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L'Assemblée Nationale adopte une résolution dénoncant le Plan de Bush pour le renversement de la Révolution cubaineMichael Patrick..., Thursday, July 1, 2004 - 21:27 (Analyses)
Radio Havane Cuba
La Havane (RHC) - L'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire réunie en présence du Président du Conseil d'État, Fidel Castro, a adopté une déclaration qui dénonce le profond caractère d'ingérence du "Plan pour l'aide à une Cuba libre" adopté par le Président des États-Unis le 6 mai. La déclaration a été lue par le Président de l'Assemblée Nationale, Ricardo Alarcon: L'Assemblée Nationale adopte une résolution dénoncant le Plan de Bush pour le renversement de la Révolution cubaine La Havane (RHC) - L'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire réunie en présence du Président du Conseil d'État, Fidel Castro, a adopté une déclaration qui dénonce le profond caractère d'ingérence du "Plan pour l'aide à une Cuba libre" adopté par le Président des États-Unis le 6 mai. La déclaration a été lue par le Président de l'Assemblée Nationale, Ricardo Alarcon: "L'Empire veut anéantir la Nation cubaine et le proclame avec arrogance et insolence. Il intensifie la guerre économique, la subversion interne, la propagande anti-cubaine, les pressions sur le reste du monde dans le but de créer les conditions qui pourraient conduire à une intervention militaire directe pour détruire la Révolution, en finir avec notre indépendance et notre souveraineté et réaliser le vieux rêve d'annexion de notre pays." La déclaration rappelle les mesures très dures qui sont entrées en vigueur hier contre les Cubains qui résident aux États-Unis: elles restreignent les visites aux familles à 14 jours une fois tous les trois ans et aux proches directs, réduit les envois de mandats et de colis. La déclaration demande de quel droit et en vertu de quelle légalité le gouvernement des États-Unis prend ces mesures en menaçant de plus les contrevenants de très lourdes amendes et de peines de prison prévues pour ceux qui contreviennent aux dispositions du blocus. Elle rappelle aussi que les mesures de Bush éliminent aussi pratiquement toutes les autorisations que les Étasuniens pouvaient demander pour venir à Cuba. L'Assemblée Nationale dénonce aussi dans son texte le fait que 59 millions de dollars sont prévus pour financer au cours des deux prochaines années les prétendus opposants qui sont à la solde des États-Unis et que 18 millions sont destinés aux transmissions de radio et télévision qui seront effectuées depuis un avion militaire C-130, ce qui viole les normes internationales de l'aviation et des télécommunications. La déclaration ajoute: "Le plan brandit aussi la menace de l'utilisation de manière encore plus arbitraire des chapitres de la loi Helms-Burton conçus spécialement pour sanctionner les chefs d'entreprise d'autres pays qui font des affaires avec Cuba. Lors de la fameuse entente avec l'Union Européenne, l'administration étasunienne s'était engagée à éliminer ces aspects de la loi mais ne l'a jamais fait. Maintenant, Bush, joignant la dérision à l'insulte, menace de le rendre encore plus agressif." La Déclaration poursuit : " Dissimulé de manière grossière sous le couvert de "l'aide à une Cuba libre", cet amas de paperasse de plus de 450 pages pleines de haine, de mensonges et d'une réthorique ennuyeuse donne avec de minutieux détails les mesures que Washignton imposerait si les États-Unis parvenaient à s'emparer de notre pays. La société cubaine serait complètement soumise aux États-Unis qui domineraient sans exception toutes les activités du pays. Passer en revue tous les aspects de ce projet d'intervention démesurée serait interminable." La déclaration de l'Assemblée Nationale s'arrête sur certains points : remise des propriétés - terres, logements- à leurs anciens propriétaires sous la direction du gouvernement des États-Unis, dissolution des coopératives agricoles, privatisation de toute l'économie, suppression des pensions, privatisation de la santé et l'éducation. Elle résume ainsi ce qui en découlerait: "Ce serait le retour au capitalisme le plus brutal sous le joug d'un gouvernement étranger. Les conséquences pour notre peuple seraient si terribles que le plan lui-même reconnaît que la transition ne sera pas facile et qu'elle recontrera une telle opposition qu'elle signale comme priorité numéro un le fait de créer des forces de répression organisées, entrâinées et équipées par les États-Unis. C'est la preuve qu'ils ont bien l'intention de réaliser une intervention et de soumettre Cuba à un régime d'annexion. Le Président des États-Unis doit désigner dès maintenant un haut fonctionnaire devant appliquer les mesures immédiates et ensuite diriger le gouvernement d'intervention." La déclaratiopn conclut qu'il sera impossible aux États-Unis de réaliser leur rêve: "Il devraient d'abord envahir notre pays, l'occuper militairement et ensuite écraser la resistance de notre peuple. Ils n'y arriveront jamais. Nous sommes prêts à combattre jusqu'au dernier homme et la dernière femme. S'ils nous attaquent, ils trouveront ici un peuple uni, cultivé, possesseur d'une histoire glorieuse d'héroïsme, de lutte et de sacrifice pour la libérte. Il ne renoncera jamais à son indépendance, à ses idéaux de justice et solidarité. Il ne renoncera jamais à l'oeuvre belle, noble et profondément humaine qu'il a su édifier malgré les agressions de l'Empire. S'ils nous attaquent, ils subiront leur défaite la plus honteuse. Nous ferons face à ces mesures et nous lutterons unis autour de Fidel, Raul et de notre parti et sous leur direction conséquente et pleine de sagesse, nous irons de l'avant jusqu'à la victoire toujours."
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