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Bolivie : c'est (re)partiAnonyme, Tuesday, March 15, 2005 - 17:39 (Analyses)
santelmo@no-log.org
Un groupe de paysans a coupé les accès à Potosí tandis que les députés tenteront d'approuver le controversé projet de loi de Mesa . Les barrages de routes des syndicats et des paysans semblent s'intensifier aujourd'hui alors que le dialogue est rompu et que plusieurs villes continuent à être à moitié paralysées. Biemn que l'appel de la Centrale Ouvrière Bolivienne (COB) à une grève de 48 heures depuis hier a échoué dans les principales villes, des groupes de paysans ont coupé les accès à Potosí, au sud de La Paz et à Cochabamba. Les barrages paralysent le traffic dans une grande partie du pays. Il n'y a pas de connexion entre les villes de l'ouest et de l'est à cause du barrage à Cochabamba, ville du centre de la Bolivie. La ville de Santa Cruz, considérée comme le moteur économique de Bolivie n'a pas d'accès aux ports d'exportation du Pacifique. De plus elle affronte depuis sept jours une grève des entreprises de transport qui exigent une augmentation des tarifs du transport publique. Au milieu de ce climat, la Chambre des députés va tenter d'approuver aujourd'hui la loi des hydrocarbures dont le thème le plus conflictueux est celui des profits partagés entre l'Etat et les multinationales pétrolières. La loi devra ensuite être ratifiée par le Sénat. Le président Caerlos Mesa, qui hier ne s'est pas rendu à la réunion avec les syndicats et les groupes sociaux , organisée par le Défenseur du Peuple et l'Assemblée Permanente des Droits Humains (APDHB), a choisi de négocier avec les chefs politiques pour s'assurer la majorité des votes des députés pour son projet de percevoir 18% des profits et 32% d'impôts aux cies pétrolières. Mesa s'est réuni avec l'ex président Jaime Paz Zamora, leader du Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (sic!) (MIR) et avec Manfred Reyes Villa, le chef de la Nouvelle (sic!) Force Républicaine (NFR), de droite. "Nous allons essayer que tous les députés du MIR aillent dans ce sens" a affirmé Paz Zamora après la rencontre, en se référent au projet de Mesa. Tandis qu'à Cochabamba, les leaders des syndicats et des organisations sociales se sont réunis et ont ratifié leur demande d'inclure dans la loi 50% de prélèvement des profits des transnationales et ontt menacé de massifier les barrages de routes. "Seule la force du peuple permettra que le pays bénéficie de 50 % des profits |
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