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Argentine : sauvons ZanonAnonyme, Monday, March 21, 2005 - 07:01 (Analyses)
santelmo@no-log.org
Appel à soutien international contre les menaces de mort aux ouvriers de Zanon et face à la menace d'expulsion de la fabrique. Estimé(e)s ami(e)s, Dans les dernières semaines, les travailleurs la fabrique récupérée et autogérée Zanon (dans la province de Neuquen)ont recu des menaces de mort à plusieurs reprises. La femme d'un travailleur a été séquestrée, blessée au couteau et menacée. Alors que la police et le gouvernement restent impassibles. Ils nécessitent une solidarité mondiale face à cette situation qui rappelle le pire de la dictature militaire, en raison notamment de l'impunité policière te entreprenariale. Comment les aider ? : 1) Le lundi 21 mars, entre 12 et 15 h, heure argentine, envoi un fax, téléphone ou envoi des mails au président Kirchner, au gouverneur de la province de Neuquen, Sobisch et au juge. Faisons-nous entendre !! Innondons-les ! Paris : de 15h à 20h. Si vous ne pouvez le faire dans ces horaires, faites-le quand vous voulez. 2) Signez la pétition internationale ! Plus d'information autour des travailleurs de Zanon et de leur lutte sur Quasiment 20.000 personnes ont déjà signé en montrant leur soutien, parmi lesquelles : Noam Chomsky, Eduardo Galeano, 3) Mantenez-vous informé et recevez des nouvelles sur la lutte des travailleurs de Zanon. Souscrivez à la liste de Alerte Zanon. Envoyez un mail à cerl...@yorku.ca avec le titre Alerta Zanón-español pour l'espagnol ou English pour l'anglais. Lettre-type pour le président Kirchner, le gouverneur de la province de Neuquen et le juge. Si vous le pouvez, prenez quelques minutes pour la lire et la personaliser en essayant (!) d'être toujours respectueux. > > Faites-leur savoir que vous soutenez la cause des ouvriers de Zanon, leur instigant à respecter les Droits de l'Homme des travailleurs et de leur laisser la fabrique. Merci beaucoup. - Gouverneur de la province de Neuquen (Gobernador de la Provincia de Neuquén) : Jorge Omar Sobisch - Président Néstor Kirchner: - Ministre du travail de Neuquen, Luis A. Manganaro: (Tu ciudad), 21 de marzo, 2005 Sr. Presidente Néstor Kirchner, señor gobernador De mi consideración: Como yo, unas 20.000 personas de más de 75 países de Esto muestra que los ciudadanos del mundo tenemos los Los obreros de Zanón son un ejemplo que tanto el Ahora, no sólo el juez de la causa abre las puertas al Los derechos humanos de los trabajadores están siendo Por todo esto reclamo: -Se reconozca la cooperativa FaSinPat y se sancione la -Se desligue a éstos de la millonaria deuda que dejó -Se investiguen y esclarezcan los hechos mafiosos de -Se juzgue y castigue a los culpables, incluidos los El gobierno nacional, el provincial y la justicia lo saluda, Tu Nombre (Ta ville), 21 mars 2005 (ou autre) Mr le Président Néstor Kirchner, Mr le gouverneur Sobisch, Mr le juge Barreiro: De ma considération : Comme moi (ou nous), quelques 20 000 personnes de plus de 75 pays du monde entier ont montré leur soutien inconditionnel aux ouvriers de zanon en signant une pétition internationale qu'ont organisée des citoyens de diférentes parties du monde. Parmi les signataires se trouvent des personalités importantes comme Noam Cel amontre que les habitants du monde avons les yeux ouverts sur Zanon et sur les cas de violation de droits humains en Argentine, y compris celui des travailleurs de travailler dans la fabrique qu'ils ont eux-mêmes sauver de la fermeture et qu'ils ont remise en marche. Les ouvriers de Zanon sont un exemple que autant le gouvernement national que celui de la province de Neuquen devraient promouvoir pour nos enfants. Face à l'abandon total de l'entrepreneur Luis Zanón et de l'Etat provincial et national, ils ont décidé d'être les artifices de leur destin. Ils ont administré la fabrique de manière exemplaire, comme aucune multinationale l'avait fait. Ils ont créé des emplois, ils ont augmenté la production et l'efficacité productive, ils ont ré-investi dans la fabrique, ils ont diminué les accidents du travail et ont collaboré solidairement avec la communauté de multiples manières, souvent en remplacant l'Etat absent. Maintenant, non seulement le juge ouvre les portes à l'expulsion, aux licenciements massifs et à la liquidation judiciaire de la fabrique aux profits de créanciers, mais les ouvriers sont victimes des mafias qui rappellent les pires années de la dictature militaire. Ceci est absolument inadmisible dans une démocratie. Je (ou nous) considère que le gouverneur Sobisch est, pour le moins, le responsable politique autant des menaces, de la séquestration et des tortures que des irrégularités de l'enqête. Il est le responsable des conséquences que ces faits engendreront au niveau physiques et psychologiques sur les travailleurs et leurs familles. Quand au juge Barreiro, il est le responsable direct du destin de la fabrique Zanon, de sa possible liquidation ou de sa vente à des intérêts étrangers, avec les conséquences au niveau des licenciements massifs. Les droits humains des travailleurs sont violés. Il est donc indispensable que le président de la nation utilise son poids politique pour défendre cet impactant exemple d'organisation, de solidarité et de production nationale que constitue la gestion ouvrière de Zanón, et intervienne pour garantir la justice et la paix dans la province de Neuquén. La société argentine et la communauté internationale donneront leur soutien à n'importe quelle décision allant dans cette direction. Par tout cela, je (ou nous) réclame : - que la coopérative FaSinPat soit reconnue et que soit sanctionnée la Loi d'expropriation définitive de la fabrique en octroyant le contrôle total de celle-ci aux ouvriers ; - que les ouvriers soient déliés des dettes qu'a laissé l'entrepreneur, malgré avoir recu d'énormes subventions publiques ; - que les faits mafieux des dernières semaines soit éclaircis en enquêtant comme il se doit ; - que les coupables, y compris les auteurs intellectuels, soient jugés et condamnés. Les gouvernements national et provincial, la justice argentine doivent agir rapidemment, efficacement pour que justice soit faite pour les travailleurs. Des millions d'habitants du monde avons les yeux sur l'Argentine et sur les attitudes qu'adoptent gouvernements national et provincial et le juge de la cause. Salutation, Ton Nom |
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