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Coupures de l’aide sociale chez les jeunes : le grand art politique de s’en prendre aux plus petits en alimentant les préju

Anonyme, Saturday, September 25, 2004 - 01:22

Comité de jeunes

En tant que membres du comité de jeunes et animateur responsable élus par l’ensemble des jeunes fréquentant la Maison de Jeunes ‘’Sens Unique’’, nous croyons important d’apporter nos commentaires sur les opinions émises un peu partout en rapport avec la décision du gouvernement du Québec de couper le montant des prestations d’aide sociale aux jeunes demeurant chez leurs parents.

23 septembre 2004
Mandeville

Coupures de l’aide sociale chez les jeunes : le grand art politique de s’en prendre aux plus petits en alimentant les préjugés!

En tant que membres du comité de jeunes et animateur responsable élus par l’ensemble des jeunes fréquentant la Maison de Jeunes ‘’Sens Unique’’, nous croyons important d’apporter nos commentaires sur les opinions émises un peu partout en rapport avec la décision du gouvernement du Québec de couper le montant des prestations d’aide sociale aux jeunes demeurant chez leurs parents.

Premièrement nous sommes contre ces coupures et nous sommes profondément choqués d’entendre un peu tout le monde à la télévision et dans les médias écrits émettre l’opinion que les jeunes sur l’aide-sociale sont tous des paresseux. Existe-t-il des jeunes paresseux ? Oui il y en a sûrement, mais dans la même mesure qu’ il y a aussi des médecins paresseux, des pâtissiers paresseux, des professeurs paresseux, des juges paresseux et quoi encore de paresseux qui gagnent tout de même infiniment plus qu’un jeune sur le BS.

Il serait temps qu’on se réveille dans le monde des adultes et qu’on réalise que ni les jeunes et ni les assistés-sociaux dans leur ensemble ne sont les dépositaires exclusifs de la paresse incarnée. Qui est le plus paresseux? Le jeune sur le BS ou bien le PDG d’une grosse entreprise qui, pour enrichir toujours davantage une poignée d’actionnaires voraces, trouvera rien de plus intelligent à faire que de jeter à la rue des centaines ou des milliers de pères ou de mères ayant des familles à nourrir ?

Nous sommes tout aussi tannés d’entendre ou de lire cette autre fausseté qu’on braque partout et toujours pour justifier ou entériner des coupures à l’aide-sociale : ‘’des jobs il y en a pour tout le monde, ils ont juste à s’en chercher’’. Avant d’entretenir si vaillamment des préjugés le monde adulte devrait s’instruire un peu plus à même les statistiques. Le ministre de l’Emploi, Solidarité sociale et Famille, Claude Béchard, affirmait lui-même il n’y a pas si longtemps que les statistiques recueillies par son ministère révélaient qu’il y avait autant que 60,000 emplois de disponibles au Québec.

Comme s’il y a avait de quoi se péter les bretelles alors que l’on sait qu’il y a plus ou moins 400,000 assistés-sociaux au Québec et qu’à ce nombre nous devons ajoutés les 324,000 chômeurs québécois que révèle le tableau 282-0087 de Statistiques Canada pour le mois d’août 2004 tout comme on doit ajouter les centaines de milliers de personnes qui tentent de survivre avec des jobines à deux ou trois jours par semaine au salaire minimum et qui se cherchent eux aussi des emplois permanents de même que l’on oublie aussi les sans-chèque qui ne sont répertoriés nulle part. Même si nous sommes jeunes nous savons au moins compter et quand on fait le total de tout ce beau monde qui se cherche des emplois, on en arrive à ce que personne n’ose admettre ou écrire nulle part : au moins un million de personnes se cherchent des emplois alors qu’il n’y en a que 60,000 de disponibles. Taire la vérité n’est-ce pas aussi faire preuve de paresse?

De plus, puisque l’on parle emploi, on semble balayer sous le tapis que dernièrement le même ministre Béchard a avoué que plus de 50% de l’ensemble des emplois qui sont créés étaient à temps partiel, temporaires pour la plupart et au salaire minimum. Donc la vérité c’est que le choix qui s’offre aux jeunes, à l’image d’ailleurs de ce qui s’offre aussi à nos parents en terme d’espérance de prospérité, c’est de choisir de vivre misérable sur le BS et se faire traiter de parasite ou… vivre tout aussi misérable avec un emploi à deux ou trois jours/semaine au salaire minimum et ce pour 6 mois si tu es chanceux.

En guise de conclusion nous poserons une question: Qui est vraiment à parasiter le système ? Un BS qui forcément réinjecte la totalité de son chèque dans l’économie à chaque mois ou les compagnies quêteuses comme Alcoa et Alcan (pour n’en nommer que deux) avec ses emplois subventionnés ‘’full pins’’ à $500,000.°° la job à même les fonds public et dont les profits s’endorment dans les poches de riches actionnaires américains? Qui gangrène le système?

Quand une société géré par des adultes si travaillants accepte, pour sauver une poignée de p’tit change en impôts, de laisser pourrir sur des listes d’attentes quantité d’être humains malades quitte à ce qu’ils en crèvent, quand cette même société accepte que ses aînés laissés pour compte croupissent et se meurent de solitude dans les garderies briquelées de l’âge d’or que sont les CHSDL et que tellement occupée elle est à travailler pour assouvir son insatiable appétit de surconsommation qu’elle en oublie les responsabilités qui se rattachent au rôle d’être parents, autrement plus nombreuses qu’être simplement pourvoyeur de babioles et service de transport vers la garderie, désolé mais nous sommes en droit de nous demander si cette même société et les adultes qui la compose ont la moralité suffisante pour seulement oser se donner le droit de porter un regard critique sur nous les jeunes.

Le comité de jeunes de la MDJ Sens Unique (secteur Brandon)

Simon Leduc
Alexandre Beausoleil
David Normandeau
Maxime Blain
Pierre Gravel (animateur-responsable)

mdjs...@hotmail.com



Subject: 
Bravo au PLQ.
Author: 
Casanova
Date: 
Sun, 2004-09-26 13:08

Enfin! Il était temps qu'un gouvernement mettre ses culottes dans le dossier de l'aide sociale devant certains groupes de pressions. Pour une fois, c'est la population qu'on a écouté et non des groupuscules qui défendent les paresseux. Étant moi même un jeune, je trouve innaceptable que les contribuables payeurs de taxes, qui eux se lèvent tout les matins pour aller travailler, soient obliger de payer pour faire vivre des paresseux qui sont en mesure de travailler et qui en plus vivent chez leur parents. Je demeure encore chez mes parents mais cela ne m'empêche pas de travailler pour financer mes études et mes activités personnel.

Contrairement à ce que pense certains groupes de pressions, l'aide sociale n'est pas une pension à vie mais bien une aide d'urgence non permanente. Elle sert à des personnes qui en ont vraiment besoin comme les parents monoparentales TEMPORAIREMENT sans emploi ou les gens inaptes au travail pour différente raisons. Les jeunes aptes au travail qui vivent chez leur parents n'ont aucune raison valable de vivre de l'aide sociale. Comme la population du Québec l'a si bien dit: ce sont des paresseux qui mériteraient qu'on leur coupe leur chèque entièrement(0$) pour donner leur part à ceux qui en ont vraiment besoin. Le PLQ a fait un pas dans la bonne direction en coupant leur chèque de 100$, ils doivent aller plus loin en coupant entièrement le chèque au paresseux qui exploitent l'argent des contribuables. Cela inclue aussi les assisté sociaux qui ne vivent pas chez leur parents mais qui sont apte au travail. Avec tout les emplois disponible sur le marché du travail, plus personne ne peut utiliser l'excuse du manque d'emploi pour justifier son BS.


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Subject: 
Bravo mon champion !!!
Author: 
YKG
Date: 
Mon, 2004-09-27 00:15

Belle réponse de réactionnaire à un argumentaire qui pose des questions pertinentes. Tes commentaires se résument à du mépris et n'ont d'égal que tes préjugés quant aux moins favorisés d'un système injuste. T'es encore chez tes parents et tu crois connaître ceux et celles qui profitent du système avec tes arguments à la noix ? C'est digne de Jeff Fillion (probablement ton gourou) et tu devrais sortir de chez toi un peu, mon pauvre ami. D'ailleurs, concernant d'autres de tes commentaires frôlant la mysoginie sur des sujets autourant la condition féminine-masculine, je te conseille aussi de te trouver une copine pendant que tu sors de chez toi et de prendre le temps de réellement l'écouter sur ce qu'elle vit et ressent, tu vas peut-être comprendre un peu plus de la vie. Bref, il fallait que je te fasse part que je te considère parmi mes ennemis idéologiques préférés.


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Subject: 
Et le contenu?
Author: 
Casanova
Date: 
Mon, 2004-09-27 12:20

Réponse classique d'une personne de go-gauche à des arguments contre son idéologie: tu attaques le contenants mais pas le contenu. Les jeunes qui sont aptes au travail et qui reste chez leur parents n'ont aucune excuse pour ne pas travailler. Que dis-tu de ca? Le BS n'est pas une pension à vie. Tu penses le contraire? Le BS ne devraient qu'être disponible aux personnes qui en ont vraiment besoin comme les parents monoparentale(le temps de trouver du travail) et les personnes inaptes au travail. Ta rien dit la dessus non plus. Si je suis réactionnaire, alors 99.9% de la population est réactionnaire car la population a démontré par les sondages et les médias qu'elle est entièrement pour la mesure du PLQ. Et si on écouterait vraiment la très grande majorité de la population qui travaillent, les paresseux aptes aux travailles qui ne travaillent pas ne devraient pas être illigible au BS après un certains temps. Les paresseux sont loin d'être des victimes, ils ont choisit leur condition.

Pis pour ce qui est de ma supposé mysoginie, si tu considères que critiquer les excès du féminisme radicale est une forme de mysoginie alors je te conseille de demander à Martin Dufresne de devenir le troisième membre de son collectif. Si je suis ton ennemi idéologique pour avoir exprimer l'opinion de la quasi-totalité de la population, alors tu viens de te faire une coupe de millions d'ennemi.


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Subject: 
T'as tout compris mon vieux...
Author: 
YKG
Date: 
Mon, 2004-09-27 13:14

Oui, je suis un ennemi public parce que je crois que l'aide sociale doit demeurer un filet de sécurité pour les moins avantagés par le système. Oui, je suis l'ennemi public parce que je dénonce les mensonges des réactionnaires qui se disent masculinistes (des imposteurs oui): ils généralisent des situations d'hommes qui se sont fait avoir par une p'tite profiteuse, comme on en trouve parmi les hommes.

Je suis ennemi public parce que j'utilise ta médecine en réponse à tes commentaires remplis de mépris. Les médias véhiculent un paquet de préjugés et formatent l'opinion publique contre une minorité ? Je le dénonce, parce que moi je lis les rapports de recherche du conseil national du bien-être social, moi. Je ne me laisse pas abrutir par des sondages biaisés des grands médias, moi. Je prends le temps d'aller voir ce qui se passe des les quartiers oubliés de Montréal, moi. Et je la vois la misère, la honte, l'auto-dévalorisation, la peur du lendemain.

Toi ? Qu'est-ce que tu connais ? Tu les as rencontrés ces jeunes qui n'ont pas réussi à l'école parce que à la maison on ne valorise pas l'école et dans le gouvernement on ne valorise pas l'école publique, et dans les comissions scolaires on ne valorisé pas l'investissement dans le soutien pédagogique ? Tu leur as parlé à ces jeunes dont l'avenir est bloqué par un système qui n'accepte rien de moins que l'excellence ? Tu les as vu travailler dans des casse-croûte pourris ou des entrepôts sales à gagner des miettes, parce qu'ils préfèrent se faire exploiter plutôt que de se faire associer à ces deux lettres (BS) ? Tu as écouté leur souffrance du jugement de la société qui croit que payer pour nos exclus et un gaspillage en même temps qu'elle ferme les yeux sur des milliards de subventions pour des compagnies riches qui n'en ont pas besoin ?

Tu sais réellement de quoi tu parles ? Moi j'ai lu, j'ai vu et j'ai entendu. Je me suis informé, je suis allé questionner, j'ai confronté. La réponse que j'ai trouvé: La paresse est en réalité un déasbusement et un désespoir. Tu ne peux pas les punir pour être les victimes d'uen dynamique déjà injuste à leur endroit. Tu fais quoi pour les sortir d'un cercle vicieux qui les emprisonne depuis leur enfance ?

C'est de la merde ce préjugé du jeune qui reste à fumer un joint ou boire une bière en jouant à des jeux vidéos chez ses parents. Il peut y en avoir, mais la majorité se fendent le cul pour se trouver une job parce que le BS est trop honteux pour eux. Je t'invite à consulter les rapports de recherche du Conseil national du bien-être social (organisme fédéral) pour y découvrir en quoi une réduction de l'aide sociale ne fait qu'agraver le problème de la pauvreté.

Et je pense aussi à un truc ignoble. Tu sais que les logements dans les grandes villes sont rarement libres et ils sont devenus inabordables. Coupe l'aide sociale à tous les jeunes pour qu'ils se trouvent une job et partent de la maison... ils vont se loger où ? Tu veux en héberger quelques-uns ?

Bref, avant de cracher sur les plus démunis, va donc voir réellement ce qui se passe.


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Subject: 
Oui jai tout comprit.
Author: 
Casanova
Date: 
Mon, 2004-09-27 16:19

Il y a plusieurs éléments dans ta réponse dont je vais répondre:

"Oui, je suis un ennemi public parce que je crois que l'aide sociale doit demeurer un filet de sécurité pour les moins avantagés par le système. Oui, je suis l'ennemi public parce que je dénonce les mensonges des réactionnaires qui se disent masculinistes (des imposteurs oui): ils généralisent des situations d'hommes qui se sont fait avoir par une p'tite profiteuse, comme on en trouve parmi les hommes."

Tu l'as bien dit, l'aide sociale doit demeurer un filet de sécurité pour les moins avantagés par le système et non pas des gens qui sont en pleine santé chez leur parents aptent à travailler. Même chose pour ceux qui ne vivent pas chez leur parents et qui sont aptent à travailler. Pour ce qui est du masculiniste, je vois que tu connais rien de leur revandications. Dans tout les pays l'injustice SYSTÉMIQUE que subisse les hommes devant le système de justice est clairement documenté et prouvé. Alors pour tes petites mensonges, tu repasseras.

"Je suis ennemi public parce que j'utilise ta médecine en réponse à tes commentaires remplis de mépris. Les médias véhiculent un paquet de préjugés et formatent l'opinion publique contre une minorité ? Je le dénonce, parce que moi je lis les rapports de recherche du conseil national du bien-être social, moi. Je ne me laisse pas abrutir par des sondages biaisés des grands médias, moi. Je prends le temps d'aller voir ce qui se passe des les quartiers oubliés de Montréal, moi. Et je la vois la misère, la honte, l'auto-dévalorisation, la peur du lendemain."

Tu prends le public pour des épais à ce que je vois. Ce n'est pas les médias qui font que la population ne veut pas payer pour les paresseux mais bien la population eux même qui constatent tout les emplois disponible et qui eux, travaillent à la sueur de leur front. Comme moi, ils comprennent que les gens aptent à travailler non aucune excuse pour ne pas travailler.

"Toi ? Qu'est-ce que tu connais ? Tu les as rencontrés ces jeunes qui n'ont pas réussi à l'école parce que à la maison on ne valorise pas l'école et dans le gouvernement on ne valorise pas l'école publique, et dans les comissions scolaires on ne valorisé pas l'investissement dans le soutien pédagogique ? Tu leur as parlé à ces jeunes dont l'avenir est bloqué par un système qui n'accepte rien de moins que l'excellence ? Tu les as vu travailler dans des casse-croûte pourris ou des entrepôts sales à gagner des miettes, parce qu'ils préfèrent se faire exploiter plutôt que de se faire associer à ces deux lettres (BS) ? Tu as écouté leur souffrance du jugement de la société qui croit que payer pour nos exclus et un gaspillage en même temps qu'elle ferme les yeux sur des milliards de subventions pour des compagnies riches qui n'en ont pas besoin ?"

Oui je leur ai parlé à ces jeunes. Oui j'en connais personnellement des jeunes qui n'ont même pas de diplôme de secondaire 5 et qui gagne des 15-20$ de l'heure dans la construction ou comme mécanicien, etc.. Eux au moins, n'ont pas choisit la voix de la parresse. Arrête d'essayer de faire passer les paresseux pour des victimes, ils sont libre de leur action et de leur choix. On croirait entendre un discour victimiste de féministe radicale. La victimisation à outrance ne convaint plus personne dont la quasi-totalité de la population. Qu'est-ce qui empêche les BS aptes à travailler dans la construction? Il n'y a pas que des job sales d'usine. Trouve des arguments plus solide.

"Tu sais réellement de quoi tu parles ? Moi j'ai lu, j'ai vu et j'ai entendu. Je me suis informé, je suis allé questionner, j'ai confronté. La réponse que j'ai trouvé: La paresse est en réalité un déasbusement et un désespoir. Tu ne peux pas les punir pour être les victimes d'uen dynamique déjà injuste à leur endroit. Tu fais quoi pour les sortir d'un cercle vicieux qui les emprisonne depuis leur enfance ?"

Tu penses vraiment que les gens qui travaillent ne ressentent pas du désabusement et du désespoir par moment? Quels arguments ridicule! Comme si leur sentiments les empêchaient de travailler. Je fais quoi pour les sortir d'un cercle vicieux? Très simple, tu brises le cercle en leur enlevant leur chèque de BS parce qu'ils n'auront pas le choix de se trouver un emploi parmit les nombreux emplois disponible pour survivre. Avec les pénuries de main-d'oeuvre dans plusieurs secteurs, il y a de la place pour eux en masse.

"C'est de la merde ce préjugé du jeune qui reste à fumer un joint ou boire une bière en jouant à des jeux vidéos chez ses parents. Il peut y en avoir, mais la majorité se fendent le cul pour se trouver une job parce que le BS est trop honteux pour eux. Je t'invite à consulter les rapports de recherche du Conseil national du bien-être social (organisme fédéral) pour y découvrir en quoi une réduction de l'aide sociale ne fait qu'agraver le problème de la pauvreté."

Si les jeunes BS qui vivent chez leur parent se fendraient le cul comme tu dis pour se trouver un emploi, il y en aurait que très très peu des jeunes sur le BS. Regarde les jouneaux ou les banques d'emploi, ya de la job partout. Ca prend pas la tête à Papineau pour savoir que quand tu recois moins d'argent du BS tu es moins riche, sauf que la vrai question est de savoir si ils méritent vraiment de recevoir du BS. Un parent monoparentale TEMPORAIREMENT sans emploi? Oui. Une personne handicapé inapte au travail? Oui. Un jeune qui vit chez ses parents en pleine forme? NON.

"Et je pense aussi à un truc ignoble. Tu sais que les logements dans les grandes villes sont rarement libres et ils sont devenus inabordables. Coupe l'aide sociale à tous les jeunes pour qu'ils se trouvent une job et partent de la maison... ils vont se loger où ? Tu veux en héberger quelques-uns ?

Bref, avant de cracher sur les plus démunis, va donc voir réellement ce qui se passe"

La situation des logements est la même pour toutlemonde, ce n'est pas un excuse. Cela ne les empêche pas de rester chez leur parents et travailler en même temps. Tu essaies de faire passer ces jeunes parasites pour des victimes alors qu'ils n'en sont pas du tout. Les vrai victimes, c'est la travailleurs payeurs de taxe qui doivent travailler pour faire vivre gratuitement ces paresseux. On appelle ca un injustice sociale.


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Subject: 
Tes définitivement mon champion du monde...
Author: 
YKG
Date: 
Mon, 2004-09-27 21:40

Tu veux vraiment pas aller parler avec la population dans la misère, c'est ça ? Tu veux vraiment pas aller consulter les rapports du conseil national du bien-être social, c'est ça ? Tu veux continuer à mépriser les plus pauvres avec tes chums qui ont des jobs ? Tu veux continuer à parler au nom d'une majorité anonyme qui partage soi-disant tes idées ? Tu veux continuer à cracher ta bile sur du monde que tu taxes de paresseux sans les connaître ? Tu penses que tu connais la vie ?

Continue à entretenir ton étroitesse d'esprit, pendant que moi je continue à chercher au fond des choses. Continue à te complaire dans ta vision tronquée de la réalité, pendant que je continue à rencontrer la population "paresseuse" pour trouver une réponse plus humaine que la stupide réflexe de la punition.

J'avais tort, t'es pas un ennemi idéologique, on a deux monologues de sourds qui ne construiront jamais quoi que ce soi ensemble. Tu campes dans ta vision ultra-conservatrice et réactionnaire du monde, et je n'ai pas d'emprise là-dessus. Je veux construire une société avec du monde qu'on aura pas forcé à entrer dans des moules, tandis que toi t'es prêt à tout pour que le monde se formatent au moule. Tu fais la part belle au discours mainstream de l'élite politico-économique avec ton raisonnement.

Bravo, ta réponse méprisante et malhonnête a fait en sorte que j'ai perdu mon temps à te répondre. Les autres membres de ce forum ont compris et préfèrent t'ignorer et je faire comme eux à l'avenir. Je saurais pas quoi répondre face à tes préjugés et ton ignorance, alors je te laisse toute la place pour continuer à t'enbourber dans tes raisonnements formatés parmi la société "bien pensante".


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Subject: 
Petit démagogue de go-gauche.
Author: 
Casanova
Date: 
Tue, 2004-09-28 12:05

Décidément, tu es incapable d'attaquer le contenue de mes arguments mes seulement le contenant. Tu n'as répondu à aucun de mes arguments. C'est typique de la go-gauche, lorsque vous ne pouvez contredire avec des arguments valables, vous détournez l'attention en attaquant le contenant ou le messagé.

Je ne méprise pas les plus pauvres comme tu dis en petit démagogue, j'ai clairement indiqué que je vises les jeunes aptes à travailler et qui vivent chez leur parents et ainsi que tout ceux qui sont apte à travailler et qui ne veulent pas travailler. Ceux qui ont vraiment besoin du BS, je compatis envers eux.

Tu es incapable de nuance comme à peu près tout les gens de la go-gauche, je n'ai jamais dit que les assistés sociaux sont tous des paresseux mais que les jeunes chez leur parents sur le BS sont paresseux. Le public dit la même chose que moi si tu écoutes les médias. C'est moi qui est malhonnête? Moi je ne déforme pas tes propos.

Quand tu recontreras tes jeunes amis BS chez leur parent, tu leur diras de consulter les banques d'emploi si y veulent vraiment travailler, regarde bien les excuses que certains vont trouver pour ne pas chercher. Le peuple a clairement indiqué qu'il ne veut plus payer pour faire vivre les paresseux de notre société. Le BS doit être réservé à ceux qui en ont vraiment besoin. Toi et ta gang de go-gauche qui prennent la défense des paresseux être bien seul dans votre coin.


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Subject: 
Très éducatif.
Author: 
nicole
Date: 
Thu, 2004-09-30 10:13

Très bon texte qui porte à réfléchir. Les auteurs, plutôt que de se complaire à simplement dire non aux coupures, proposent des pistes de réflexion. N'importe qui capable de comprendre le français trouvera dans ce petit texte de nombreux arguments qui seraient capables par eux-mêmes de mettre dans l'embarras n'importe quel politicien ou propagandiste de droite.

Je me demande pourquoi ces statistiques ne sont pas diffusés plus largement? Peut-être est-ce tout simplement parce que ça fait l'affaire de bien du monde d'entrenir le mythe qu'il y a des emplois pour tous et toutes. Entretenir ce mythe c'est ni plus ni moins administrer un somnifère à la population dans le but de la garder éloignée d'autres vérités autrement plus nauséabondes. S'il fallait que nos médias d'information s'appliquent à dire à la population qu'il y a près d'un million d'hommes et de femmes à la recherche d'emplois alors qu'il n'y a que 60,000 emplois de disponibles avec le même acharnement qu'ils s'autorisent semaine après semaine depuis 10 ans à faire la propagande de baisses d'impôts, à mon humble avis la révolte gronderait et obligerait une remise en question totale de notre système. Système qui présentement ne sert qu'à prendre l'argent des contribuables pour financer une croissance économique qui n'enrichit finalement que les détenteurs de porte-feuilles d'action.

Travaillant comme comptable à statut de travailleuse autonome (modernité du monde du travail oblige) je suis moi-même devenue un outil de sous-traitance qui a vue son salaire annuel diminuer du jour au lendemain de plus de $13,000.00 lorsqu'en 2000 je me suis retrouvé devant le choix de me retrouver au chômage ou accepter dorénavant de remplir les mêmes fonctions qu'avant pour le même employeur mais à un salaire moindre et ce, en renonçant à tout avantage sociaux. Avec deux enfants à ma charge est-ce que j'avais vraiment le choix d'accepter?

Cependant à chaque printemps par le biais de mon travailje suis aussi à remplir des déclarations d'impôts de simples particuliers et je constate combien nombreux sont ceux et celles qui malgré qu'ils ou elles travaillent survivent avec des revenus de misère. À longueur d'année cependant la majeure partie de mon travail consiste à aider des entreprises à contourner le système en réinventant chaque jour l'art de manipuler les chiffres. Les vrais tricheurs je les connais, je travaille pour eux.

En me basant uniquement sur mon expertise personnelle je n'ai aucune difficulté à affirmer que s'il fallait qu'un véritable exercice de vérification à la loupe soit entrepris sur la totalité des comptabilités d'entreprises de moyenne et grande envergure au Québec, on trouverait aisément des milliards de dollars dont se privent volontairement nos gouvernements. Donc à partir de ce constat je suis incapable de faire comme tous les Casanovas de ce monde et cracher sur les autres. Qu'ils soient paresseux ou non.

La pire paresse est celle de l'esprit et celui qui en est atteint est malheureusement incapable de diriger sa critique là où ce serait le plus justifié. C'est ce qui explique je crois cette facilité que nous avons à critiquer les assistés-sociaux alors que nous fermons les yeux sur la grande fraude internationnalisé que sont les entreprises.

Un peu à l'image du texte de la MDJ je terminerai par des questions : À combien se chiffre les coûts environnementaux qu'entraînent les atteintes multiples des entreprises envers l'environnement??? À combien se chiffre les coûts sociaux découlant de l'insécurité permanente et généralisée touchant l'ensemble de la population, celle-ci étant victime de cette mode que sont devenus les emplois temporaires ou à temps partiel??? À combien se chiffre les dépenses en santé relevant directement de maladies professionnelles découlant du fait que les travailleurs tentent de gagner leur vie au sein d'entreprises dont les activités qui les enrichissent engendrent des maladies chroniques qui sont par la suite soignée par notre système public???

Les entreprises empochent, les contribuables ramassent la facture sociale. Faut être borné pour ne pas être capable d'au moins reconnaître qui et quoi tient lieu de véritable grand profiteur.

Merci à l'équipe de la MDJ de nous réveiller.

Nicole D


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