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Soupçons non fondés de bébé secoué et parents secoués!sofia, Friday, October 8, 2004 - 20:44 Quel et le pire crime pouvant être commis par des parents? Je réponds sans hésiter: l'abus envers les enfants. Quel est le pire crime pouvant être commis contre des parents? Je réponds aujourd'hui: des soupçons non fondés d'avoir secoué leur enfant. Nous l'avons appris d'une façon très brutale lorsque notre bambin a été hospitalisé suite à des convulsions. Tout d'abord, je dois spécifier qu'il est né dans une condition rare de 1:4500, c'est à dire en Vasa Prévia (insertion du cordon ombilical dans la membrane et non dans le placenta) et après 14 heures d'hémoragie dans l'utérus. Aucun examen approfondi n'a été fait. À l'âge de 5 semaines il a été hospitalisé suite aux convulsions et après 6 semaines de recherches et d'examens approfondis, "la médecine moderne" comme ils disent, ne peut expliquer la condition médicale de notre enfant. Selon eux, les symptômes observés ne peuvent que s'apparenter au "Syndrome du bébé secoué" (SBS). Après nous avoir bien convaincus que la médecine ne connaissait pas tout, voilà que le diagnostique tombe: "Madame, Monsieur, nous vous soupçonnons d'avoir secoué votre bébé". Le médecin ajoute: "Étant donné que nous nous retrouvons dans un vide médical et en vertu du nouveau protocole d'entente multisectoriel entre le DPJ et les services policiers, nous nous voyons dans l'obligation de faire un signalement au DPJ et à la police". Nous devions accepter de ne pas connaître les causes de la maladie, accepter que notre enfant présente des risques élevés de séquelles graves au niveau moteur, intellectuel et du langage, se soucier de son avenir, vivre dans l'incertitude à tous les niveaux et voici que pour agrémenter le tout, nous devons nous défendre d'en être la cause! Cela fait trois mois que ça dure. Deux comparutions en chambre de la jeunesse, une enquête criminelle en règle, interrogatoires multiples, surveillance permanente, expertise psychologiques aux conclusions plus que douteuses par un psychologue attitré par le DPJ, contre-expertise psychologique (à nos frais), évaluations de nos compétences parentales par une éducatrice du DPJ, emprunt d'argent et j'en passe! Notre liberté est complètement brimée, les conséquences très tragiques et pourtant, nous ne sommes que soupçonnés... Devant le DPJ, nous avons le fardeau de la preuve. Aussi, ils ont des articles de loi tellement inclusifs qu'ils peuvent déclarer la sécurité et le développement compromis simplement sur des soupçons. Ensuite seulement, ils font enquête. Ils se basent sur des conclusions apportées par des professionnels choisis par eux et nous attitrent un intervenant social qui se présente comme travailleur social sans même faire partie de l'ordre des travailleurs sociaux. Cette personne "supposée" apporter aide et assistance à la famille, fait plutôt office d'enquêteur. Il est supposée aider mais lors des comparutions, se tient côte à côte avec le procureur... Ils nous offrent aucun soutient psychologique. Ils nous croient coupables et semblent prêts à tout pour convaincre le juge. Ils ont même utilisé de fausses informations. Je sais... je sais... Il y a beaucoup d'enfants victimes de sévices et nous n'en ferons jamais assez pour que cela cesse. C'est innaceptable. Parcontre, est ce parce qu'ils ont passé à côté de la "track" depuis 25 ans que de "ratisser plus large pour en coincer plus" est vraiment la solution idéale pour réparer les manquements du passé? Permettez-moi d'en douter. Car au nom de la "simple procédure" du départ, nous voici pris dans l'engrenage d'un système qui a beaucoup à prouver et peu d'humilité pour admettre des erreurs. Voilà pourquoi je dis : Voici 2 liens intéressants www.sbstruth.com |
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