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Fidel Castro dénonce les mensonges de Bush et le met en garde contre une aventure visant Cuba

Anonyme, Tuesday, July 27, 2004 - 07:53

Radio-Havane

Santa Clara (RHC) . - Le Chef de l'État cubain, Fidel Castro a pris la parole au meeting national pour le 51è anniversaire de l'attaque de la Caserne Moncada qui a marqué le 26 juillet 1953, le début de la lutte résolue du peuple cubain contre la dictature de Batista soutenue par les Etats-Unis.

Fidel Castro dénonce les mensonges de Bush et le met en garde contre une aventure visant Cuba

Santa Clara (RHC) . - Le Chef de l'État cubain, Fidel Castro a pris la parole au meeting national pour le 51è anniversaire de l'attaque de la Caserne Moncada qui a marqué le 26 juillet 1953, le début de la lutte résolue du peuple cubain contre la dictature de Batista soutenue par les Etats-Unis. Le meeting s'est tenu à Santa Clara, ville connue dans le monde entier car s'y trouve le Mémorial Che Guevara qui abrite les restes du Commandant de la Révolution cubaine tombé dans la guérilla bolivienne. La veuve et les enfants du Che ainsi que les proches de nos 5 compatriotes combattants contre le terrorisme qui prend Cuba pour cible depuis la Floride étaient présents. Des messages de nos compatriotes a été lus au début du meeting.

Le Chef de l'État cubain, Fidel Castro, a répondu aux propos tenus contre Cuba le 16 juillet dernier dans la ville étasunienne de Tampa par Bush. Ce discours était dans la droite ligne du renforcement de l'hostilité des Etats-Unis qui s'est traduite de manière particulièrement brutale par la publication, le 6 mai, du " Plan d'aide pour une Cuba libre ", un document de 450 pages qui organise le renversement de la Révolution cubaine et définit dans le détail la " future " société cubaine sous tutelle étasunienne.

Fidel a annoncé dès le début qu'il dédiait son discours à un personnage sinistre parce que c'était une nécessité. Il a rappelé qu'il avait déjà eu l'occasion de répondre à des calomnies de Bush contre Cuba mais que celles-ci sont répétées dans le but de justifier les menaces d'agression contre Cuba.

Le Chef de l'État cubain a souligné, en citant des dépêches d'agences, que, le 16 juillet, Bush a signalé que Cuba est la principale destination du tourisme sexuel dans le monde et qu'elle a remplacé le Sud-est asiatique. Il a précisé qu'en finir avec cette réalité est le principal objectif de sa politique extérieure, car il s'agit de la lutte " contre le mal ". Bush a alors rappelé son plan pour la " transition " à Cuba.

Fidel a souligné que beaucoup de gens pourraient être trompés par les mensonges de Bush diffusés par les énormes moyens dont ce dernier dispose.

Le Chef de l'État cubain a signalé que, d'autre part, de nombreux amis de Cuba qui nous connaissent bien et savent le soin que nous mettons à la dignité humaine, se demandent pourquoi de telles accusations sont lancées contre notre pays. Il a précisé qu'il entendait se consacrer avec calme à l'explication de ces raisons.

Rappelant que de nombreux spécialistes - dont le docteur Justine A. Frank - dont il a cité textuellement à de nombreuses reprises l'ouvrage " Bush sur le divan " - se sont arrêtés sur le fait que le Président Bush a été, pendant de longues années, alcoolique, Fidel a signalé que Bush explique par sa rencontre avec Dieu le fait qu'il ait pu abandonner l'addiction et arriver à la présidence. Il a souligné que les spécialistes parlent dans ce cas d'une récupération sans traitement " d'ivrognerie sèche " qui pourrait expliquer les traits de caractère du Président des Etats-Unis et sa conduite, en particulier la manière dont il s'obstine dans des domaines où la vie a prouvé qu'il n'avait pas raison. Cela pourrait expliquer - signale le spécialiste - la différence entre la conduite de Bush père et celle de Bush fils face à l'Irak.

Fidel -citant toujours le Docteur Frank - a signalé que la presse ne se demande ni si Bush continue à consommer de l'alcool ni si les années de consommation ne l'ont pas marqué définitivement, entraînant la consommation de médicaments, ce qui expliquerait son attitude au cours de certaines conférences de presse ou autres présentations en public. Le médecin étasunien cité conclut que la question sur le dommage permanent dû à la toxicité de l'alcool sur le cerveau de Bush reste entière et met en cause la capacité mentale du Président des États-Unis.

Le spécialiste étasunien s'arrête aussi sur le fondamentalisme religieux de Bush et Fidel l'a cité en précisant qu'il le faisait sans aucun sentiment anti-religieux. Il s'agit - explique le psychiatre en question - de faire de la religion un substitut à l'alcool et un remplacement de la nécessité de penser, de ne laisser aucune place à l'homme dans un choix schématique entre le Bien et le Mal, de trouver une protection contre la critique et contre soi-même. Il a repris des phrases incohérentes souvent relevées dans les conférences de presse du Président étasunien et le recours à Dieu et à la croisade pour justifier ses décisions. La conclusion est que Bush a fait de sa vision du monde la politique extérieure des Etats-Unis qui sont toujours blancs comme neige.

Fidel a également cité l'ouvrage de Michael Moore qui prend la forme d'une lettre ouverte au Président et celui de Richard Clark " Contre tous les ennemis ", les deux faisant allusion au fait que Bush ne lit que très peu.

Le Chef de l'État cubain a ensuite souligné que les calomnies de Bush et de ses assesseurs contre Cuba ont été inventées précipitamment pour justifier les mesures atroces prises contre les Cubains résidant aux Etats-Unis et qui ont des proches à Cuba, mesures qui limitent les visites et les envois de mandats. Il a rappelé qu'elles ont été prises sous la pression de la maffia anti-cubaine de Miami qui a permis la fraude qui a porté Bush au pouvoir. Fidel a souligné que cette maffia est formée et dirigée par des anciens partisans de la dictature et leurs descendants et d'éléments qui ont pris depuis 40 ans Cuba pour cible de leurs actions terroristes. Fidel a signalé que tout émigré cubain se voyait obligé de passer sous les fourches caudines de la contre-révolution et qualifié d'exilé.

Fidel a rappelé que Cuba a donné de nombreuses facilités aux émigrés cubains pour rendre visite à leur famille alors que l'administration Bush a fait le contraire.

Il a signalé que l'accusation portant sur le tourisme sexuel a pour but de priver Cuba des ressources du tourisme. Il a rappelé que les touristes canadiens accusés de pédophilie sont, pour la plupart, des personnes du troisième âge qui voyagent avec leurs familles. Fidel s'est demandé ce qu'il en est aux Etats-Unis où existent des maisons de prostitution des deux sexes, des casinos, la pornographie.

Le Chef de l'État cubain a fait remarquer que maintenant pour Bush et ses assesseurs, il faut non seulement en finir avec le " régime cubain " mais avec cette plaie de la prostitution infantile et il a rappelé qu'avant la Révolution, 100 000 femmes exerçaient la prostitution et qu'il y avait des zones " de tolérance ".

Fidel a rappelé aussi combien les enfants cubains sont protégés contre les maladies, scolarisés y compris dans le cas des handicapés, que la mortalité infantile de Cuba est inférieure à celle des Etats-Unis, que les services de santé sont gratuits et la couverture universelle.

Le Chef de l'État cubain a fait allusion à la manière dont la session de l'Assemblée Nationale du début du mois a mis en lumière l'horreur que représente le Plan des Etats-Unis pour le contrôle de Cuba. Il a signalé qu'il faut être fou à lier pour parler d'appliquer des programmes d'alphabétisation et de vaccination dans notre pays et précisé que ce sont des dizaines de milliers d'Étasuniens qui devraient bénéficier de tels programmes. Fidel a fait remarquer que l'administration n'a pas dit un mot sur la proposition de Cuba de soigner des Étasuniens qui n'ont pas accès aux services de santé aux Etats-Unis.

Il a souligné qu'il fallait espérer que Dieu ne donnerait pas à Bush le conseil d'attaquer Cuba et que celui-ci devrait plutôt consulter le pape et d'autres autorités religieuses.

Le Chef de l'État cubain a terminé son discours à l'occasion du 26 juillet en faisant allusion à la forme de lettre qu'il avait donnée à son adresse précédente à Bush : " Ave, César, ceux qui vont mourir n'avons pas peur de ton immense pouvoir, de ta colère irréfrénable et de tes calomnies. Vive la vérité, vive la dignité humaine. "

Le meeting qui a commencé à 19 heures a rendu un hommage spécial à la province de Villa Clara qui a eu les meilleurs résultats économiques et sociaux du pays cette année. Il était prévu sur la place Che Guevara, mais une pluie battante a contraint les organisateurs à le déplacer au Grand amphithéâtre de l'Université où justement le Che a pris la parole juste après la Révolution pour annoncer la démocratisation de l'enseignement supérieur. Des mesures spéciales ont été prises pour que les nombreux invités puissent le suivre malgré le changement de lieu

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