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Le syndicalisme, au service de l'ordre dominant : de la FTQ à la FEUQ en passant par l'ASSÉ et toutes (tous) les autres

Anonyme, Thursday, March 17, 2005 - 19:31

calvaire01

Le syndicalisme contribue à manier les forces de contestation vers ce qui est respectacle pour les forces dominantes et permet à la restructuration de celles-ci de se faire et leur donne une légitimité. En bout de ligne pas étonnant du tout qu'il collabore à plein avec la pacification des conflits et le flicage, c'est dans l'ordre des choses.

Les bureaucraties légifèrent, gèrent et ingèrent nos forces, et ce qui en résulte c'est la merde (les dominations) transformée.

Le syndicalisme contribue à manier les forces de contestation vers ce qui est respectacle pour les forces dominantes et permet à la restructuration de celles-ci de se faire et leur donne une légitimité. En bout de ligne pas étonnant du tout qu'il collabore à plein avec la pacification des conflits et le flicage, c'est dans l'ordre des choses.

Les bureaucraties légifèrent, gèrent et ingèrent nos forces, et ce qui en résulte c'est la merde (les dominations) transformée.

Le réformisme est au coeur de la contre-révolution permanente. Et ainsi est notre ennemi au même titre que les pouvoirs en place. Il fait partie du problème.

Du syndicalisme dans le domaine du travail et la désertion créatrice :

''Le syndicalisme constituera toujours un des meilleurs moyens qu’a trouvé la bourgeoisie pour maintenir les luttes des travailleuses et des travailleurs à des niveaux strictement économiques et « défensives ». Quand il y a de grandes mobilisations ou des révoltes, les syndicats sont là pour canaliser notre colère vers des partis nouveaux ou anciens qui veulent maintenir le système d’esclavage salarié comme s’il n’y avait pas d’alternative. Encore récemment l’importante mobilisation contre les politiques de démolition sociale du gouvernement Charest a été détournée par la mafia syndicale avec le slogan « On n’a jamais voté pour ça », en vue des prochaines élections. Les complices des syndicats tels les rackets de « gauche » que sont le SPQ-Libre, l’UFP ou Option Matante sont partisans d’un capitalisme « progressiste », d’une exploitation humanisée. Ils attendent impatiemment leur place à la tête de l’État, où ils ne pourront faire mieux que les gouvernements précédents. La travailleuse et le travailleur n’ont rien à dire à la citoyenne bourgeoise et au citoyen bourgeois.

Il faut mener nos luttes en dehors des cadres et contre les bureaucraties syndicales, avec des comités de lutte ou de mobilisation formés de délégués élus par nos assemblées générales et révocables en tout temps. Nous pouvons faire mieux que l’action syndicale et l’activité basées sur la collaboration de classe avec nos exploiteurs.''
R. J. (de la brochure du BIPR, bonne brochure malgré la haine que nous inspire les bureaux et les partis)

Du syndicalisme dans le domaine de l'éducation et la désertion créatrice :

''Nous ne voulons pas d'un « enseignement citoyen et équitable », pas plus que du commerce /exploitation équitable. À trop se poser la question du mode d'exploitation, ceux qui croyaient se battre contre celle-ci en ont oublié de se poser la question de l'exploitation elle-même. Et par cet aveuglement, ils ont reproduit des appareils et des formes d'exploitation (plus équitable soit) pour soi-disant lutter contre elle. C'est précisément parce qu'ils s'identifient à ces formes (université publique, syndicats, assos, A.G.) et qu'ils leur reconnaissent la légitimité que les étudiants et autres exploités trahissent leur lutte contre l'exploitation. Parce qu'on leur a reconnu la souveraineté, les formes bureaucratico-démocratiques sont en position de pouvoir ; et il faut bien être un léniniste attardé de bonne foi pour croire que le pouvoir s'abolira de lui-même. Tant que ce pouvoir n'est pas remis en question à la base, qu'il n'est pas reconnu a priori comme hétéronome, tout mouvement est voué à voir renaître de son propre corps une situation semblable à celle qui l'avait poussé à rompre avec l'ancienne. Ainsi, même la démocratie directe la plus pure ne pourrait être souhaitable pour nous qui voulons cesser de sacrifier nos désirs au nom d'un mythique « Bonheur commun ». Pour nous, la démocratie n'a de sens qu'entre ceux qui partagent des désirs, de l'intimité, de l'affinité, et en cela n'est déjà plus de la démocratie. Dans le monde que nous construisons, nous voulons bien de l'autogestion, mais dans la mesure où nous voulons encore qu'il y ait de quoi à gérer.

Nous ne considérons pas notre éducation ou l'acquisition de nos savoirs comme une partie séparée de notre existence. Nous voulons d'une vie et d'une éducation qui soit organique, en dehors des institutions. Dans les institutions, il n'y a pour nous que le conflit. Nous cherchons à nous réapproprier le savoir pour faire consister les liens qui nous permettent d'exister en dehors et contre l'Université. Nous voulons libérer le savoir des murs de l'Université qui le met au travail, qui le marchandise. Et toute marchandise se pille, se vole, s'exproprie, à condition de déjouer les contrôles. De même que tout lieu, tout espace peut être occupé. Il n'est pas d'éthique qui nous empêchera de prendre acte. Mais peut-être seulement la peur Et la force des institutions qui se défendent, qui protègent leur propriété.

Mais à mesure que nous nous rencontrons, que nous partageons, que nous communisons, nos vieilles peurs disparaissent. À mesure que notre joie grandit, notre force grandit aussi Et s'il n'est pas de révolution inéluctable, l'affrontement est inévitable.

Faisons donc de cette grève un lieu de rencontre, de partage, de lutte sans concession, d'organisation, de réappropriation, un lieu où la joie de détruire ne s'oppose plus à la joie de construire Que cette grève amorce des ruptures définitives et qu'elle soit, finalement, une densification de la grève humaine.''



Subject: 
La merde transformée, toujours de la merde !
Author: 
calvaire01
Date: 
Fri, 2005-03-18 12:39

Les bureaucraties légifèrent, gèrent et ingèrent nos forces, et ce qui en résulte c'est la merde (les dominations) transformée.

Et de la merde simplement transformée dans ce cadre demeure
de la merde !


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Subject: 
Citations tronquées
Author: 
Steve Tremblay
Date: 
Fri, 2005-03-18 17:17

Deux "oublis" importants dans les extraits de la brochure
Du syndicalisme critique à la critique des syndicats.
Après citoyen bourgeois.
"Ils n'ont que faire des délibérations de l'Assemblée nationale qui ne sont que mensonges et tromperies. Le pouvoir tout entier aux mains des travailleuses et des travailleurs est la seule garantie de l'égalités des droits, de la justice!"
Après collaboration de classe avec nos exploiteurs.
"Il faut en finir une fois pour toutes avec ce système barbare et pour ce faire, oeuvrer à la construction d'un parti ouvrier révolutionnaire."


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Subject: 
autocritique
Author: 
calvaire01
Date: 
Fri, 2005-03-18 18:42

Ouin, c'est vrai j'ai enlevé certaines phrases et j'ai oublié de le mentionner. Mais bon j'ai renvoyé à la brochure qui peut être trouvée à L'Insoumise (librairie anarchiste) en vente ou en prêt à L'Index et le majeur (A-2480 de l'UQAM).

Désolé...


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