains eux ? Ha!
Méchant concept de pub que d'obliger une Francaise à harceler les clients, dans le sens où la Françe est reconnue pour ses produits hautement gastronomique...et aussi pour le "mauvais caractère" de ses habitants. Pourtant, même les Français ne méritent pas un si mauvais traitement.
Cette facon de faire est inexcusable, tient de l'exploitation, et demande des efforts physiques que même un salaire plus élevé parviendrait difficilement à compenser.



Subject: 
+0
Author: 
PML
Date: 
Sat, 2005-04-16 17:39

Désolé, je ne suis pas en mesure voter sur cette soumission. Exploitation? Oui je comprend l'idée que l'emploi salarié est l'exploitation, mais elle peut toujours quitter son emploi? Elle n'a pas un boulet au pied.

Anyway, mes opinions m'empêche de voter pour ou contre.


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Subject: 
a bien y penser
Author: 
Evelyne Bertrand
Date: 
Mon, 2005-04-18 10:32

Si tu réfléchissais un peu, tu te poserai 2-3 questions fondamentales:

1- si tous les employeurs commencent à demander la même chose à leur employés, la pratique a t-elle fini par se répandre?

2- si la fille a le choix de contester ses conditions de travail en s'en allant ailleurs, et qu'ailleurs, c'est non seulement pas très très abondant comme choix, mais c'est aussi pire ? Qu'on demande aux employées de proposer des ananas, non seulement debout, mais aussi en brassière ? Et ainsi de suite.

Que ferais tu toi?


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