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"Sans le syndicat et la CSD, il n'y aurait jamais eu de relance!" La naissance de FilSpec : une grande victoire du syndicalismeAnonyme, Friday, June 18, 2004 - 16:32
CSD
SHERBROOKE, le 18 juin - Cavalier Textile de Sherbrooke n'est plus; FilSpec prend la relève. En effet, c'est avec grande joie qu'a été inaugurée cet après-midi à Sherbrooke la nouvelle entreprise de fils spécialisés, devant notamment, le Premier Ministre Jean Charest, la Vice-première Ministre Monique Gagnon-Tremblay, François Vaudreuil, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et le maire de Sherbrooke, Jean Perreault. La transaction, représentant un investissement de plus de 9 millions de dollars, a été rendue possible grâce au partenariat composé d'un groupe d'investisseurs locaux (53 %) ayant à sa tête Ronald Audet, président de Tissages Sherbrooke, de la coopérative de travailleurs des membres du Syndicat des travailleurs de Cavalier Textile-CSD (17 %), les cadres de l'entreprise (17 %) et Desjardins Capital de risque (13%). "Mesdames et messieurs, ce que vous voyez ici est un exemple parfait du rôle d'un syndicat dans un milieu de travail, dans une communauté, dans une société. Aujourd'hui, vous ne seriez pas ici à célébrer la naissance de Filspec si, en tout premier lieu, il n'y avait pas eu de syndicat. Tout, dans cette belle aventure, a été instigué par le syndicat. A ceux et celles qui entretiennent des préjugés négatifs à l'égard du rôle des syndicats dans une entreprise, qui ont tendance à croire que les syndicats ne sont bons qu'à se plaindre, il y a de quoi aujourd'hui vous faire changer d'idée", a déclaré Bernard Cournoyer, président du syndicat. COOP de travailleurs actionnaires Rappelons qu'à la suite d'une présentation faite par le service de main d'oeuvre de la CSD, les travailleurs et travailleuses syndiqués, réunis en assemblée générale, avaient convenu dans une proportion de 97 % (185 / 191) de fonder une coopérative de travailleurs actionnaires. Cette initiative permettait à 200 travailleuses et travailleurs syndiqués de conserver leur emploi. Puis, après plusieurs semaines de travail acharné et de pressions continues, adressées par la CSD et les représentants syndicaux aux instances gouvernementales et autres, les éléments essentiels, dont l'important montage financier permettant de déposer une offre d'achat, avaient été réunis en moins de deux mois. "Ce que nous vivons ici aujourd'hui est tout à fait à l'image de ce qu'est la CSD. Les femmes et les hommes, chez nous, n'ont pas peur de prendre leur destinée en main, de sortir des sentiers battus. L'autonomie dont ils disposent, la place qu'on leur accorde au sein de la Centrale les ont préparés à faire face à l'avenir. Ils ont réussi à sauver 200 emplois de qualité et à conserver, au Québec, une technologie de pointe. Le défi était de taille et ils l'ont relevé avec l'intelligence et le coeur qu'on leur reconnaît à la CSD", a conclu François Vaudreuil, président de la CSD. |
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