Protestants

Suites aux coupures de 103 millions de dollars dans le programme des prêts et bourses qui eurent lieu vers la fin de la session d'hiver dernier, plus de 2000 étudiants et étudiantes sortirent dans les rues de la capitale afin de rétablir le programme tel qu'il était avant le dernier budget Séguin.

Québec, mercredi 10 novembre--- Suites aux coupures de 103 millions de dollars dans le programme des prêts et bourses qui eurent lieu vers la fin de la session d'hiver dernier, plus de 2000 étudiants et étudiantes sortirent dans les rues de la capitale afin de rétablir le programme tel qu'il était avant le dernier budget Séguin.

Protestants ULaval
Que de joie

Les étudiants dénoncent la conversion en prêts de 103 millions de dollars de bourses étudiantes. Selon eux, l'endettement moyen d'un étudiant au baccalauréat est ainsi passé de 13 000 $ à 21 500 $, alors qu'il avoisine les 19 500 $ dans le reste du Canada.
Protestants méchants
Grand-Discours

Déjà, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs étudiants ont participé à des bed-in dans certains cégeps de la province.

La mobilisation s'est poursuivie toute la journée de mercredi.
Cégépien-nes

Fait à noter, les cégeps de Limoilou et de Lévis-Lauzon ont tenu une journée de grève pour dénoncer l'attitude du gouvernement Charest. Disons aussi que la manifestation était organisée par le Front d'Opérations Régional de la Coalition Étudiante de Québec (FORCE-Québec).

Appui des syndicats

Ce mouvement de contestation a reçu l'appui de la Fédération autonome du collégial (FAC), qui représente quelque 4000 enseignants de cégeps, et celui de la Fédération nationale des enseignants du Québec, qui regroupe 14 000 enseignants de cégeps, 8000 chargés de cours des universités et 1700 enseignants dans les établissements privés. Il est aussi soutenu par le Conseil central de la CSN de Montréal, qui rassemble 75 000 travailleurs.

Pierre Reid se fout des étudiants et étudiantes

En conférence de presse, le ministre de l'Éducation a défendu mercredi la position de son gouvernement dans la gestion du système des prêts et bourse. Il a affirmé que le gouvernement avait besoin de plus d'argent pour faire face à l'augmentation des coûts, due à la hausse du nombre d'étudiants à l'université.

Pour mettre de l'huile sur le feu et ainsi envenimer la situation, il ajoute: « Nous avons pris une décision mûrement réfléchie et qui n'était pas facile. Nous avons pesé tous les aspects, toutes les facettes de cette décision », a expliqué le ministre Reid, lors de la période de questions à l'Assemblée nationale. Il a ajouté que les compressions avaient été effectuées pour le bien des étudiants, puisqu'elles avaient permis de dégager des fonds supplémentaires pour l'embauche d'enseignants. Par conséquent, selon lui, les étudiants sortiront en bout de ligne gagnants de l'exercice.