|
Grève mondiale des femmes - Appel aux hommesAnonyme, Saturday, March 5, 2005 - 15:27 (Reportage ind. / Ind. news report | Economy | Femmes / Women / Mujeres | Globalisation | Poverty | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor | Hommes / Men / Hombres)
Payday
Appel aux hommes à participer à la Grève mondiale des femmes dans le cadre de la journée internationale des femmes le 8 mars 2005 . Payday, un réseau multiracial d’hommes qui fait partie de la Grève , coordonne le soutien et la participation des hommes au niveau mondial. La Grève a écrit : Payday a non seulement soutenu les actions de la Grève, mais a aussi fait campagne avec les femmes et les hommes qui refusent l’armée et son travail meurtrier et répressif, des États-Unis au Royaume-Uni, d’Israël à l’Érythrée. Le « recrutement des pauvres » (l’enrôlement -- principalement des personnes de couleur et des immigrant/es -- dans l’armée américaine par nécessité économique) a permis aux États-Unis d’amorcer « une guerre sans fin ». Par conséquent, ceux et celles qui refusent de tuer constituent une partie importante du mouvement pour mettre un terme à la guerre et à la pauvreté. De plus en plus les hommes reconnaissent que nos propres besoins sont exprimés dans les revendications de la Grève. De part le passé, dans près de 20 pays – parmi lesquels l’Angleterre, la Guyane, l’Ouganda et les États-Unis – ont soutenu les actions organisées par les femmes en offrant leur temps, leur argent, leurs ressources et leurs habiletés. Nous espérons que vous considérerez faire de même cette année. Pour la Grève de cette année, Payday lance son nouveau vidéo Refusing to Kill (Refus de tuer) qui porte sur les femmes et les hommes qui refusent d’être tortionnaires, violeurs ou meurtriers pour le compte de l’armée. Cette production sera présentée lors d’événements publics à Philadelphie (5 mars) et Londres (12 mars). Contactez-nous pour obtenir une copie pour vous-même ou pour organiser une présentation publique lors de votre action pour la Grève. Un autre projet pour 2005 est une campagne internationale de soutien à Jeremy Hinzman, un soldat américain qui, avec sa famille, a demandé l’asile au Canada parce qu’il refuse de faire son service en Irak. Les autorités canadiennes de l’immigration devraient faire connaître leur décision en début de mars, il est donc urgent de contacter le gouvernement canadien maintenant, ou à l’extérieur du Canada, l’embassade canadienne, pour revendiquer que sa demande soit acceptée. Vous pouvez utiliser la lettre type ci-joint ou écrire la vôtre (s’il vous plaît, faites-nous parvenir une copie). Nous vous invitons à participer à la Grève dans votre coin du monde et ou à faire circuler ce message aux hommes avec qui vous êtes en contact. Veuillez visiter le site www.globalwomenstrike.net pour obtenir des renseignements sur les activités à venir et sur ce que vous pouvez faire, et www.refusingtokill.net pour des informations à jour sur le mouvement du personnel militaire contre les tueries. Nous sommes toujours intéressés à publiciser les campagnes des refuseniks et de travailler avec elles et eux. Faites-nous parvenir des nouvelles sur les réseaux de refuseniks, souvent informels, qui font leur apparition dans de nombreux pays, mais qui sont rarement médiatisés. Quoi que vous décidiez de faire, faite-le nous savoir, pour que nous puissions partager votre contribution avec toutes les femmes et tous les hommes qui participent à la Grève. Nous espérons avoir de vos nouvelles très bientôt. Investissons dans le bien-être, pas la mort ! Edward Dahwanee Payday (Philippines) A: OBJET : Demande d’asile au Canada de l’objecteur de conscience Jeremy Hinzman Il y a un an, Jeremy Hinzman, un soldat de l’armée américaine, a fui au Canada avec son épouse et son enfant plutôt que de servir dans la guerre des Étata-Unis contre l’Irak, après que sa demande d’objection de conscience ait été refusée. M. Hinzman a demandé d’obtenir le statut de réfugié, car il sera fort probablement persécuté par l’armée américaine (y compris par une longue période d’emprisonnement) s’il est renvoyé aux États-Unis. Nous vous prions urgemment d’adopter la position de dizaines de milliers de personnes au Canada et partout dans le monde qui ont appuyé M. Hinzman et sa famille. Son action est justifiée par le droit international établi lors des procès de Nuremberg, lors desquels fut reconnu le devoir des soldats, et en fait de tout le monde, de refuser d’obéir à des ordres illégaux. Le Canada ne doit pas se faire complice de la persécution des refuseniks dans l’armée comme M. Hinzman en les expulsant aux États-Unis. M. Hinzman craint avec raison qu’il sera forcé de participer à des crimes de guerre en Irak. Pendant son service en Afghanistan, il a pu constaté que les gens que ses collègues militaires détenaient se sont retrouvés emprisonné indéfiniment dans des conditions inhumaines et que la torture était une pratique acceptée dans l’ensemble de la hiérarchie de commande, jusqu’au Président. Le cas récent de trois soldats britanniques devant la cour martiale pour assaut de prisonniers et les accusations portées contre sept autres pour le meurtre d’un civil irakien indiquent jusqu’à quel point la violation des droits humains est répandu dans l’armée. Le gouvernement américain considère maintenant ouvertement l’emploi d’escadrons de la mort en Irak, comme il les a utilisé clandestinement pour assassiner des milliers de personnes en Amérique latine dans les années 80. M. Hinzman n’est pas le seul soldat américain à refuser de faire la guerre. Jeffry House, l’avocat de M. Hinzman, reçoit quotidiennement au moins deux appels de soldats désireux de refuser de faire partie de la machine de guerre américaine. Le chef de l’armée de réserve américaine a déclaré que 16 400 réservistes sont « non-participants ». Selon le Pentagone, 5500 soldats ont déserté en date de décembre 2004. Actuellement, 22 soldats de la même unité refusent d’être envoyé de nouveau en Irak, car, comme le dit leur sergent : « Je ne me suis pas engagé dans l’armée pour tuer des femmes, des enfants et des vieillards. » George Solomou, le premier soldat britannique à appeler à un refus de masse reflète le sentiment de milliers de réservistes en Grande-Bretagne. Des millions de personnes partout dans le monde, y compris aux États-Unis, se sont opposés à la guerre et à l’occupation qui a, jusqu’à présent coûté la vie à plus de 100 000 personnes. En conséquence, de nombreux gouvernement se sont retirés de la coalition dirigée par les États-Unis, y compris l’Espagne, le Honduras, le Nicaragua, les Philippines, la Thaïlande, la Nouvelle-Zélande, et la République dominicaine, uniquement au cours de la dernière année. L’Ukraine, la Pologne, la Hongrie et le Latvia ont annoncé leur intention de se retirer en partie ou en totalité. Lors de son audition, M. Hinzman a eu le sentiment que sa demande « serait traitée de manière ouverte et juste par le Bureau des demandes d’asile et par le Canada. » Non sans raison : ni le gouvernement, ni le peuple canadiens n’ont soutenu la guerre des États-Unis contre l’Irak. Le Premier ministre a déclaré : « En matière d’immigration, nous sommes un pays d’immigrants et nous accepterons des immigrants de partout dans le monde. Je ne ferai pas de discrimination. » (Ottawa Citizen, 16 décembre 2004 ). Nous accueillons favorablement cette déclaration, non seulement en ce qui a trait à M. Hinzman et aux autres refuseniks américains, mais pour tous ceux et celles qui demandent l’asile au Canada. En accordant l’asile à M. Hinzman et en lui reconnaissant le droit de refuser de participer à des crimes de guerre, le gouvernement canadien sera en accord avec la majorité de ses citoyens et des peuples du monde entier, qui demandent un monde où l’investissement dans le bien-être et non la mort devienne la priorité. Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs cc:
activités de la Grève mondiale des femmes dans le monde
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|