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Congrès du PLQ

Anonyme, Friday, November 19, 2004 - 21:44

Steve Tremblay

Le problème dépasse donc largement la personne de Charest ou l’institution qu’est le parti libéral. Le problème est structurel; il est social. Il ne peut être régler par un quelconque gouvernement de « gauche » qui se propose de gérer autrement l’exploitation de notre travail ou d’humaniser notre oppression. Les promesses des rackets de « gauche » que sont le SPQ-Libre, l’UFP ou Option-Matante d’un capitalisme « progressis-te », d’une exploitation humanisée ne peuvent tout simplement pas être tenues. D’ailleurs, ce sont des gouvernements de « gauche » comme au Brésil et en Allemagne qui servent de modèles en matière de coupures dans les programmes sociaux de par le monde.

Pour une riposte ouvrière contre tous les exploiteurs!

Ostie de crosseur! Dehors le bouffon! On a pas voté pour ça! Les titres des tracts et des affiches appelant à manifester à l’occasion du congrès du PLQ témoignent d’une colère réelle. Et pour cause! Après s’être attaqué au Code du Travail et aux services de garde à l’automne 2003, le gouvernement libéral s’en prend maintenant à l’accès à l’éducation et aux sans-emploi. Nous avons lu à quelque part qu’après s’être attaqué aux travailleurs et aux travailleuses, l’État s’en prenait maintenant aux jeunes et aux pauvres. Or, l’offensive étatique ne vise qu’une seule cible : la classe ouvrière. En sabrant dans le régime des prêts et bourses, le gouvernement ne restreint aucunement le droit à l’éducation des enfants de la bourgeoisie qui n’en ont pas vraiment besoin. Et lorsque les « anticapitalistes » parlent de « pauvres » plutôt que de prolétaires en référence aux sans-emploi, ils et elles rejoignent le camp des curés, des politiciens et des bons bourgeois de Centraide qui veulent nous faire croire que nous cessons d’être des travailleurs et des travailleuses du moment que le patron nous montre la porte. Ce sectionnement de ce que nous sommes- la classe ouvrière- promu par ceux et celles qui prétendent nous défendre, ne sert qu’à masquer la véritable nature des coupures de Charest et Cie, i.e. une offensive bourgeoise contre l’ensemble de notre classe.

Il en va de même en ce qui a trait à l’identification de l’ennemi à abattre. Depuis des décennies, chaque congrès de parti gouvernemental s’attire des foudres « contestatrices » et des manifestations populaires. Chaque Premier ministre est ciblé personnellement. Il faut toujours se débarrasser de ce crosseur ou de ce bouffon. Mais pour le remplacer par qui et par quoi? Les personnalités syndicales et communautaires qui prétendent parler en notre nom n’osent pas toujours le clamer ouvertement mais n’est-il pas remarquable de les retrouver si souvent, quelques années plus tard, sur les bancs du prochain parti gouvernemental qui dans l’alternance « démocratique » nous fera la peau à son tour? Toute cette mascarade contestataire, ces parades savamment chorégraphiées pour nous donner l’impression qu’on a fait de quoi, ces discours indignées pour nous convaincre qu’on a été défendu, ne sont que partie prenante des institutions étatiques bourgeoises qui nous étranglent de plus en plus.

Mais que faire d’autre nous direz-vous? La réponse tient d’abord dans la compréhension réelle des enjeux de notre combat. Jean Charest ou Bernard Landry avant lui ou celui ou celle qui lui succédera ne gouvernent pas comme ils le font par manque d’intelligence ou par désir conscient de nous faire du mal. Ils gouvernent comme ils le font parce que c’est la seule façon de gouverner dans le cadre du système actuel. Nous nous expliquons : l’offensive antisociale que nous subissons au Québec est la même que subissent nos frères et nos sœurs à l’échelle de la planète. Cette offensive s’exerce dans un monde de crises et de guerres permanentes. Comme nous l’écrivions dans notre tract du premier mai dernier : elle est la réponse d’une classe dangereuse-la bourgeoisie- confrontée à la crise profonde qui secoue son mode de production capitaliste depuis plus de 30 ans. Cette crise est causée par ce que Marx a identifié comme la baisse tendancielle de son taux de profit moyen. Juste aux États-Unis, dès la fin des années 60, cette chute atteignait 35% par rapport aux chiffres des années 50. Par la suite, le même phénomène s’est manifesté dans tous les pays capitalistes avancés avec une rapidité et une intensité diverse mais toujours vérifiable. Ces taux de profits peu élevés ont eu pour conséquence de ralentir graduellement, mais constamment, la production de marchandises et de services. Grosso modo, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) était de 5-7 % dans les années 50, de 3-4% dans les années 60-80 et s’est réduit à environ 2.5 % dans la dernière décennie. Cette dynamique négative a favorisé l’intervention massive de l’État pour soutenir artificiellement les secteurs productifs nationaux, des années 60 jusqu’au début des années 80. Tous ces efforts de l’État bourgeois n’ont pas réussi à redresser la barre et n’ont contribué qu’à endetter dramatiquement les pays capitalistes avancés avec des taux d’endettement atteignant les 60 à 120% du PIB! Confrontée à cet échec, la bourgeoisie mondiale en est arrivée à l’hypothèse fausse que l’État était la cause de ses crises économiques, alors qu’il n’est que le garant principal de sa domination. 15 années de néo-libéralisme et de mondialisation plus tard, le capitalisme s’est enfoncé encore davantage dans une crise mondialisée qui a mené le système et ses États au bord de la banqueroute (pensons à l’Argentine). Voilà donc la vraie raison des coupures et des contre-réformes de Charest. Voilà donc le problème étalé dans toute sa profondeur et sa complexité.

Le problème dépasse donc largement la personne de Charest ou l’institution qu’est le parti libéral. Le problème est structurel; il est social. Il ne peut être régler par un quelconque gouvernement de « gauche » qui se propose de gérer autrement l’exploitation de notre travail ou d’humaniser notre oppression. Les promesses des rackets de « gauche » que sont le SPQ-Libre, l’UFP ou Option-Matante d’un capitalisme « progressis-te », d’une exploitation humanisée ne peuvent tout simplement pas être tenues. D’ailleurs, ce sont des gouvernements de « gauche » comme au Brésil et en Allemagne qui servent de modèles en matière de coupures dans les programmes sociaux de par le monde.

C’est donc au système, au mode de production lui-même que devons nous en prendre. Irréaliste, dites-vous? Ne venons-nous pas de démontrer que c’est la dynamique-même du capitalisme qui nous mène à notre perte. Trouvez-nous un seul économiste qui ait trouvé une solution durable au mécanisme des crises inhérentes au capitalisme! Et d’ailleurs, ce capitalisme, qu’a-t-il à nous offrir? Des crises et des guerres bien sûr… Mais prenez la peine d’étudier en profondeur le monde que nous habitons. Nous y constatons la dévastation environnementale, l’accentuation des oppressions spécifiques, l’attisement des haines nationales et religieuses et, ne l’oublions surtout pas, les menaces à la survie même de notre espèce!

C’est donc un combat pour la survie que nous devons entreprendre avec la conscience, les moyens et le rapport de force qu’il faut. Et ça, c’est pas mal plus qu’une campagne de graffitis contre tel ou tel crosseur ou un chahut dans un congrès de vautours, qu’ils et elles soient rouges, bleus, verts ou même roses! Pour mener un véritable combat « anticapitaliste » (et non pas alter capitaliste), il faut rompre avec la logique syndicale et communautaire de la concertation; une concertation qui nous lie à un corps hostile, étranger et décrépit. Il faut aussi refuser les appels des poutres de soutien du capital que sont les partis réformistes et les mouvements citoyennistes. Plus que jamais, l’émancipation de la classe exploitée ne peut se réaliser que par l’action autonome et révolutionnaire de la classe exploitée elle-même. Par la multiplication de nos luttes à partir de la base, par leur coordination croissante et armés d’une perspective, d’un programme et d’un parti vraiment révolutionnaire, nous pouvons encore espérer soulager l’humanité; une humanité grosse d’une révolution.

Contre le Parti libéral et contre tous les partis et toutes les institutions de la bourgeoisie! Contre les exploiteurs, leurs guerres et leur barbarie! Pour la riposte de la classe ouvrière et la lutte des classes! Pour un monde décent où il fera bon vivre! Pour le vrai communisme internationaliste! Prolétaires de tous les pays, unissons-nous!

Le Groupe Internationaliste Ouvrier, section nord-américaine du Bureau International pour le Parti Révolutionnaire

Contact : RS, C.P. 173, Succ. « C », Montréal, H2L 4K1 can...@ibrp.org www.ibrp.org

Groupe Internationaliste Ouvrier/Notes Internationalistes


Subject: 
la classe ouvrière, vous dites ?
Author: 
ronny
Date: 
Sat, 2004-11-20 19:24

bien que ronny partage la plupart des énoncés contenu dans le manifeste ci-haut, il aimerait quand même y apporter son petit grain de sel.

ça pourrait pas faire de tort. y a tellement pu de débat sur le CMAQ que ron se demande avec inquiétude s'il n'y a pas une panne de courant chez plusieurs cerveaux internautes-activistes...

maintenant, ron va parler de son problème avec l'extrait qui suit:

"Et lorsque les « anticapitalistes » parlent de « pauvres » plutôt que de prolétaires en référence aux sans-emploi, ils et elles rejoignent le camp des curés, des politiciens et des bons bourgeois de Centraide qui veulent nous faire croire que nous cessons d’être des travailleurs et des travailleuses du moment que le patron nous montre la porte."

j'avoue que je suis plus porté à dire "les pauvres" au lieu de la "classe ouvrière". est-ce que ça fait de moi un social-traitre qui a rejoint le camp de curés et autre fripouilles mentionnés ci-haut ? à en croire le Boureau international, il faudrait croire que oui.

normalement, j'aurai envie de répondre avec une pointe de cynisme: "Ah bien, si vous le dites, ça doit être vrai, après tout c'est vous les spécialistes de la classe ouvrière !"

mais aujourd'hui, ron a envie de laisser de côté les boutades faciles et de jouer plutôt cartes sur tables.

alors oui, je suis de ceux et celles qui évitent autant que possible d'employer l'expression 'classe ouvrière'. premièrement, il y a la gêne d'être associé à toute mouvance m-l. car il n'y a que les m-l de nos jours qui parlent de 'classe ouvrière'.

et il faut aussi dire qu'à l'époque où j'ai commencé à militer, tout le monde parlait des m-l au passé. mais la gêne vient de l'héritage laissé par les m-l. un héritage de trahisons, de culte de la personnalité et de langue de bois indigérable.

bien sûr, parmi les quelques m-l assumés qui restent fidèles à leurs convictions et qui n'ont pas déserté pour une bonne tite job payante dans le réseau syndicalo-communautaire, il y en a qui méritent tout notre respect. ça, je n'ai pas peur de le dire.

si c'était le seul problème qu'a ron, ça serait pas si pire.

mais il y a d'autre chose qui gosse profondément ronny. c'est que ron doute qu'il reste encore beaucoup de membres en règle du prolétariat qui se réclame ou s'identifie encore avec la notion de 'classe ouvrière'.

on répondra à ron que la propagande capialiste a bien fait son boulot. on ira peut-être jusqu'à accusé ce povre ron d'y être pour quelque chose (puisqu'il aurait apparemment rejoint le camps de vendus). pourtant, ron ressent un certain malaise à l'idée d'aller expliquer aux prolos ce qu'ils et elles sont.

les prolos qui font parti de la classe ouvrière ne se perçoivent plus majoritairement comme une classe ouvrière. il faudrait que ron fasse comme si de rien n'était, comme si n'avait rien changé dans la tête du prolétariat.

il faudrait continuer à martellement inlassablement l'expression 'classe ouvrière' comme si c'était notre mission historique de leur rentré ça entre les deux oreilles.

la seule prétention de ron, est la suivante: si j'ai à m'adresser au prolétariat, je veut que mon message soit bien comprit.

s'il faut que ron utilise un autre mot que 'classe ouvrière' pour être mieux comprit, il va le faire sans aucuns remords et scrupules, n'en déplaise au bipr.

si les prolos d'aujourd'hui sont plus susceptibles de s'identifier au terme 'pauvres' plutôt qu'à celui de 'classe ouvrière', alors tant pis pour la 'classe ouvrière' !

l'important, c'est que les exploités, les mal-nourris et autres laissés-pour-compte se reconnaissent dans les termes qu'on emploient.

plus important encore, c'est de faire réaliser à toute cette masse d'individus qu'ils et elles vivent, à quelques nuances, près une précarité similaire. bref, qu'on est tous pognés dans la même ostie de galère de merde et qu'on nagent tous et toutes dans le même caca.

si la 'classe ouvrière' ne veut plus entendre parler de 'classe ouvrière', alors nous n'avons qu'à respecter son choix.

les mots sont importants dans tout message qu'on doit passer. mais si certaines expressions ne veulent plus rien dire ou presque, ou pire, nous associent à un héritage m-l qu'on souhaiterai oublié, alors le danger est de voir un mot affecter la portée du message.

bref, ron est d'avis que le contenu politique du message est plus important que les mots qu'on emploi.

qu'en dites-vous ?

ron


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Subject: 
Réponse à Ron
Author: 
Steve Tremblay
Date: 
Sun, 2004-11-21 12:35

Ron
Merci de tes commentaires très pertinents.
Pourquoi ne pas utiliser le mot pauvre plutôt que la classe ouvrière, ou le mot prolétariat, tu aurais pu aussi nous suggérer aussi d’employer les mots société civile. Je suis d’accord avec toi que la partie la plus pauvre de la population est la classe ouvrière. Mais justement pour camoufler la lutte des classes les journalistes de la bourgeoisie, les politiciens anciens et nouveaux comme ceux de l’UFP et d’Option-Matante et du SPQ-Libre préfèrent cacher cette réalité. Des actions citoyennes dans le cadre de la société civile c’est ça qu’ils préconisent, c’est ça qu’ils veulent nous rentrer entre les deux oreilles. Ils lèvent le nez sur nous, ils ont peur que la classe ouvrière, de classe en soi devienne une classe pour soi, contre eux.
Le rôle unique et historique de la majorité, la classe ouvrière, ces patcheux et patcheuses du capitalisme ils ne veulent surtout pas que la classe ouvrière en prenne conscience (C’est vrai, tu as raison la classe ouvrière n’a pas encore conscience de sa force ). C’est le travail acharné, quotidien des plus conscients et des plus conscientes des ouvriers et des ouvrières d’expliquer au cours des luttes les enjeux auxquels font face leurs frères et sœurs. Tu me pardonneras encore ces derniers mots qui ne sont pas à la mode.
Finalement ça fait plaisir même si ça fait un peu téteux que tu écrives que ces ex-gauchistes ont déserté la lutte révolutionnaire pour une bonne tite job payante dans le réseau syndical-communautaire.

Steve Tremblay


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Subject: 
mais non!
Author: 
ronny
Date: 
Mon, 2004-11-22 00:51

ne détourne pas le débat: je n'ai jamais parlé de société civile.

ça ne m'interesse pas d'entendre parler de 'société civile', alors s-v-p ne met pas ces mots-là dans ma bouche, OK

je tiens aussi à dire que ronny n'en a rien à foutre de la 'mode', ainsi que des "actions citoyennes dans le cadre de la société civile".

ce n'est pas le language, ni la façon de penser de ron.

tu n'y est pas du tout.

en fait, je me sens un peu comme dans un dialogue de sourds en ce moment.

récapitulons:

1) ron écrit ce qu'il pense du boutte du txt du birp qui polémise sur la 'classe ouvrière';

2) steve écrit en retour, mais sans expliquer ce qu'il pense de ce que ronny a écrit.

résultat: ronny ne sait toujours pas ce que steve pense de ce que ron a pensé du boutte du txt du birp qui polémise sur la classe ouvrière.

pour cette raison, ronny va employer une approche plus directe.

QUESTION: est-ce que steve est toujours prêt à dire que ronny fait parti du camps des curés des politiciens parce qu'il rouspète à l'idée d'intégrer le terme 'classe ouvrière' dans son language politique ?


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Subject: 
Qui est pauvre?
Author: 
Alex V
Date: 
Tue, 2004-11-23 14:07

Salut Ronny, Windigo prend le relais pour tenter de répondre à Ron (est-ce que Ronny permet que Windigo l’appelle Ron?)

(Windigo présuppose que ce silence est affirmatif!)

Alors, il semble que Ron souhaite jeter le bébé avec l’eau du bain en expulsant de son vocabulaire politique le terme « classe ouvrière » pour le remplacer par un autre très vague : le pauvre. Amen pour les curés!, car faut-il rappeler à Ron- ou lui apprendre- que la réalité de "classe" appartient à l’Histoire, et que la représentation idéaliste de "riche / pauvre" est du domaine religieux? Ainsi, la dynamique historique – entre autre, celle du Capital- est la lutte des classes auto-contradictoire jusqu’à ce que la rupture fondamentale avec son ultime contradiction produise le communisme, c’est-à-dire l’anéantissement des classes!

Windigo se pose aussi la question à savoir comment Ron est en mesure d’articuler une lutte sociale en utilisant des termes aussi flous que pauvres... Et riches? Car, si le terme "classe ouvrière" (c’est-à-dire la classe qui produit la valeur, la plus-value) se trouve remplacé par le terme "pauvre", ce dernier exclut donc automatiquement un autre terme, une autre classe: la classe capitaliste (la classe qui s’accapare les moyens de production, lire maintenant les moyens de produire ce monde selon sa volonté) qui se trouve ainsi remplacée par le terme "riche".

Maintenant Windigo pose la question à Ron: comment peut se confronter deux idées dont la dichotomie n'est rien d'autre que subjective, parce qu’expulsant l’objet sur lesquelles elles s’articulent : le Capital?

Qui est riche, qui est pauvre?


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Subject: 
aussi simple que ron
Author: 
ronny
Date: 
Wed, 2004-11-24 20:35

hé bien, ronny te répond:

le pauvre est celui qui est pas riche et le riche est celui qui est pas pauvre.

simple, non ?

d'ailleurs, je ne vois toujours pas ce qu'il y a de si 'religieux' là-dedans, mais bon, peut-être que ça susciterait de savantes études que ron ne se sent pas le courage d'entreprendre.

pourtant, ça semble trop "flou" de parler de riches et de pauvres pour Windy (tu permet que je t'appelles Windy?)

qu'en penserait l'homme de la rue ? est-ce qu'il trouverait que les termes riches et pauvres sont trop "flous" ? permet-moi d'être envahi par le scepticisme.

est-ce que le mot classe ouvrière a l'avantage de suscité davantage de clarté chez l'homme de la rue ? encore là, le doute fait ombrage à toute certitude.

ron imagine que ça peut aller pour celui ou celle qui a travaillé toute sa vie à l'usine.

mais que va-tu dire au jeune sans-emploi qui ne s'identifie pas du tout à la classe ouvrière parce qu'il trouve que son existence est trop précieuse pour la perdre à la gagner ?

va-tu lui dire qu'il fait parti de l'Armée de Réserve du Capital ? si c'est que tu choisis de lui dire, oublie d'avoir un appareil pour décrypter le vocabulaire marxien à porté de la main !

et quelle valeur produit le sans-emploi, à part de contribuer passivement à la pression à la baisse sur l'ensemble des prolos au boulot ?

moi, je parrirai du fric que j'ai même pas que le jeune sans-emploi va avoir l'impression que tu descend directement de la planète Marx.

personnellement, je me sens plus proche de ceux et celles qui détestent travailler et qui ne regrette pas d'être né à une époque où le plein emploi est une relique du passé.

Conclusion de ron: quand on a un message à passer aux multitudes, la simplicité a bien meilleur goût.

d'ailleurs, je n'ai hésitation à dire que les propagandiste du capital l'ont comprit depuis longtemps.

au plaisir,

ronny


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Subject: 
La simplicité
Author: 
mihelich
Date: 
Thu, 2004-11-25 17:38

Salut Ronny,

Je t'accorde que "l'homme de la rue" s'en fout peut-être. Mais quel homme (quelle femme) et quelle rue? De même la simplicité ou le gros bon sens peuvent vouloir dire des choses pas mal différentes dépendant d'où on se situe dans la société... Mais je crois que ce fil particulier de la discussion qui nous oppose (?) est probablement stérile pour le moment. Mon impression cependant est que le niveau d'accord que tu semblais mettre de l'avant dans ton premier commentaire était moins important qu'il ne le semblait... Sans rancune!
Mihelich


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Subject: 
re répoonse à Ron
Author: 
Steve Tremblay
Date: 
Mon, 2004-11-22 13:31

Non pas du tout


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