Depuis quelques jours déjà nous entendons parler de la possibilité d’un gouvernement minoritaire. À quoi bon une coalition entre bourgeois ? À quoi bon des bourgeois qui en renversent d’autre ? Les travailleurs en paient toujours le prix de tout façon… Je constate simplement que les bourgeois sont au pouvoir grâce aux partis… Tout les partis sont de connivences, de près ou de loin, avec les capitalistes. En fait, nous n’avons pas la chance d’avoir un véritable parti ouvrier au Canada. Les travailleurs doivent s’unir et sortir le gouvernement car ceux-ci ont des intérêts opposés à ceux de leurs exploiteurs.

D’abord, je constate que tout les partis, de près ou de loin, servent les intérêts de la classe dominante. Il est claire que les conservateurs sont les meilleurs alliés de ceux qui nous exploitent. Ils le font en prônant ouvertement l’entreprise privée et la privatisation d’une certaine partie de l’État. Le parti conservateurs est le meilleur ami des investisseurs. Mais les libéraux aussi sont des alliés naturel des riches capitalistes. Toutefois, ils le font sous le couvert du partenariat publique-privé. Ils servent les riches et lancent des miettes au peuple. Quelle honte ! Le Bloc Q tant qu’à lui a pour effet de retarder le changement social. C’est vrai : pendant que les ouvriers se disputent entre eux pour une question de territoire, ils ne pensent pas à provoquer le changement social. Ne sommes nous pas citoyens du monde ? Les chicanes entre le peuple retardent sa prise de conscience … Les néo-démocrates ont de bonnes intentions. Toutefois, ils ont tendance à être conciliant avec les riches. Ils donnent plus de poids à l’État, mais dédommagent les investisseurs. Ils le font de façon lente pour ne pas trop choquer la bourgeoisie… Bref ils ont le même problème que l’UFP : le réformisme. Et que dire du parti Vert ? Serait-il à droite ? Avec leur chef , un ancien conservateurs, qui aime crier qu’il n’est pas à gauche et qu’il est prêt à protéger l’entreprise privée, je crois malheureusement que oui. N’y a t-il donc pas de véritable parti ouvrier ?

Ensuite, j’en viens à être obligé de reconnaître que les travailleurs canadiens ne possèdent pas de parti propre à leur classe. Aucun parti ne convient à leurs intérêts, parce qu’aucun parti ne les soutient totalement. Un des problèmes est que les syndicats ne se forment pas un parti syndicale. Pourquoi ? Tout simplement parce que la bureaucratie et la chefferie syndicale est infestée par la bourgeoisie. Regarder tout simplement le cas du syndicat des infirmiers et le gouvernement provincial en Colombie-Britannique : le syndicat à fait une entente avec le gouvernement ( qui en passant récoltait la colère des grévistes ) pour éviter la grève générale. La solution pour former un parti ouvrier est que les travailleurs doivent s’unir par leur propre initiative. La masse doit s’unir d’elle-même, dans le but de défendre ses intérêts. Une fois les travailleurs unis, ceux-ci pourront alors faire une pression sur le gouvernement.

En fin, j’en viens à comprendre tout l’importance de changer la classe au pouvoir par la révolution. Les ouvriers doivent prendre la rue. Après tout, qu’est-ce qui est plus démocratique : un gouvernement bourgeois qui dit représenter le peuple ou bien le peuple lui même, unis dans un intérêt commun ? J’entend déjà mes camarades laineux et mangeur de couscous me dire : « ouais mais la violence c’est pas bien « . Étant moi-même un barbu mangeur de couscous, je vous dis : vous avez raison. Le recours à la lutte armée n’est toutefois pas la seule voie révolutionnaire. Je crois aux vertus d’une grève générale. Si toute la base du système n’obéie plus au système et à ses dirigeants, toute la gamique s’écroule de par elle-même.

En somme, entendu que les riches sont au pouvoir avec l’aide des partis, je crois que les travailleurs doivent s’unir, former leur propre parti et renverser le gouvernement par la révolution à l’aide de la grève générale. Notre exploitation a assez durée ! Mettons fin au contrôle de l’État par la classe capitaliste et incitons les autres à nous suivrent vers le changement suprême : la révolution.