L’île René Levasseur, nommée ainsi pas les décideurs en l’honneur de l’ainsi nommé ingénieur du barrage qui en est à l’origine, n’est plus menacée. Elle est attaquée, ça y est, les coupes ont commencé. Elles se poursuivraient à l’heure actuelle, la barge servant au transport des équipements n’étant plus en réparation. La compagnie Kruger demeure à l’affût, grâce aux pick-ups à antennes de son camp retranché , le camp du Lac-des-P(i)asses. À l’affût, car ils ne sont plus seules là haut…

Nous verrons bien. L’île René Levasseur, nommée ainsi par les décideurs en l’honneur de l’ainsi nommé ingénieur du barrage qui en est à l’origine, n’est plus menacée. Elle est attaquée, ça y est, les coupes ont commencé. Elles se poursuivraient à l’heure actuelle, la barge servant au transport des équipements n’étant plus en réparation. La compagnie Kruger demeure à l’affût, grâce aux pick-ups à antennes de son camp retranché , le camp du Lac-des-P(i)asses. À l’affût, car ils ne sont plus seules là haut…

Du côté des écolos, ça roule. En effet, la caravane à vélo s’est bel et bien rendue à Baie-Comeau à temps pour le festival en l’honneur de l’île. Comme il fallait s’y attendre, l’accueil est mitigé dans la région, soit enthousiaste, soit réticent, très réticent. Levons-leur notre casque quand même, c’est loin Baie-Comeau en vélo!

Le festival pour l’île à Baie-Comeau est considéré comme un succès dont l’ampleur fut peut-être modeste(en même temps que le festival du Trucker, pas facile!), mais où les échanges furent intenses et chaleureux.

Le grand rendez-vous était cependant le 20 juillet au barrage Daniel-Johnson, mais finalement le monde s’est rencontré dans le parking du motel l’Énergie. Dans le coin, c’est la « maine ». Au son de la musique et des chants de la tribue de pouceux-ses et minounes, le départ vers l’île sonne à l’heure prévue(!!!), ce qui laissera quelques retardataires sans indices. Faudra indiquer la route de l’île pour la prochaine fois, sinon sachez que c’est en direction du lac Louise(un autre là!) .

Plusieurs personnes termineront le trajet à pied, matérialisant ainsi la fameuse marche vers l’île tant espérée. Grâce à un bonhomme du coin très content de voir arriver des renforts pour l’île qu il chérit depuis des années, plusieurs personnes ont eu la chance de traverser le réservoir et sentir l’île sous leur pieds, et la palper de leurs sens. Il est à noter qu’il est primordial de se rappelle que tout ce qui se rend doit revenir…ou s’amener beaucoup d’huile à mouche! Heureusement, les kayaks des zami-e-s ont sauvé la partie.

Une semie-barricade-symbolique-par-ailleurs-très-jolie a été érigée sur le chemin de la rampe d’accès(celle qui fut l’unique focus de l’étude du BAPE). Une vigile semble vouloir se dessiner, elle l’était il y a quelques jours. Des images seront disponibles bientôt.

Les discussions sur les abords furent fructueuses, et l’on espère que plus de gens viendront apprécier et saisir l’importance de maintenir l’intégralité de ce territoire déjà amputé par le réservoir. On parle de ski, de traîneaux à chiens pour cet hiver, de l’année prochaine…d’un moratioire sur les coupes et d’one consultation publique pour de vrai pour vrai à savoir comment on en est rendu à couper des arbres centenaires poir fair des 2 par 4 pis du papier de toilette, à raser des écosystèmes nordiques fragiles pour payer les termes sur la machinerie.

Une expédition est en outre partie explorer les secrets de ce territoire si peu connu, elle devrait regagner les berges de la Côte Nord d’ici le 12-13 août. Il serait bien à propos de leur amener une bière …et de venir exprimer son indignation face aux travaux de destruction massives entrepris par la multinationale, mais surtout par ceux et celles qui lui obéissent, sous-contractant le vice.

Organisez-vous donc, et à bientôt!

Si on s’est rendu-e-s une fois, on peut y retourner!

Des nouvelles et des images viendront…

Les mouches noires et les brulots ont peut-être beaucoup à nous apprendre en fait. Rappelant à tous et toutes à chaque instant que nous sommes chair et sang, respirons l'air et buvons l'eau. Et non du diesel ou du Scotties.

titemaudite

P.S. : On se rappellera que quand Hydro a innondé pour le barrage, les arbres n’ont pas été coupés, et que la forêt a non seulement été détruite, mais gaspillée et même devenue polluante, entraînant une quantité terrible de mercure dans ce bassin hydrographique majeur. Pis là faudrait absolument bûcher le reste? Pfffff.