Manifestation monstre

À Québec, il se tiendra une manifestation organisé par le Force un regroumement associatif d'universitaire et de CÉGEP de la région de Québec.

Le rassemblement a lieu a 11h30 entre les deux tours à l'Université Laval et le départ est prévu pour midi pour le parlement.
Il y aura des invités de marques pour crinquer les gens présent.

En 1996 Marois alors ministre de l'éducation annoncait un dégel des frais de scolarité pour se coucher par la suite quand il y a une mobilisation étudiante.

De plus Mario Dumont sera présent pour donner son avis à ce sujet. Ce même Dumont supporteur de Choi Fm et voulant une hausse des frais de scolarité dans les établissements supérieurs. Il priviliégie aussi l'intrusion du privé dans l'éducation avec une hausse de frais de scolarité.

psfff un certain opportunisme politique.

Nous ne pouvons pas critiquer des politiciens qui recoivent ainsi la tribune pour se pavanerner mais plutôt ceux qui les invitent. Je peux bien comprendre que parfois il faut tenter de s'allier avec l'opposition mais quand ceux-ci l'ont déja fait par le passé où sur une note plus extrême pour l'ADQ cela me cause problème!
Je trouve qu'une telle initiative manque une analyse des plus primaires surtout quand le président de la Cadeul siège dans un comité du Réseau de Vigilance ou est-ce encore l'obsession constante de se ploguer avec des leaders associatifs de caller.

Est-ce que de jouer le role de l'opposition parlementaire sert vraiment quelque chose dans une telle situation? Le but est-il d'être contre les libérauxx ou militer pour une éducation accessible et de qualité?

On vous attend nombreux et nombreuses pour venir non seulement dénoncer les coupures absurdes dans les prêts et bourses ( qui endettent le ou la bachelierE moyenNE bénéficiant de l'aide financière d'environ 7000$ supplémentaire, une hausse d'environ 50% d'une shot ) mais également sur les pitoyables FEUQ et FECQ. Puisque la problématique de l'endettement étudiant a régulièrement été traitée dans les médias cet automne, quelques précisions sur l'autre volet de ma joyeuse invitation.

Ces racailles politiciennes sont fortes de cotisations de centaines de milliers de dollars et de structures peu démocratiques servant leur carriérisme et malheureusement le désintérêt politique général de "leurs" simples membres ( sinon lorsque vient le temps pour les petitEs chefFEs étudiantEs en question de lécher les bottes de leurs boss péquistes et bloquistes ). Et présentement, ces gens-là tentent par toutes leurs petites manoeuvres habituelles ( la négociation de corridor ou s'accaparer les médias, notamment ) de récupérer les manifs du 10 novembre qui ont pourtant été organisées d'un bout à l'autre par des coalitions étudiantes régionales autonomes. Voilà plutôt que le Devoir écrivait ce matin que la FEUQ et la FECQ organisent maintenant les manifs, et que les revendications de l'ASSÉ ( un regroupement provincial nettement plus démocratique et cohérent ) sont "les mêmes" que les leurs, alors que les positions de l'ASSÉ sont beaucoup plus ambitieuses et que leurs moyens de pression sont définitivement plus respectables. Pas très subtil tout ça...

Les étudiantEs ont donc une fois de plus intérêt à le faire savoir : vivement la mort de ses organisations qui, depuis 15 ans, les trahissent année après année en capitulant mollement dans la défense de la condition étudiante tout en nuisant instinctivement au travail d'organisations étudiantes plus sérieuses et sincères. Les étudiantEs n'ont qu'eux- et elles-mêmes sur qui compter pour défendre leurs intérêts, et la FEUQ et la FECQ méritent d'être dénoncées et le seront dûment mercredi ; on espère vous y voir aussi !

Prêts et bourses: Québec ne recule pas
Radiocanada
mercredi 10 novembre 2004 à 19 h 12
(voir le lien suivant pour qq photos, videoentrevues...):
http://radiocanada.ca/url.asp?/nouvelles/Index/nouvelles/200411/10/002-M...

Environ 40 000 étudiants ont besoin de l'aide financière de Québec pour mener à bien leurs études.

La Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ont tenu mercredi une grande journée de mobilisation contre le gouvernement Charest.

Les étudiants dénoncent la conversion en prêts de 103 millions de dollars de bourses étudiantes. Selon eux, l'endettement moyen d'un étudiant au baccalauréat est ainsi passé de 13 000 $ à 21 500 $, alors qu'il avoisine les 19 500 $ dans le reste du Canada.

Déjà, dans la nuit de mardi à mercredi, plusieurs étudiants ont participé à des bed-in dans certains cégeps de la province. La mobilisation s'est poursuivie toute la journée de mercredi.

À Québec, quelque 2000 étudiants ont manifesté devant l'Assemblée nationale. Les cégeps de Lévis-Lauzon et de Limoilou ont tenu une journée de grève. La manifestation était organisée par le Front d'Opérations Régional de la Coalition Étudiante de Québec (FORCE-Québec).

À Montréal, 10 000 jeunes se sont rendus devant les bureaux du premier ministre, Jean Charest.

Les étudiants soutenus par les syndicats

Ce mouvement de contestation a reçu l'appui de la Fédération autonome du collégial, qui représente quelque 4000 enseignants de cégeps, et celui de la Fédération nationale des enseignants du Québec, qui regroupe 14 000 enseignants de cégeps, 8000 chargés de cours des universités et 1700 enseignants dans les établissements privés.

La mobilisation étudiante a également été soutenue par le Conseil central du Montréal métropolitain, qui représente 75 000 travailleurs réunis dans 525 syndicats, ainsi que par les jeunes libéraux.

Elle a annoncé qu'elle profitera du congrès du parti en novembre pour présenter une proposition visant à restaurer le régime en vigueur avant le dernier budget.

Québec fait fi des manifestations

Le ministre de l'Éducation, Pierre Reid, a défendu mercredi la position de son gouvernement dans la gestion du système des prêts et bourse. Il a affirmé que le gouvernement avait besoin de plus d'argent pour faire face à l'augmentation des coûts, due à la hausse du nombre d'étudiants à l'université.

« Nous avons pris une décision mûrement réfléchie et qui n'était pas facile. Nous avons pesé tous les aspects, toutes les facettes de cette décision », a expliqué le ministre Reid, lors de la période de questions à l'Assemblée nationale. Il a ajouté que les compressions avaient été effectuées pour le bien des étudiants, puisqu'elles avaient permis de dégager des fonds supplémentaires pour l'embauche d'enseignants. Par conséquent, selon lui, les étudiants sortiront en bout de ligne gagnants de l'exercice.

Le chef de l'opposition officielle, Bernard Landry, a dit ne pas comprendre comment le ministre pouvait affirmer « qu'il endette les étudiants pour leur bien). M. Landry a accusé le premier ministre, Jean Charest, de « faire l'unanimité contre lui », avec ces compressions « absurdes ».

Le premier ministre a rétorqué que le Québéc offrait toujours « le système de prêts et bourses le plus généreux en Amérique du Nord ».

À la question "pourquoi transférer les bourses en prêts ?", M. le ministre Pierre Reid de répondre: " Nous ne pouvons pas apporter de changement à une loi qui remetterait en cause la valeurs des diplômes universitaires."

Si quelqu'un y comprend quelque chose, s.v.p. expliquez-moi. Faut-il en déduire qu'un étudiant plus endetté à la fin de ses études est mieux instruit ?

La seule activité intéressante de cette journée a été le passage devant le cégep du Vieux, où plusieurs personnes se sont bien amusées à confronter, à l'aide de bannières et de slogans, les réformistes et autres nationalistes de la FECQ/FEUQ.

Que ce soit Charest ou l'autre vieux con de Landry, on est pas sorti de l'auberge. Reste une avenue toujours intéressante : VERS LA GRÈVE GÉNÉRALE ILLIMITÉE !

Entre temps, allons faire un tour au Palais des Congrès le 19 novembre, ainsi que le 20, histoire de leur cracher à la gueule.