|
Paraguay : mobilisations paysannesAnonyme, Tuesday, August 24, 2004 - 18:26 (Analyses)
fab
Le 19 août 2004, des centaines de paysans se sont mobilisés dans les rues de la capitale du Paraguay, Asunción, pour protester contre une loi de privatisation qui devait être discutée au Parlement. D'un autre côté, les organisations paysannes, à travers de l'occupation de "latifundios" dans beaucoup de départements, exigent du gouvernement 100 000 hectares de terre pour environ 10 000 familles. Le ministre de l'Agriculture, Antonio Ibáñez, a affirmé que six ministres du gouvernement s'étaient réunis avec les paysans pour traiter de ce sujet mais qu'il n'existe aucune possibilité de satisfaire cette exigences. Une rencontre entre représentants du gouvernement, entrepreneurs agricoles et organisations paysannes est prévue le 26 août pour essayer de trouver une solution au conflit. Le principal dirigeant de la Coordination Nationale d'Organisations Paysannes (MCNOC), Luis Aguayo, a affirmé que les paysans ne participeront pas à cette rencontre si les violentes expulsions des lieux occupés ne cessent pas. Il a également affirmé que le gouvernement ne respecte pas son engagement de tolérer les occupations lorsqu'il n'a pas été détecté de vols, destructions des installations ou de cultures. La campagne de mobilisation paysanne s'explique, selon Luis Aguayo, “parce que les terres sont concentrées aux mains de peu de personnes tandis qu'augmente la quantité de paysans sans terres ou de ceux qui ne possèdent que de petites parcelles
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|