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Librarie Alternative - Expulsée du local! (le 18 août, 2004)

Anonyme, Thursday, August 19, 2004 - 13:16

Librairie Alternative

Ceux et celles qui sont passés par la Librairie
Alternative (la librairie
anarchiste
de Montréal située au 2033 boul. St-Laurent)
aujourd'hui auront sans
doute remarqué
que le collectif a quitté l'endroit et que tous les
livres ont été enlevés.
Nous avons en effet été expulsé par l' AEELI, le
collectif qui contrôle le
building, ainsi que par la Coalition des distributeurs
libertaires, le
groupe qui nous boycotte et qui contrôle l'AEELI (ce
n'est pas un hasard).

(SVP FAIRE CIRCULER)

Ceux et celles qui sont passés par la Librairie Alternative (la librairie anarchiste de Montréal située au 2033 boul. St-Laurent) aujourd'hui auront sans doute remarqué que le collectif a quitté l'endroit et que tous les livres ont été enlevés. Nous avons en effet été expulsé par l' AEELI, le
collectif qui contrôle le building, ainsi que par la Coalition des distributeurs libertaires, le groupe qui nous boycotte et qui contrôle l'AEELI (ce n'est pas un hasard).
Suite à son putsch, l'AEELI va ouvrir une nouvelle librairie dans ce local et notre collectif va se chercher un nouveau lieu pour pouvoir y opérer à nouveau dans un
futur rapproché.

En attendant, les questions, commentaires et messages de solidarité et de support à notre collectif peuvent être envoyés à alte...@hotmail.com. Nous allons
également mettre sur pied sous peu un site internet pour ceux qui désirent exprimer publiquement ce qu'ils ont ressenti pendant ce conflit.

Vous trouverez ci-dessous la résolution approuvée au consensus par notre collectif le 12 août 2004. Nous vous proposons d'en faire lecture.

D'autres informations sont à venir

Solidairement
Le collectif de la Librairie Alternative, Montréal

Proposition pour une nouvelle librairie

Entendu que la Coalition des distributeurs libertaires, n'a pas hésité à utiliser la diffamation, le harcèlement et l'intimidation pour prendre le contrôle de l'AEELI, justifiant ses actions par une séries d’accusations
graves mais sans preuves envers quatre des membres de l’AEELI (Aidan, Dale, Karl et Moishe)

Entendu que la Coalition des distributeurs libertaires a refusé plusieurs propositions à l’effet qu’aucun changement structurel de l’AEELI ne saurait avoir lieu avant la mise en place d’un comiténeutre pour examiner le fondement de ces accusations, et qu’elle a plutôt été de l’avant avec
sa prise de contrôle.

Entendu que les quatre membres de l’AEELI (Aidan, Dale,
Karl, Moishe) ont été exclus de façon permanente de l’association après avoir refusé de se défendre devant un tribunal composé de leurs accusateurs mêmes.

Entendu que Jen, un membre de la librairie, a démissionné de l’AEELI après des attaques et des accusations répétées.

Entendu que les diverses campagnes de diffamation de d’intimidation de la nouvelle AEELI n’ont suscité que des réactions allant du silence à la participation active.

Entendu que de nombreux membres du collectif de la
librairie ont été harcelés, humiliés et insultés par des membres actuels de l’AEELI.

Entendu qu’au cours de l’année passée, au moins neuf
membres ont quitté le collectif de la librairie à cause du conflit incessant avec l’AEELI et la Coalition des distributeurs libertaires.

Entendu que des membres de l’AEELI ont été vus en
train de fouiller dans des documents de la librairie en dehors des heures d’ouverture et sans accord préalable

Entendu que l’AEELI, comme si elle était contrôlée par la Coalition des distributeurs libertaires, a adopté une attitude belliqueuse avec la librairie, la traitant non comme une partie intégrante du projet du building, mais comme un propriétaire hostile traiterait un locataire sans
défense

Entendu que depuis six mois, le collectif de la librairie est incapable de faire des commandes de livres à cause du conflit continuel.

Entendu que malgré toutes les tentatives d’accord, la Coalition des distributeurs libertaires, qui contrôle à présent l’AEELI, continue à mener un boycott contre la librairie.

Entendu que la Coalition des distributeurs libertaires, qui contrôle à présent l’AEELI, a refusé d’expliquer pourquoi elle ne s’était pas présentée à une réunion prévue pour discuter de la librairie

Entendu que le conseil d’administration de l’AEELI, contrôlé par les représentants de la Coalition des distributeurs libertaires, a ignoré toute tentative de communication de la part de la librairie et refuse de
confirmer ou de nier s’il est responsable de la disparition du chéquier de la librairie.

Entendu que malgré les promesses de respecter l’autonomie de la librairie, nous découvrons à présent que l’AEELI prévoit d’en expulser le collectif et de le remplacer par une librairie gérée par eux.

Entendu que nous apprenons aussi que les mêmes personnes, représentants de la Coalition des distributeurs libertaires qui contrôle l’AEELI, semblent à présent employer les mêmes méthodes musclées pour manipuler d’autres collectifs anti-autoritaires.

Entendu que la nouvelle AEELI ne s’est pas occupée du
building, et lorsque la tuyauterie a gelé et que les portes ont été fracturées, le collectif de la librairie a été forcé de s’occuper des problèmes lui-même.

Entendu que le collectif de la librairie stagne depuis six mois à cause de la baisse de moral engendrée par le conflit.

Entendu que nous pourrions avoir un meilleur nom, un espace qui ne gèle pas en hiver, et des voisins attentifs à notre bon fonctionnement.

Entendu que notre potentiel révolutionnaire a été asséché par les capitalistes et les flics déguisés en anarchistes au
sein de l’AEELI.

NOUS PROPOSONS PAR LA PRÉSENTE :

Que le collectif de la librairie quitte le local du
2033 Saint-Laurent.

Que nous dénoncions largement et publiquement la mauvaise gestion de l’AEELIet son comportement anti-social et anti-révolutionnaire.

Que nous formions un comité d’assistance pour demander
le soutien et la participation d’autres anarchistes, groupes anarchisteset militants radicaux pour la création d’une nouvelle librairie anti-autoritaire.



Subject: 
expulse?
Author: 
quoi?
Date: 
Fri, 2004-08-20 10:40

Cet article est rempli de mensonges et d'accusations ridicules.

Premierement il n'y a eu aucune expulsion, les gens du collectif de la librairie sont parties avec les livres et l'ameublement du local, ameublement qui ne leur appartient pas.

Deuxiemement il n'y a aucun flics ou capitalistes dans l'aeeli, ce genre d'accusation infantiles demontrent bien a quel point il est impossible de discuter serieusement avec les membres du collectif de la librairie.

Troisiemement au depart la coalition des diffuseurs avait ouvert un debat en proposant des changements a la librairie, qui est et a toujours ete considere comme un bien de TOUTE la communaute anarchiste de montreal. Le collectif de la librairie n'a jamais repondu aux problemes souleves par les diffuseurs par exemple:
-80% du contenu est en anglais dans une ville ou 70% de la population est francophone
-la librairie est jamais ouverte
-la librairie mets a l'avant-plan des publications qui ne sont pas anarchiste et relegue les publications anarchistes locales au second rang
-le collectif de la librairie ne payent pas ses fournisseurs ce qui brule leur nom. Ils n'ont dailleurs jamais repondu a une offre de la Federation anarchiste de France. Ils n'ont pas refuse l'offre, ils ont meme pas pris le temps de repondre a un des plus grands distributeurs francophone.

Finalement, les accusations de menaces et d'attaques sont tout a fait non documente. Drole pour des gens de dire que l'aeeli a accuse des gens sans fondements pour tout de suite apres faire des accusations vagues. En passant les problemes de malhonnete de la gestion de Moishe sont documente, il a lui meme admis avoir change des proces verbaux a la main apres une assemblee generale, il a aussi refuse de convoquer une assemblee generale meme si les membres de l'osbl en demandait une ce qui est non seulement disgracieux ethiquement mais illegale selon la loi qui regit les osbl

Comme vous dites en anglais : "a case of the pot calling the kettle black"


[ ]

Subject: 
Démagogie et tissus de mensonges
Author: 
franky
Date: 
Fri, 2004-08-20 11:09

Ce communiqué démontre bien à mon sens le fonctionnement d'Alternative: aucun soucis de vérité, manipulation des faits et utilisation de termes vagues constituants des accusations sans fondement. Voyons voir...

L'allégation voulant qu'il y ait eu un putsch à l'AEELI (l'OSBL qui possède le building du 2033 St-Laurent): les membres d'Alternative ne semblent pas faire la différence entre un putsch (remarquez qu'ils utilisent en anglais le terme "coup", qui signifie littéralement coup d'État), et une révolution. Dans le premier cas (putsch), une minorité anti-démocratique prend le pouvoir au détriment d'une majorité. Dans le second cas (une révolution), il s'agit plutôt d'une majorité qui détrône un (ou des) despotes autocratiques qui n'ont aucun soucis de démocratie. Dans le cas de l'AEELI, il faut rapeller que les dinosaures que nous avons détrônés étaient là depuis plus de 15 ans, qu'ils n'avaient convoqué aucune Assemblée Générale depuis 5 ans. Tout cela au profit d'un fonctionnement ouvert et démocratique au sein duquel toute personne intéressée au projet peut s'impliquer. Alors, s'agit-il d'un coup d'État ou d'une révolution?

Puis, continuant dans la manipulation de langage et la déformation des faits, Alternative nous dit qu'il y a eu une série d'accusations graves et sans fondement contre quatre anciens membres de l'AEELI. Il faut encore une fois y mettre un bémol: il ne s'agissait aucunement d'accusations publiques, mais bien de raisons pour expulser des gens qui s'étaient livré, depuis plusieurs années, à diverses malversations. Ces "accusations" sont loin d'être sans fondement, et il est déplorable qu'Alternative n'ait même pas daigné vérifier auprès de l'AEELI la teneur des points qui nous ont menés à l'expulsion de ces quatre personnes. Alternative n'a pas d'avantage essayé de confronter les divereses version des faits: il en résulte donc qu'ils appuient aveuglément des gens auquels on reproche d'avoir, par exemple, falsifié des documents, fait de l'obstruction systématique pour empêcher de nouvelles personnes d'être élues au CA de l'AEELI, garder secrètes des informations essentielles (notament pour les finances de l'AEELI) lors de la passation des pouvoirs entre l'ancien CA et le nouveau. Etc... La motion d'expulsion contenait 19 points, certains avec des dates précises; chacun de ces points, pris individuellement, aurait été suffisant pour expulser une personne d'une organisation normalement saine.

Au lieu de se camper dans la défense de personnage douteux, Alternative aurait eu intérêt à collaborer avec la Coalition des diffuseurs libertaires, initiateur du boycott contre la librairie Alternative, ce qu'elle n'a évidemment pas fait. Alternative nous accuse de ne pas nous être présenté à une réunion convoquée par eux, ce qui est totalement faux. D'abord, il s'agit de remettre les choses en contexte: cette rencontre qu'ils ont apellée constituait en fait la troisième entre des membres de la Coalition des diffuseurs et Alternative, et une personne de la Coalition des diffuseurs était présente. Il n'est pas surprenant qu'il y ait eu si peu de monde, puisque la réunion était convoqué pour un samedi 24 (ou quelque chose dans le genre), alors que le samedi de ce mois était le 23. Nous devons alors demander à Alternative pourquoi nous ont-ils convoqué à une date inéxistante?

Mais encore, à la rencontre précédente (convoquée par la Coalition des diffuseurs), Alternative avait délégué trois personnes, dont une nouvelle n'ayant aucune idée pouquoi elle était là, alors que la coalition des diffuseurs avait envoyé 8 ou 10 personnes, de bonne foi, pour discuter avec les membres de la librairie. De ces trois personnes, une seule nous a vraiment parlé; elle n'avait pas l'air d'être au courant de nos doléances (pourtant, ces critiques étaient publiques, et su de tous); qui plus est, elle nous a confirmé que, malgré le fait qu'il y avait un boycott depuis plus de 6 mois contre la librairie Alternative, le collectif n'avait jamais discuté des raisons de ce boycott et n'avait donc jamais tenté de trouver une solution négociée. Devant tant de mauvaise foi, la majorité d'entre nous, membre de la coalition des diffuseurs, avons tout simplement changé d'opinion face à Alternative. Si avant cette rencontre, nous étions ouvert à un projet commun avec Alternative (du moins pour la majorité d'entre nous), nous avons dû nous rendre à l'évidence: Alternative n'avait aucune intention de changer quoi que ce soit à son fonctionnement.

Bon, mon but n'est pas ici de répondre de façon systématique (cela va venir bientôt) à la désinformation d'Alternative, mais plutôt de souligner que dans tout ce processus, Alternative n'a jamais daigné discuter des raisons politiques qui ont entraîné le boycott, pas plus qu'ils n'ont proposé de solution. Nous nous sommes donc retrouvé dans l'obligation de faire un choix entre le statu-quo proposé par Alternative et la création d'une nouvelle librairie sans Alternative (je rapelle que nous avons tenté de trouver un terrain d'entente avec Alternative et avec les anciens administrateurs de l'AEELI, en vain).

Ainsi, puisque Alternative ne le fera jamais, je vais réitérer les raisons qui nous ont poussé au boycott de la librairie: nous voulions une librairie qui contienne d'avantage de littérature anarchiste (selon nos dernières estimation, le pourcentage de littérature anarchiste ne devait pas dépasser 25% de la quantité totale de livres). Nous voulions que la librairie s'ouvre à d'autres tendances au sein de l'anarchisme, notament à l'anarchisme social, qui a été banni de facto de cette librairie depuis de nombreuses années (de facto parce qu'il ne s'agissait pas d'une politique officielle; tout simplement, Alternative ne commandait pas de littérature provenant de l'anarchisme social). Et, chose très importante, nous voulions qu'Alternative offre d'avantage de titres en français (actuellement, leur stock de littérature francophone représente environ 20% des titres seulement, incluant les livres, brochures et revues).

Alternative a toujours justifié cette situation par le fait que les livres francophones coutaient plus cher et étaient moins disponnible. Mais dans la réalité, ils ont reçu une offre de Publico (le plus important diffuseur de littérature anarchiste en français), offre à laquelle ils n'ont jamais daigné répondre, et ce en plein boycott. Ç'aurait été pour eux la chance de prouver que les critiques que nous apportions n'étaient pas fondées. Au contraire, leur intertie nous a démontré qu'ils ne changeraient jamais. De plus, il leur aurait été facile, malgré le boycott, de produire d'avantage de brochures en français (les seules borchures qu'ils avaient en français proviennent d'EDAM, une maison de diffusion qui n'existe plus depuis 5 ans environ), ou tout simplement de faire affaire avec des diffuseurs comme Éco-Société ou Gallimard. Peine perdue, Alternative a préféré, à l'issu du dernier Salon du Livre Anarchiste de Montréal, acheter des livres en anglais pour regarnir ses tablettes.

Qui plus est, Alternative était incapable de tenir ouverte la librairie plus que quelques heures par semaine. La librairie n'était donc, à proprement parlé, pratiquement jamais ouverte, et encore moins souvent lors des périodes de pointe (jeudi et vendredi soir par exemple).

Devant tant de mauvaise foi, nons ne pouvons que réagir. Tout cela peut paraître méchant, cruel ou bas, mais dans l'état des choses, c'était certainement le seul recours que nous ayons. Ce n'est pas de gaité de coeur que nous avons agi de la sorte, mais parce que nous croyons fermement dans la cause que nous défendons. Avant d'appuyer Alternative ou d'entrer dans leur jeu de victimisation, réfléchissons un peu sur les actions d'Alternatives, leur conservatisme, leur fermeture au milieu anarchiste.

La Coalition des diffuseurs, sans représenter la majorité du mouvement anarchiste montréalais, représente très certainement la majorité des diffuseurs libertaire de Montréal, la très grande majorité même. Nous désirons rester ouverts, démocratiques, et offrir une variété de choix qui n'existait pas auparavant à Montréal. En ce sens, quiconque désire s'impliquer dans le nouveau projet de librairie est bienvenu. On se voit à l'Assemblée Générale de fondation, donc:

Mardi (24 août) à 18 heures, à la Casa Obscura, 4381 Papineau, à Montréal évidemment.


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Subject: 
Alternative doit se rétracter
Author: 
franky
Date: 
Fri, 2004-08-20 11:23

On ne traite pas impunément quelqu'un de flic. Cette accusation est grave. À defaut de prouver qu'il y a même un seul flic dans la Coalition des diffuseurs, Alternative doit se rétracter immédiatement, et sans ambiguïté.

Cette accusation est ridicule, elle banalise la répression dont nous sommes toutes et tous victime. Nombreux et nombreuses d'entre nous avons été arrêtés, détenus et jugés; nous avons subi l'arbitraire de l'État et de la justice. Nous ne pouvons accepter de nous faire accuser d'être des flics.

Cela étant dit, si Alternative ne se rétracte pas sur le champ, nous allons prendre tous les moyens pour que les membres qui appuient une telle déclaration ne puisse plus jamais fréquenter les mêmes événements que nous.


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Subject: 
les accusation en public
Author: 
herlisten
Date: 
Fri, 2004-08-20 14:55

Il n'est pas bon je le répète de lancer des accusations a tord ou a raison contre d'autre anar sur la place public nos ennemis (fasciste) peuve ce servire de cela pour faire encore plus de trouble.
S.V.P. camarade faite le plus dans le privé comme.

Tournons aussi s.v.p la page.


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Subject: 
C'est long...
Author: 
franky
Date: 
Mon, 2004-08-23 21:44

Alternative lance plein d'accusations comme ça dans les airs, mais ne semble pas trop trop pressée de les défendre... Peut-être justement parce qu'ils n'ont aucune preuve (en fait justement parce qu'ils n'ont aucune preuve).


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CMAQ: Vie associative


Quebec City collective: no longer exist.

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