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La circulation à la frontière canado-américaineAnonyme, Sunday, June 20, 2004 - 13:11 (Communiqués | Droits / Rights / Derecho | Economy | Elections & partis | Globalisation | Imperialism | Politiques & classes sociales)
Parti marxiste-léniniste du Canada
QUESTIONS ET RÉPONSES Voici les réponses données par Enver Villamizar, candidat du PMLC dans Windsor Ouest, aux questions posées par la coalition Windsor West Truck Watch Coalition qui s'intéresse aux causes et aux solutions de l'embouteillage de camions à la frontière Windsor-Détroit. Décrivez vos solutions à court terme concernant le problème de la circulation transfrontalière. Pour chaque mesure prises par les douanes américaines qui ont pour effet de retarder le passage des biens et des personnes à la frontière, les douanes canadiennes devraient prendre une mesure réciproque jusqu'à ce que le problème soit résolu du côté américain. Cela exercerait des pressions sur le gouvernement américain pour qu'il cesse de ralentir délibérément l'entrée de camions par le pont. À court terme, on devrait aménager une aire de stationnement à l'extérieur de la ville où les camionneurs pourraient se garer, couper le moteur, et attendre qu'il y ait de l'espace sur le pont. (Les longues lignes de camions qui attendent à la frontière le moteur en marche créent une pollution énorme à Windsor - ndlr.) Le gouvernement canadien devrait réclamer une compensation pour dommages au gouvernement américain au nom des camionneurs pour les aider à éviter la faillite. Le droit public à la sécurité routière, à un environnement propre et à une économie durable doit avoir préséance sur le droit de monopole de faire le profit maximum aux dépens du public. L'industrie de l'automobile doit immédiatement être forcée par la loi à cesser sa pratique de production «juste à temps» qui contribue à la croissance fulgurante de la circulation automobile transfrontalière, à la pollution de l'air et à la destruction des routes. L'industrie doit trouver les moyens de réduire de façon considérable la circulation de camions pour la production automobile. Elle peut trouver d'autres moyens de réduire sa dépendance sur le camionnage, comme par exemple construire une industrie de l'automobile autosuffisante au Canada, qui produirait et assemblerait au complet les voitures, camionnettes et camions ici au pays. Cela réduirait le va-et-vient des voitures et des pièces automobiles par la frontière. Et la sécurité routière, la santé de nos collectivités et les emplois de nos travailleurs de l'automobile s'en porteraient mieux. Décrivez vos solutions à long terme au problème de la circulation transfrontalière. On pourrait régler le problème de la frontière en commençant par s'occuper de la santé de la collectivité à long terme, dans le contexte d'une économie modernisée, durable et contrôlée par les travailleurs canadiens qui en produisent la richesse. Les monopoles de l'automobile sont en train de détruire la capacité productive au Canada. Des usines qui pourraient produire des véhicules comme nous en avons besoin restent inutilisées. Les monopoles de l'automobile exigent des concessions des travailleurs et menacent leurs pensions. Les travailleurs sont licenciés par centaines. Les monopoles menacent constamment de fermer d'autres usines, de faire d'autres mises à pied et de déménager la production ailleurs s'ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent. Ils forcent aussi, et très délibérément, les fabricants de pièces et les travailleurs qu'ils emploient à subir une concurrence à outrance qui remet constamment en question leur sécurité de revenu. Les gens du comté de Windsor et Essex dépendent de l'industrie de l'automobile. Les mises à pied, les concessions, les fermetures et les subventions gouvernementales ne sont pas des solutions. La collectivité doit pouvoir décider de la stratégie de l'industrie de l'automobile pour assurer sa viabilité à long terme. Si les monopoles de l'automobile ne peuvent pas fonctionner dans les conditions actuelles sans attaquer les droits des travailleurs et les emplois, ils devraient quitter et remettre les moyens de production au gouvernement canadien en raison des sommes énormes que le gouvernement leur a versées au fil des années sous forme de subventions, de dégrèvements d'impôt, de recherche et de main-d'oeuvre gratuites sorties des institutions publiques, de soins de santé pour leurs employés et d'infrastructures, comme les routes et les réseaux d'électricité. Avec cette nouvelle capacité productivité nationale, de pair avec une véritablement politique de l'automobile mise au point par les travailleurs de cette industrie, avec ceux des autres secteurs de l'économie qui contribuent à la production automobile, comme l'acier par exemple, l'industrie de l'automobile serait un trésor national. Elle fournirait des emplois de qualité et produirait des voitures de qualité pour les Canadiens et pour l'exportation. Décrivez votre position sur la pollution dans notre région et les solutions que vous proposez. Beaucoup de chercheurs et autres experts sont amplement qualifiés pour dire comment nous pouvons réduire la pollution sous toutes ses formes dans notre région. On doit leur donner la possibilité d'élaborer des solutions immédiates et à long terme qui harmonisent la vie en société et l'environnement naturel. En investissant le peuple du pouvoir souverain et en mettant fin au monopole des partis politiques des riches sur la direction de l'économie, beaucoup de problèmes relatifs à l'environnement naturel et social peuvent être résolus de façon durable. Que feriez-vous pour préserver le patrimoine de notre région? Quelle aide du gouvernement fédéral demanderiez-vous? Nous verrions à ce que tous les réclamations territoriales des Premières Nations soient enquêtées et réglées dans le respect de leurs droits ancestraux et de leur droit à l'autodétermination. Décrivez votre position face à l'ALÉNA et au libre-échange. L'ALÉNA retire le pouvoir décisionnel des mains des Canadiens sur des questions d'importance cruciale pour leur avenir. Cela comprend par exemple les décisions sur la façon dont l'économie est organisée, comment sont utilisées nos ressources naturelles et comment l'économie canadienne doit répondre aux besoins du peuple et contribuer à la même cause à l'étranger. L'ALÉNA fait partie de la tendance à l'annexion économique, politique et militaire du Canada aux États-Unis. L'ALÉNA et le projet de Zone de libre-échange des Amériques (ZLÉA) font partie d'une pensée antinationale, antiouvrière et antisociale qui donne un cadre légal à l'imposition du droit de monopole à l'ensemble de l'hémisphère. L'ALÉNA doit être abrogée et la ZLÉA en doit pas passer. En plus de l'intégration sur le plan militaire et de la sécurité, l'intégration de notre économie est un obstacle au développement national. Tous les traités et accords qui abandonnent la souveraineté du Canada doivent être révoqués. Notre parti propose un débat national sur la ZLÉA et tous les blocs commerciaux, suivi d'un référendum exécutoire. Notre parti favorise le commerce entre pays sur la base de l'avantage réciproque, sans usage de la force ou des pressions politiques
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