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Les centres d'appels à SherbrookeAnonyme, Friday, December 31, 2004 - 10:02
Cause Commune
On dit qu'autrefois l'industrie du textile employait 80% des travailleurs de Sherbrooke. Maintenant, malgré les majestueuses côtes de notre ville et les rivières brunes qui la ornent, la plupart des manufactures sont parties. La pauvreté (le revenu annuel d'une famille d'ici est 4000$ plus bas que la moyenne canadienne) et une population à forte proportion d'étudiant-e-s attirent cependant un type d'industrie qu'on aimerait peut-être mieux ne pas attirer : celle qui recherche une main-d'œuvre sans attentes de carrière à long terme, pas nécessairement qualifiée et qui s'arrange d'horaires « flexibles ». Les centres d'appels, parfait exemple de ce type d'industrie, ont engagé des centaines de jeunes ces dernières années pour offrir des services après-vente et du support technique aux clients des grosses compagnies de téléphone qui ont mis à pied leurs propres téléphonistes. Ces emplois de sous-traitance fournissent des salaires beaucoup plus bas (autour de 10 $ l'heure) et de moins bonnes conditions de travail que ceux qu'ils ont remplacés. |
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