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La vie de deux jeunes prisonniers politiques chiliens est en danger.Anonyme, Friday, July 30, 2004 - 00:48
manoomtl
Grêve de la faim des prisonnierEs politiques chilienNEs Chili – Solidarité avec les PrisonnierEs Politiques ChilienNEs – Juillet 2004 La vie de deux jeunes prisonniers politiques chiliens est en danger. Après avoir réalisé une grève de la faim pendant 74 jours et l’avoir menée en croyant que le projet de Loi de Remise de peine pour les prisonnierEs politiques serait approuvé au Sénat, Jorge Espínola et Jorge Mateluna ont commencé il y a 10 jours une nouvelle grève de la faim. La décision a été prise après que le projet de Loi ait été refusé au Sénat et sachant qu’il sera présenté une fois de plus à la Chambre des Députés, où il avait été approuvé par la Commission des Droits Humains avec les votes de la Concertation. Le pas suivant est la votation en Chambre le 3 août, pour ensuite être présenté une nouvelle fois au Sénat. Jorge Espínola et Jorge Mateluna ont assumé, au péril de leur vie, de ne pas mettre fin a la grève de la faim avant d’avoir réussi d’obtenir des résultats significatifs pour une prompte libération. Toutefois, la détérioration progressive et irréversible en ce qui concerne leur santé fait qu’on craint sérieusement pour leur vie. Devant cette lamentable et douloureuse situation, les autorités du Gouvernement doivent manifester, avec urgence, leur volonté politique pour faciliter l’obtention de la liberté des PrisonnierEs politiques comme mesure indispensable pour la fin de la grève de la faim. Les prisonnierEs politiques ont le droit à la liberté; la démocratie a le devoir de la garantir. S’il vous plait, arrêtons le cercle de l’indifférence et exigeons des solutions maintenant, car demain il sera trop tard. J’annexe le Rapport Médical No 3 Veuillez diffuser cette information. Écrivez à : Mireya García Rapport Médical No III Aujourd’hui mercredi, le 28 juillet 2004, Jorge Mateluna y Jorge Espínola ont subi une violente détérioration de leur santé. En ce qui concerne Mateluna, il fait face à des altérations électrocardiographiques concordantes avec ischémie myocardiaque et il fut nécessaire de lui apporter de l’oxygène. Jorge Espínola a eu une période d’hémorragie digestive, l’endoscopie a montré une gastrite érosive hémorragique sévère. Sans considérer la détérioration progressive de la fonction rénale et les altérations électrolytiques, les deux diagnostics démontrent une très grande gravité et assombrissent, d’une manière accablante, leur pronostic. Le lundi 26 juillet, les prisonniers politiques Pedro Rosas Aravena, Ramón Escobar Díaz, Ramiro Silva Vial, Danilo Macaya Cocio et Julio Peña Parada se sont ajoutés au mouvement de grève de la faim commencé le 19 juillet par Jorge Espínola y Jorge Mateluna pour l’approbation du projet de Loi de Remise de peine. -------------- C H I L I - Communiqué public No 1 (Dimanche 25 juillet 2004) Un groupe de prisonniers politiques ainsi que leurs familles et amiEs ont occupé pacifiquement les dépendances de la Prison de Haute Sécurité (CAS) à 18 heures aujourd’hui. Les familles des prisonniers politiques tenteront de rester à l’intérieur de la prison jusqu’à demain. Ils exigent la présence du Père Alfonso Baeza, des autorités du gouvernement et des parlementaires. Demain, 26 juillet, les prisonniers politiques Pedro Rosas Aravena, Ramón Escobar Díaz, Ramiro Silva Vial, Danilo Macaya Cocio y Julio Peña Parada commenceront une grève de la faim. L’approbation de la Loi de Remise de peine a été reportée un nombre incalculable de fois. Toutefois, le président de la République a la faculté d’octroyer la grâce présidentielle à la majorité des prisonniers politiques. Nous demandons la législation et l’approbation de ce Projet de Loi. 1. Nous, prisonniers politiques de la Prison de Haute Sécurité, occupons cette prison, avec des membres de nos familles, ce dimanche 25 juillet à 18 heures et nous l’occuperons jusqu’à demain 26 juillet à midi. 2. L’objectif de ce mouvement est d’attirer l’attention de l’opinion publique en ce qui concerne notre demande de libération, reportée successivement au Congrès. Nous demandons la législation et l’approbation du Projet de Loi de Remise de peine qui bénéficiera à tous les prisonniers politiques chiliens. 3. Nous subissons, depuis 14 ans, un emprisonnement politique dans un Chili qui se dit démocratique, 14 années où la justice militaire a prévalu sur la justice civile, condamnant des civils à des peines démesurées en temps de paix. 4. Finalement, nous faisons appel à une solidarité active de la part des organisations populaires, des travailleurs, étudiants, intellectuels, du milieu social et progressiste, des regroupements de familles et amiEs. À tous ceux qui s’identifient à cette lutte légitime. Prisonniers politiques de la Prison de Haute Sécurité (CAS) Communiqué public No 2 - Au peuple du Chili 1. Encore une fois, le 14 juillet une partie de la droite chilienne a rejeté le Projet de Remise de peine qui pourrait bénéficier à tous les prisonniers politiques chiliens. Quant à la Concertation, manifestant un manque flagrant de sérieux, elle n’a pu réunir le nombre de sénateurs requis pour approuver ce Projet de Loi. Nous convoquons toutes les personnes et organisations qui se solidarisent avec cette cause légitime, que représente la liberté de toutes et tous les prisonnierEs politiques, à poursuivre leurs mobilisations. Ramón Escobar D. Traduction : Agrupación Galvarino de Chile en Montreal (Canadá) agal...@hotmail.com
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