Multimedia
Audio
Video
Photo

Grève générale illimitée étudiante, une nouvelle coalition étudiante se met en branle!

Association pou..., Monday, January 31, 2005 - 13:22

Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

Montréal, le 31 janvier 2005 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) a tenu au cours de la fin de semaine un Congrès au Cégep de Saint-Laurent, à Montréal. Les enjeux majeurs de ce Congrès étaient la création d'une coalition regroupant les membres de l'ASSÉ et des associations non-membres, d'abord, et l'élaboration d'une stratégie de déclenchement d'une grève générale illimitée étudiante le plus rapidement possible afin de contrecarrer les attaques récentes contre le droit à l'éducation.

Communiqué de presse
Pour diffusion immédiate

À : Tous les médias et toutes les associations étudiantes du Québec
De : Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ)

Grève générale illimitée étudiante,
une nouvelle coalition étudiante se met en branle

Montréal, le 31 janvier 2005 – L'Association pour une Solidarité Syndicale Étudiante (ASSÉ) a tenu au cours de la fin de semaine un Congrès au Cégep de Saint-Laurent, à Montréal. Les enjeux majeurs de ce Congrès étaient la création d'une coalition regroupant les membres de l'ASSÉ et des associations non-membres, d'abord, et l'élaboration d'une stratégie de déclenchement d'une grève générale illimitée étudiante le plus rapidement possible afin de contrecarrer les attaques récentes contre le droit à l'éducation.

L'ASSÉ, rappelons-le, a lancé le mot d'ordre de grève dès le 24 octobre dernier, à la suite d'une escalade des moyens de pression au cours de laquelle se sont succédées actions symboliques, manifestations et occupations. Cependant, pour créer un réel rapport de force face au gouvernement, les membres de l'ASSÉ, qui sont au nombre de 10 associations, sont conscients de la nécessité de travailler de concert avec des associations étudiantes non-membres de l'ASSÉ. Le Congrès des 29 et 30 janvier a donc permis à 28 associations étudiantes, membres et non-membres, de jeter les bases d'une coalition qui opérerait au sein des structures de l'ASSÉ. Le premier Congrès de cette coalition, qui porte le nom temporaire de Coalition de l'ASSÉ Élargie (CASSÉÉ), se tiendra le 26 février prochain à Québec. Pour y obtenir droit de vote, les associations non-membres de l'ASSÉ devront, par assemblée générale ou référendum : 1) avoir obtenu un mandat de grève selon lequel la grève est déclenchée lorsque 7 associations auront adopté ce même mandat; 2) avoir adopté une position pour l'abolition de la réforme de l'aide financière et de la coupure de 103 millions $ qui l'accompagne et une autre contre la décentralisation du réseau collégial et son arrimage aux besoins du marché. Les associations non-membres répondant à ces conditions auront aussi droit de participation aux comités de travail existant déjà dans les structures de l'ASSÉ.

Plusieurs délégué-e-s d'associations non-membres ont affirmé avoir l'intention de proposer à leur population étudiante locale de participer à la CASSÉE. Déjà avant le Congrès, l'Association étudiante du Cégep du Vieux-Montréal, non-membre de l'ASSÉ, s'était prononcée en assemblée générale en faveur d'un tel travail de coalition. « L'union est nécessaire à un travail de coordination de grève efficace et à la construction d'un large rapport de force. L'ASSÉ, depuis des mois déjà, a pu prouver son efficacité en tant qu'outil organisationnel en vue de la grève, c'est ce qui nous amène à nous joindre à elle » a déclaré Anne-Marie Gallant, responsable aux affaires externes de l'Association du Cégep du Vieux-Montréal.

L'ASSÉ et les associations étudiantes non-membres qui se joindront à elle pour former la CASSÉE appellent au déclenchement de la grève générale illimitée le plus rapidement possible au cours du mois de février. La période d'assemblées générales de grève a en effet été fixée du 31 janvier au 25 février. Déjà, les associations étudiantes du module de science politique de l'UQAM et du Cégep de Saint-Laurent ont adopté un mandat de grève et attendent l'atteinte du plancher, fixé à 7, d'associations étudiantes devant voter la grève pour que celle-ci soit déclenchée. Selon Jean-Philippe Thuot, coordonnateur aux affaires externes de l'Association étudiante du Cégep de Saint-Laurent, « Il est grand temps de déclencher la grève. Le mandat de grève adopté en assemblée générale par les membres de notre association est en fait un appel à toutes les associations étudiantes du Québec à se joindre à nous dans le mouvement de grève au plus vite. »

Pour Xavier Lafrance, secrétaire aux relations externes de l'ASSÉ, « L'union des membres de l'ASSÉ et d'associations non-membres au sein de la CASSÉÉ a pour but la création d'un pôle combatif et démocratique dans le présent mouvement de grève. En effet, la CASSÉÉ tiendra tête au gouvernement et s'assurera qu'aucune délégation étudiante ne puisse accepter une offre du gouvernement sans que soient consultées les assemblées générales des associations en grève. »

- 30 -

Contact : Xavier Lafrance, Secrétaire aux relations externes de l'ASSÉ : Téléphone cellulaire : (514) 803-7247; téléavertiseur : (514) 480-5312; bureau : (514) 390-0110. Site Internet : www.asse-solidarite.qc.ca

Site Internet
www.asse-solidarite.qc.ca
AttachmentSize
19708.gif0 bytes


Subject: 
Erratum
Author: 
Jerome
Date: 
Wed, 2005-02-02 00:15

Des erreurs se sont glissées dans le communiqué publié par l’ASSÉ hier, le 31 janvier 2005.

Au lieu de : « 1) avoir obtenu un mandat de grève selon lequel la grève est déclenchée lorsque 7 associations auront adopté ce même mandat ».

On aurait dû lire : « 1) avoir obtenu un mandat de grève en assemblée générale ou en référendum »

À la suite de : « 2) avoir adopté une position pour l'abolition de la réforme de l'aide financière et de la coupure de 103 millions $ qui l'accompagne et une autre contre la décentralisation du réseau collégial et son arrimage aux besoins du marché.

On aurait dû lire : « Le tout dans une perspective de gratuité scolaire et d’éradication de l’endettement étudiant. »

À la suite de : « Déjà, les associations étudiantes du module de science politique de l'UQAM et du cégep de Saint-Laurent ont adopté un mandat de grève et attendent l'atteinte du plancher, fixé à 7 »

On aurait dû lire : « (le planché a été fixé à 8 dans le cas de l’association étudiante du module de science politique de l'UQAM) »

Désolé pour la confusion que cela aurait pu causer! Pour plus d'informations, ou pour la version corrigée du communiqué, veuillez visiter notre site web !


[ ]

Subject: 
c'est vrai
Author: 
ronny
Date: 
Wed, 2005-02-02 01:24

c'est vrai que c'est important de se relire avant d'envoyer un communiqué de presse officiel à tous les médias et à toutes les associations étudiantes de la province.

pas vrai ?

ron


[ ]

Subject: 
à quoi ça sert une grève ????
Author: 
Donatien
Date: 
Wed, 2005-02-02 12:38

Non, je ne suis pas un anti-syndicaleux, un faschiste ou un patronneux.

Je ne fais que me questionner sur l'utilité et la pertinence des grèves étudiantes ainsi que sur l'objet de leur lutte.

Il me semble qu'en analysant les résultats des dernières luttes étudiantes, par rapport à leur coût en resources temps, personnes et argents investits, on a pas un bin bon score. En fait on dirait qu'on pert notre temps en sacrament.

Y aurait pas moyen de canalyser l'énergie déployée autrement, plus efficacement ? J'ai tristement l'impression de faire le jeu de nos adversaire et que leur réponse à nos actions si prévisibles sont toutes prètes d'avance.

Et vive la grève !

Donatien


[ ]

Subject: 
Les résultats d'une grève étudiante
Author: 
Big brother
Date: 
Fri, 2005-02-04 11:25

Bonjour,

Lorsque vous faites références aux pertes des dernières luttes étudiantes; puis-je savoir auxquelles faites vous allusions? Sans prétendre que les grandes luttes des dix dernières années n'ont que des résultats positifs, il n'empêche que je trouve réducteurs de les considérer comme des pertes de temps ou d'énergie. Lors d'une grève, il y a deux type de résultats possibles, un type direct et l'autre indirect.

Je m'explique, les résultats directs sont ceux qui font suites aux revendications des grévistes, c'est-à-dire pertes, gains ou compromis. Les résultats indirects, concerne plus la réaction des membres du mouvement étudiant, c'est-à-dire comment la base va percevoir les résultats directs et comment elle va y donner suite. Autrement dit, dans l'ensemble des mouvements sociaux, les grèves victorieuses sont souvent accompagnées d'une recrudescence de l'implication militante post-grève, et bien entendu l'inverse est aussi valable. Dans le cas de résultats mitigés, la réaction elle aussi est tout aussi mitigée.

La grève de 1996, a permi de maintenir le gel des frais de scolarité, en contrepartie le mouvement étudiant s'est fait imposer la taxe à l'échec. Donc, en somme, un résultat mitigé. Par contre, l'effet de cette semi-victoire (ou semi-défaite l'un est aussi valide que l'autre)sur le mouvement étudiant semble avoir porté fruit. Au lieu d'un affaisement, il y a eu une certaine revitalisation du mouvement étudiant.

Il y a aussi la résonance dans la population qui est importante, j'étais au secondaire dans les Laurentides et pourtant je me rappelle très bien les reportages sur cette grève. L'ouverture d'un débat, n'est pas un résultat direct et matériel, mais il est selon moi beaucoup plus positif.

Les manifestations anti-mondialisations n'ont pas encore réussi à stopper le train vapeur de l'ultralibéralisme, mais en contrepartie, ils ont permis l'ouverture d'un certain débat public. Avant le sommet des Amériques de 2001, le mot mondialisation était prononcé presque une fois par jour dans les médias. Si on demande à n'importe qui s'ils ont déjà entendu le mot «mondialisation» on a de forte chance de se faire répondre par l'affirmative. Cela n'aurait, selon moi, pas été possible sans l'existence d'un important mouvement d'opposition à l'échelle internationale. Bien entendu, le débat reste limité, mais au moins il y en a une certaine forme. L'indifférence est la pire des calamités dans notre lutte, tous mouvements qui réussi à la rompre, ne serait-ce que partiellement, est en soi victorieux. Les médias n'ont pas pris la décision de présenter nos revendications ils ont été forcé par l'ampleur du phénomène. Québec 2001, avec 100 opposant-e-s seulement n'aurait pas eu le même écho.

Nos adversaires, savent peut-être que nous ferons grève et ils savent sûrement déjà comment ils y réagiront dans les premiers jours. Ce qu'ils ne savent pas c'est l'ampleur du mouvement, puisque nous même on ne le sait pas encore. Ils ne savent pas non plus les répercussions chez les travailleurs et les travailleuses, ni sur l'ensemble de la société. Peuvent-ils se permettre de jouer aux dés ainsi? Je crois que non. Ils savent très bien les dangers que représente une grève étudiante. Dans plusieurs sociétés, celles-ci ont souvent atteint des sommets imprévisibles.

Donc pour conclure:

Vers la Grève Générale,
Nous vaincrons.

BB


[ ]

Subject: 
Faire la grève pour agir, agir pour gagner!
Author: 
Seb Robert
Date: 
Tue, 2005-02-08 11:59

À chaque fois qu'il y a un mouvement de grèves qui s'organise dans le mouvement étudiant, on se demande à quoi ça sert. En effet, il n'y a pas d'implication matérielle directe. Les grèves étudiantes ne font pas perdre directement d'argent au gouvernement (sauf dans le cas hypothétique où la session serait annulée et les frais de scolarité remboursés, mais ça s'est jamais vu).

Les grèves étudiantes ont principalement deux effets: d'abord, elles montrent à la population qu'il y a du monde qui ne sont pas d'accord avec telle ou telle politique (un peu comme une manifestation ou une grève de la faim). Ensuite, et c'est là l'effet le plus important d'une grève à mon avis, c'est qu'elle donne du temps. Combien de personnes vont dire que la conciliation études/travail est difficile et que c'est le manque de temps qui les empêche de militer ou de s'impliquer dans un mouvement de manière bénévole? Faire une grève des études, c'est couper l'herbe sous le pied de cet argument. C'est décider collectivement de ne plus vivre une situation qu'on trouve insupportable. La grève nous permet de mettre cette situation sur la glace afin de se donner le temps de régler les problèmes que nous voyons dans la situation que nous vivons.

Organiser un mouvement d'opposition aux politiques d'un gouvernement, ça prend d'abord et avant tout du temps. Les politiciens se servent à
même nos taxes et impôts pour s'acheter du temps. De notre côté, nous devons nous sortir des obligations qui nous gobent tout notre temps si nous voulons commencer à agir sur les politiques de notre gouvernement plutôt que de toujours les subir.

Une fois que nous aurons du temps, il s'agit juste d'avoir l'imagination pour créer des actions qui nous permettrons de gagner. Faire la grève, c'est pas se donner collectivement un congé. On doit travailler encore plus durant la grève que normalement parce que durant la grève, on travaille pour soi-même, collectivement.

Vive la grève générale illimitées!
Vive les actions qu'elle va générer!
Vive les victoires que ces actions vont amener!

Sébastien Robert
"La fin sera atroce mais, si terrible qu'elle doive être, elle est moins redoutable qu'une atrocité sans fin"
-la rose blanche


[ ]

Subject: 
MAI 69: Le Qc en aurait besoin
Author: 
etnomusikolojist
Date: 
Wed, 2005-02-02 17:07

Ce serait bien un Mai 68, comme en France, mais qui brasserait encore davantage et qui durerait encore + lgtps. l'histoire semble belle et bien se répéter..que ce soit les ouvriers, les syndicats, les prof, les étudiants, les anars, les réformistes, même les libéraux sont en kriss...c mauvais signe, et c tant mieux!

VIVA LA RÉSISTANCIA!


[ ]

Subject: 
je récapitule...
Author: 
etnomusikolojist
Date: 
Wed, 2005-02-02 17:09

je récapitule pour l'orthographe...RESISTENCIA!


[ ]

CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

Get involved !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.