La Havane (RHC) .- Le ministère des affaires étrangères a émis une déclaration répondant à la note de presse dans laquelle le Département d'État des États-Unis accuse Cuba de violation des droits humains. Cette note a été rendue publique jeudi.

Cuba dénonce les dernières déclarations mensongères du Département d'État

La Havane (RHC) .- Le ministère des affaires étrangères a émis une déclaration répondant à la note de presse dans laquelle le Département d'État des États-Unis accuse Cuba de violation des droits humains. Cette note a été rendue publique jeudi.

Washington prétend que le gouvernement cubain a lancé en 2003 une vaste répression contre "la société civile" , alors que - souligne la déclaration cubaine - notre pays a utilisé ses lois contre des personnes qui reçoivent leurs ordres des États-Unis et sont payées par eux pour appuyer la politique d'agression et de blocus de l'administration étasunienne contre Cuba. Elle rappelle que conspirer avec une puissance étrangère dans ces conditions est un délit dans le monde entier.

La note souligne que l'opinion publique mondiale aurait pu s'attendre avec une certaine logique à ce que les États-Unis cessent d'avoir recours à l'argument des droits humains à la suite des révélations faites sur les terribles violations de ces droits auxquelles se sont livrés des militaires étasuniens dans les prisons en Irak et à la base de Guantanamo.

La déclaration de notre ministère des Affaires étrangères relève que c'est justement le gouvernement des États-Unis qui viole le plus les droits humains dans le monde: il a décrété depuis plus de 40 ans contre notre peuple un blocus inhumain qui répond au qualificatif de génocide défini par les Nations Unies et l'administration Bush l'a encore renforcé; il protège sur son territoire des organisations qui prennent Cuba pour cible de leurs actes de terrorisme alors qu'il maintient en prison dans des conditions cruelles 5 Cubains qui ne faisaient pas autre chose que les surveiller afin de mettre en garde notre peuple contre leurs mauvais coups; il interdit aux Étatsuniens de venir à Cuba, de faire des affaires avec notre pays ou simplement d'entrer en contact avec la culture cubaine.

La déclaration cubaine souligne que notre pays connaît parfaitement les liens de Bush avec la maffia anti-cubaine de Miami et sait que la raison fondamentale de leur hostilité est l'exemple de justice sociale et de véritable démocratie que nous représentons. Elle souligne que Cuba présente en effet une alternative politique, économique et sociale viable qui est aux antipodes de la volonté de domination mondiale et d'hégémonie que les gouvernants actuels des États-Unis tentent d'imposer au monde.

Elle termine en soulignant que les États-Unis se trompent s'il croient pouvoir changer le cours de la Révolution cubaine en la calomniant et rappelle que nous sommes prêts à la défendre jusqu'au bout.