Projet de loi sur l'aide aux personnes et aux familles : La Fédération des
femmes du Québec et trois autres groupes exigent le retrait du projet de loi
57 du gouvernement libéral
COMMUNIQUÉ
Pour diffusion immédiate
Projet de loi sur l'aide aux personnes et aux familles : La Fédération des
femmes du Québec et trois autres groupes exigent le retrait du projet de loi
57 du gouvernement libéral
Montréal, le mercredi 27 octobre 2004 - La Fédération des femmes du Québec
(FFQ), le Conseil d'intervention pour l'accès des femmes au travail (CIAFT),
L'R des centres de femmes du Québec (L'R) ainsi que la Fédération des
associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ)
unissent leurs voix pour demander le retrait du projet de loi 57 ainsi que,
notamment, l'indexation annuelle complète de toutes les prestations,
l'exemption totale de la pension alimentaire reçue pour un enfant dans le
calcul de la prestation de sécurité du revenu et une couverture des besoins
essentiels.
Pour ces groupes, il est aussi inacceptable de savoir qu'au Québec, par
exemple, les personnes âgées de 55 ans et plus perdent un acquis. La
contrainte temporaire à l'emploi qu'elles se voyaient accorder en raison de
leur âge n'est plus inscrite dans le projet de loi. Le problème est
doublement pénalisant pour les femmes de ce groupe d'âge qui ont peu
d'expérience sur le marché du travail. Appauvries, elles se heurteront à une
non-reconnaissance de leurs contributions à la richesse collective pour
avoir été travailleuses au foyer, aidantes naturelles ou encore récemment
immigrantes. « Comment le gouvernement libéral peut-il soutenir un tel recul
? », de s'exclamer Lyne Boissinot de L'R.
Un autre exemple de l'inconséquence du gouvernement de monsieur Charest est
l'absence, dans le projet de loi 57, d'une mesure promise au printemps
dernier. En effet, dans son plan d'action en matière de lutte à la pauvreté,
le ministre Béchard annonçait que les familles monoparentales prestataires
de l'aide sociale pourraient conserver 100$ de la pension alimentaire pour
enfants à compter de janvier 2006. Bien que cette mesure soit nettement
insuffisante aux yeux de la FAFMRQ, le projet de loi 57 n'en fait aucune
mention. « S'agit-il d'un autre engagement qui ne sera pas respecté par le
gouvernement libéral ? », de dire Sylvie Lévesque de la FAFMRQ.
Le projet de loi 57 : une loi paternaliste et arbitraire
« En 2004, les données statistiques démontrent que les femmes sont encore
désavantagées aux plans économique et social. La double tâche, la
monoparentalité, la précarité d'emploi, la discrimination salariale et
l'insécurité du revenu comptent parmi les facteurs structurant de leur
pauvreté. Dans un tel contexte, les femmes prestataires se trouvent au bas
de la pyramide sociale. Aussi, l'aide sociale est un instrument
indispensable pour bâtir la sécurité financière des femmes en vue de lever
la barrière de leur pauvreté », de rappeler Michèle Asselin de la FFQ.
« Face à cette situation inacceptable pour les femmes au Québec, le projet
de loi 57 ne constitue pas une réponse adéquate. En fait, le projet de loi
57 n'est pas fondé sur le droit à la sécurité du revenu pour les besoins
essentiels. Pire, ce projet de loi introduit des pratiques paternalistes et
arbitraires tout en réduisant les droits de recours des prestataires.
L'autonomie des femmes est primordiale. L'égalité n'est pas négociable »,
d'ajouter Nathalie Goulet du CIAFT.
Présentation de mémoires à la Commission des affaires sociales
Ce jeudi 28 octobre, dès 16h, la Fédération des femmes du Québec, appuyée
par L'R des centres de femmes du Québec et le Conseil d'intervention pour
l'accès des femmes au travail, de même que la Fédération des associations de
familles monoparentales et recomposées du Québec, cette dernière à compter
de 17h, présentent leurs mémoires à la Commission des affaires sociales de
l'Assemblée nationale.
- 30 -
Pour information et entrevue : Linda Lévesque, (514) 389-2035; cellulaire :
(514) 242-8909
Michèle Asselin et les 6 employées de la ffq tombe encore dans la victimisation à outrance. Qui sont-t-elles pour prétendre parler au nom de toute les femmes? Elles ne représentent personne à part eux même et une centaine de militante féministe et non les femmes du Québec. Il y a belle lurrette que les femmes ne veulent plus rien savoir du féminisme radicale haineux et anti-homme de la FFQ. Ca remonte au temps de l'affaire des Yvettes il y a 25 ans!
Selon la ffq, le fait que le salaire MOYEN de l'ensemble des femmes est un peu inférieure à l'ensemble des homme est une discrimination salariale. Foutaise. Il est bien connu que les raisons de l'écart entre le salaire des hommes et des femmes sont le choix de beaucoup de femmes de préférer la qualité de vie familiale à leur vie professionnel. Les hommes sont beaucoup plus porté vers leur succès professionnel en générale que les femmes, ce qui expliquent que les président et cadre de compagnie sont en majorité des hommes car cela demande de sacrifier sa vie familiale ce que beaucoup de femmes refusent. Aussi, la ghétoisation des femmes dans différents secteurs contribue à l'écart salariale. On ne peut donc parler aucunement de discrimination et la FFQ n'a aucune preuve comme d'habitude.
Ca fait du bien de voir qu'il y a encore quelqu'un de vivant sur ce site. Toutefois mon vieux, tot ou tard , il va falloir que tu decroches toi aussi . Plus personne sur terre ne se preoccupe plus de ce que pense la FFQ et le reste. Elles gardent simplement le droit de parole dont elles jouissent. Remarque que plus personne n'a besoin de leur avis sur rien. C'est toujours le meme et ne comporte jamais rien de neuf depuis tres longtemps. Comme un poste de radio qui passe la meme emission en boucle, l'auditoire a quitte et ne reviendra pas . Tu est le dernier bastillon de la garde qui demontre encore un interet envers leur avis.
Les choses importantes doivent se jouer ailleurs, et certainement pas avec la meme gagne. Celle la a fait son temps. Oublie les , anyway plus personne ne les ecoute. Les memes radottent , ne devient pas comme elles.
ALP
Gilles
On pense trop vite qu'il y a d'un côté la contestation et de l'autre le pouvoir. Rien n'est plus faux : personne n'est à l'abri du pouvoir qu'il peut exercer à son tour. Ainsi, quand des gens tentent d'organiser une lutte, il s'en trouve toujours parmi ceux dont on ne se méfierait pas d'emblée qui font le travail de l'autre. Ils prétendent ainsi avoir le monopole de la bonne contestation (« Les choses importantes doivent se jouer ailleurs ») et ne font, en somme, que le boulot de l'ordre mieux que l'ordre ne le ferait lui-même (« Elles ne représentent personne à part elles-mêmes et une centaine de militantes féministes et non les femmes du Québec. »). On attribue à la droite de renvoyer l'indigence à sa responsabilité : « les raisons de l'écart entre le salaire des hommes et des femmes sont le choix de beaucoup de femmes de préférer la qualité de vie familiale à leur vie professionnel. » Puis, vient le moment où pouvoir et savoir s'articulent chez l'expert, le compétent, seul être apte à désigner de la bonne façon les problèmes ou ce qui n'est pas un problème : « On ne peut donc parler aucunement de discrimination. » Le pouvoir devient franchement méprisant quand il décrète que ce que vous dites, de toute façon, ce n'est pas valable, ce n'est que du bruit : « Plus personne sur terre ne se preoccupe plus de ce que pense la FFQ et le reste. » On pourrait appeler ces voix : la police de la contestation. Elles ont pour fonction de démoraliser et de déprimer quiconque aspire à changer les choses. En somme de s'assurer de la bonne marche de l'ordre normal que personne ne viendrait déranger.
Bonne lutte aux opposants du projet de loi 57. J'espère être des vôtres.
Je ne me vois pas comme une police contre la contestation. Tout au plus je suis un contestataire contre la contestation contre tous changements proposes par quiconque.
Tout ca en vient a annuler notre droit de parole de plus en plus.On ne peut plus rien regler de nos jours sans contestation et on ne regle plus rien non plus. Des qu'un probleme se presente , il est impossible de trouver une solution parce que les contestataires veulent que rien ne change , N'oublie pas que le probleme va empirer tot ou tard .
Au fait, Casanova et Gilles, je me soucie de l'opinion de la FFQ et je vois pas pourquoi je me ferais ridiculiser pour autant, ni pourquoi je ne devrais pas avoir accès à de l'informations là-dessus.
Il existe actuellement au Québec plusieurs centaines de milieux militants, tous vivants grâce aux hommes et aux femmes, jeunes et moins jeunes qui s'y impliquent.
Les avez-vous tous visités, ne serait-ce qu'un peu, pour affirmer comme ça que personne, sinon une centaine, ne se soucie de ce que pensent les groupes de femmes?
L'un d'entre vous est-il capable d'écrire une page sur ce qu'on entend par discrimination (je pose la question franchement, je ne connais pas la réponse)?
Avez-vous lu le projet de loi 57?
Avez-vous conscience des formidables transformations sociales qui ont eu lieu au cours des 50 dernières années, au Québec, grâce à ces femmes (celles qui sont aujourd'hui à la FFQ et des miliers d'autres) qui ont lutté, pacifiquement, dans leur vie professionnelle et personnelle (elles étaient ou sont aussi des épouses, des blondes, des mères, des filles de quelqu'un)?
Avez-vous conscience qu'aujourd'hui les jeunes hommes et les jeunes filles peuvent s'aimer librement, sortir ensemble, vivre leur vie sexuelle, avoir accès à des moyens de contraception, à l'avortement, choisir de se marier ou non, choisir le moment de leur mariage, choisir de faire ou non des enfants, et cela grâce à toutes ces femmes qui ont lutté?
Ces transformations ont été bénéfiques autant pour les filles de notre génération (j'ai 27 ans) que pour les hommes, qui ne sont plus pour la majorité cantonnés au rôle de pourvoyeur, et qui peuvent vivre l'amour aussi librement que nous.
Avez-vous conscience de toute la richesse que peuvent apporter les femmes aux différents milieux de travail? De tout le potentiel que comporte l'idée que nous pouvons apprendre l'un de l'autre (les femmes des hommes et les hommes des femmes), sur la base de droits et de libertés égales?
Il ne vous ait jamais venu à l'idée qu'il fallait lutter pour mieux adapter le monde du travail aux réalités vécues par les êtres humains (comme la famille) et non pas toujours le contraire (adapter les êtres humains au monde du travail).
La pauvreté des femmes est un fait (et non une idéologie). Le fait qu'elles occupent la majorité des emplois précaires et les moins payants aussi. La violence contre les femmes est aussi un fait.
Et ce sont tous également des raisons pour continuer de lutter, dans le sens positif du terme, et d'écouter ce que celles qui l'ont fait hier ont à dire...
Marie-Sofie Villeneuve
Montréal
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