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Des doutes sur l’élection de G.W. Bush ?pythagore, Saturday, November 13, 2004 - 09:28 (Analyses | Democratie) Bush a-t-il été démocratiquement élu cette fois-ci ou a-t-il (encore) obtenu le pouvoir suprême par la fraude ? On a beaucoup glosé sur la signification des résultats de la dernière élection présidentielle américaine et sur ses conséquences possibles. On cherche les causes du virage à droite qu’elle dénote mais un consensus sae dégage chez l’ensemble des analystes : Georges W. Bush, dont l’élection en 2000 a été plus que douteuse, a, cette fois, obtenu un mandat clair de l’électorat américain. Et ce, malgré le fait que les sondages aient démontrés qu’une majorité d’Américains désapprouvent sa politique sur plusieurs dossiers importants, de la guerre en Irak à l’économie. Voici quelques-unes des anecdotes ayant conduit certains démocrates à douter de l’intégrité du scrutin : Dans le comté de Broward, Floride , on s’aperçut qu’une machine soustrayait les votes au lieu de les additionner ! Dans le comté de Craven, Caroline du Nord, une erreur de programmation a donné à Bush 11 283 votes supplémentaires ! Quand les votes des électeurs absents furent additionnés, la machine additionna le nouveau total des votes au total précédent… Dans le comté de Carteret, du même État, 4 500 votes ont été perdus parce les responsables avaient surestimés la capacité de la banque de mémoire de la machine. Dans le comté de LaPorte, Indiana, une château-fort démocrate, les machines à voter attribuèrent arbitrairement 300 votes à chaque circonscription alors que plusieurs en avaient beaucoup plus. Au total 22 200 votes furent enregistrés dans un comté qui comptait 79 000 électeurs. Dans le comté de Sarpy, Nebraska. les machines ajoutèrent 10 000 votes au total réel en comptant certains votes deux fois. Bref, il est clair que les machines à voter n’offrent aucune garantie quant à l’exercice du droit de vote. Ce à quoi il faut ajouter des copinages inattendus. Par exemple, Walden O’Dell, président de Diebold, un des principaux manufacturiers de machines à voter, est un Républicain qui, l’an dernier, s’était engagé à travailler à la réélection du président en Ohio. Dans le même État, le scrutin était présidé par Kenneth Blackwell, républicain et activiste conservateur. Or, le bureau de scrutin du Kenyon College, où 1 100 personnes, principalement des étudiants, devaient voter, comportait seulement 2 machines ! Certains ont attendu neuf heures… Enfin, certains journalistes ont remarqué que les « exit polls », ces sondages qui permettent de voir la tendance du vote et d’annoncer les résultats « si la tendance se maintient », ont été confirmés par les résultats du vote dans les États où on vote sur des bulletins en papier et infirmés dans ceux où on vote électroniquement… Coïncidence ? « Du vent » nous dit M. Hétu. Il faut constater qu’il y a des antécédents troublants. Outre le cas bien connu de la Floride en 2000, il y a l’étrange situation du Nebraska. Dans cet État, en 1997, le républicain Chuck Hagel remporta un siège sénatorial par une majorité écrasante. Un raz-de-marée républicain même dans des comtés qui n’avaient jamais voté républicain auparavant. Le vote se faisait sur des machines de la compagnie ES&S. Avant l’élection, le président de la dite compagnie était… vous l’avez deviné : Chuck Hagel. Qu’on pressent comme candidat à la présidence en 2008. Bref, il n’est pas prouvé que G.W. Bush a volé l’élection. Il est également impossible de prouver le contraire.. Situation bizarre en soi. Et les incidents susmentionnés permettent le doute. André Pelchat Sources : Gumbel, Andrew Pitt, William Rivers 1 Corn, David |
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