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4½ "abordable" à 1352 $ par mois.pdurand, Friday, December 3, 2004 - 16:14
P Durand
Un commentaire sur l'article du CMAQ intitulé "Ou est la solidarité de la FTQ ???". Le projet immobilier mentionné dans l'article ainsi que dans celui du Devoir du 25 novembre "La FTQ et l'archevêchée investissent dans le logement abordable" ne peut pas constituer une forme de logement social ou même abordable. 4½ "abordable" à 1352 $ par mois. Dans l'article publié sur le CMAQ "Ou est la solidarité de la FTQ ???", l'auteur, identifié comme un "Un col bleu désillusionné" devrait avoir une raison de plus de perdre ses illusions. Le projet immobilier qui est mentionné dans l'article fait référence à une annonce conjointe de la FTQ, de l’archevêché ainsi que de la ville de Montréal paru dans le Devoir du 25 novembre, en page A5, "La FTQ et l’archevêché investissent dans le logement abordable". Contrairement à notre camarade col bleus je ne crois pas que les logements qui seront construits constituent une forme de logement social, ni même abordable, malgré leur nom. Un 4½ à 1352 $ par mois c'est cher même si l'on tient compte que des "services d'une valeur de 300$ par mois" sont inclus dans le prix." (le Devoir) Des studios "abordables" (sic) à 774 $ par mois seront aussi offerts. Le Fonds de solidarité se défend : "C'est abordable dans la mesure où, si on compare ces prix avec le marché, les promoteurs privés ne peuvent livrés à ce prix là.» Doit-on en conclure que « abordable » est évalué uniquement en fonction des besoins du capital et non pas « abordable » aux besoins humains ? Fonds de « solidarité » disait-on… Même logique du côté de l’Archevêché, qui clame qu’elle a vendu les terrains « à un prix généralement en bas de l’évaluation ». Dans l’actuelle marchandisation du monde, alors que les jeunes clament « la Vie avant les profits », certains de nos partenaires sociaux semblent avoir de la difficulté à choisir leur camp. Mais il y pire, cette adaptation aux marchés dont les partenaires sont si fiers se fait avec une subvention. En y regardant de plus près, c’est de là que l’étiquette abordable provient : « subvention au logement abordable ». Il s’agit donc d’une subvention qui ne tient compte ni des humains ni du droit au logement. Cette aberration, loin de constituer une exception, est ériger par le maire Tremblay au titre d’exemple : la Ville et le gouvernement provincial ne doivent plus être les seuls à s’impliquer dans le logement social. Exit le logement social, vive le Marché ! Le FRAPRU aurait préféré que cet argent serve au logement social. Camarade, un peu de verve. Ce tendance au logement « pseudo abordable» doit être décrié, dénoncé ! On veut du logement social, point-à-la-ligne !
"Ou est la solidarité de la FTQ ???"
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