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Concert bénéfice : dénonçons les certificats de sécurité ! ( Profit versé à la coalition pour Adil Charkaoui)Haymarket, Thursday, October 7, 2004 - 13:15 2004-10-22 18:30 2004-10-22 22:59 Café Chaos, Listes des groupes participants: * Tous les profits seront versés pour la coalition Adil Charkaoui(voir plus bas) ----------------- Septembre 2004 Le 21 mai 2003, le montréalais Adil Charkaoui venait de conduire sa femme, enceinte, chez son gynécologue et, après l'avoir déposé chez sa cousine, il se rendit à l'Université de Montréal, où il poursuivait une maîtrise en enseignement. En pleine autoroute , il s'est soudainement retrouvé encerclé par la police et mis en état d’arrestation. Avec tout un tapage médiatique, mais sans preuve à l’appui, on l’a alors déclaré menace à la sécurité nationale. Depuis, il est détenu sans aucune accusation formelle, selon des allégations auxquelles ni lui ou son avocate n’ont accès. Depuis plus d’un an, Adil et sa famille vivent avec la peur constante d’une déportation vers le Maroc, son pays d’origine. À cause des allégations retenues contre lui au Canada, il est fort probable qu’il subira d’autres violations de sa dignité et de ses droits une fois au Maroc, dont l’emprisonnement sans accusation, la torture, les traitements cruels et inusités – et même la mort. M. Charkaoui fait état de plusieurs années d’intimidation et de harcèlement de la part d’agents du SCRS avant son arrestation. Il nie catégoriquement être un « terroriste » et représenter un danger pour la sécurité publique ou nationale. Il affirme que son arrestation est directement liée à son refus d’utiliser ses contacts dans la communauté musulmane à Montréal afin de devenir un informateur pour le compte du SCRS. Adil Charkaoui reconnaît également que le gouvernement canadien se trouve sous une pression politique pour produire des cas de haut profil comme le sien, pour démontrer à la Maison blanche que le Canada fait sa part dans la « guerre au terrorisme », une campagne qui, trop souvent, utilise elle-même des tactiques terroristes. Charkaoui est l’une des cinq victimes de procès secrets au Canada; cinq hommes musulmans dont la vie est déchirée par des accusations contre lesquelles ils n’ont pas le droit de se battre dans un procès juste, équitable et indépendant. Trois hommes sont détenus à Toronto : Mohammad Mahjoub, un réfugié égyptien emprisonné depuis juin 2000 ; Mahmoud Jaballah, un réfugié égyptien arrêté en août 2001 ; et Hassan Almrei, un réfugié qui fait face à une déportation vers la torture en Syrie (tout comme Maher Arar) depuis octobre 2001. Le quatrième homme, Mohamed Harkat, est un réfugié algérien et a été arrêté à Ottawa en décembre 2002. Comble de l’ironie, son arrestation coïncidait avec la Journée internationale des droits de la personne. Ces cinq hommes sont détenus en vertu d’un certificat de sécurité, une mesure de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés (LIPR), décrite comme « fondamentalement injuste » par Amnistie Internationale. Ils sont détenus sans accusation, sur la base de preuves secrètes, et font face à la déportation vers leurs pays d’origine, même s’il existe de sérieux risques de torture et de mort.
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