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J’ai besoin de… toit !

Anonyme, Wednesday, June 9, 2004 - 15:16

Stéfany Ranger

 
L’été est à nos portes que déjà, comme à pareille date les années précédentes, des centaines d’individus s'activent à préparer leurs boîtes en vue de leur déménagement le 1er juillet prochain. Pour d’autres, c’est toujours la recherche d’un logis qui répondra à leurs attentes et à celles de leur porte-feuille ! Toutefois, depuis trois ans, la quête de ces derniers est particulièrement ardue vu la rareté d’habitations à prix modique : c’est la « crise » du logement qui sévit.

Différents regroupements, tel que le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), luttent pour la défense des droits des locataires et pour la construction de logis à prix abordable. Avec les élections fédérales qui approchent, ces derniers talonneront le gouvernement afin que celui-ci se prononce sur cet important problème social.

 
L’été est à nos portes que déjà, comme à pareille date les années précédentes, des centaines d’individus s'activent à préparer leurs boîtes en vue de leur déménagement le 1er juillet prochain. Pour d’autres, c’est toujours la recherche d’un logis qui répondra à leurs attentes et à celles de leur porte-feuille ! Toutefois, depuis trois ans, la quête de ces derniers est particulièrement ardue vu la rareté d’habitations à prix modique : c’est la « crise » du logement qui sévit. Différents regroupements, tel que le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), luttent pour la défense des droits des locataires et pour la construction de logis à prix abordable. Avec les élections fédérales qui approchent, ces derniers talonneront le gouvernement afin que celui-ci se prononce sur cet important problème social.

Le RCLALQ s’est donné pour principal mandat de voir à l’avancement et à la protection des droits des locataires. Cet organisme propose une vision de la crise du logement plus large que celle dictée par les médias. En effet, ces derniers ont commencé à s’inquiéter voilà environ trois ans lorsque le taux d’inoccupation des logis a chuté dramatiquement. De 1995 à 2001, ce taux est passé de 7 % à 0,7 % à Montréal, pour remonter en 2003 à 0,8 %, selon le dossier sur la crise du logement de la journaliste Florence Meney de Radio-Canada. La situation dans les villes en périphérie de la grande métropole ne fut guère meilleure : 0,4 % à Longueuil et 0 % à Sainte-Foy. Ce taux doit grimper à 3 % pour que l’équilibre existe dans ces régions, nous indique ce même dossier de la société d’État. En-dessous de ce seuil, soit avec un taux d’inoccupation de moins de 1,5 %, le gouvernement du Québec accorde son aide à ces villes en offrant des mesures d’urgence. Celles-ci permettent aux locataires de louer un logement sans qu’ils y consacrent plus de 25 % de leur revenu (limite érigée par l’État) grâce à l’aide gouvernementale d’une durée d’un an.

Mais selon le RCLALQ, la situation critique du logement au Québec dépasse l’aide temporaire attribuée par gouvernement aux sans-logis. D’abord, selon André Trépanier, responsable des dossiers politiques au RCLALQ, la crise remonte plutôt au milieux des années 90, lorsque l’on a constaté qu’une trop grande proportion de locataires accordaient plus de 25 % de leur revenu pour se loger. De nombreux individus n’avaient donc plus les ressources nécessaires pour satisfaire d’autres besoins essentiels tels que la nourriture, les loisirs, les médicaments et les vêtements. La crise du logement se définit aussi par l’accès difficile à un logis dû à la discrimination (raciale, sur le statut social, sur le nombre d’enfants…), à l’insalubrité de certaines habitations et à la demande abusive d’informations personnelles dont sont souvent victimes les futurs locataires. L’activité économique d’une région (la création d’emploi) et l’intérêt grandissant des promoteurs immobiliers pour la construction de condos, sont des facteurs expliquant la pénurie actuelle. Notons aussi des aspects démographiques, soit l’explosion du nombre de personnes vivant seules et l’éclatement des familles.

Pour M. Trépanier, le gouvernement doit donc agir concrètement et rapidement, en mettant en place des habitations à loyers modiques (HLM), puisqu’il en manque cruellement dans l’univers du logement social. En effet, depuis le retrait de l’aide financière du gouvernement fédéral en 1994, il ne s’est construit aucun HLM. « À Montréal, de 17 000 à 18 000 familles attendent présentement pour un HLM », déplore M. Trépanier, « car le HLM est vraiment la formule qui permet aux locataires d’avoir un logement basé sur leur capacité de payer, soit à 25 % de leur revenus, ce qui n’est pas le cas avec tous les logements annoncés pour les prochains mois ».

Ainsi, la situation du logement québécois a-t-elle une chance de s’améliorer en 2004 ? « Le gouvernement regarde uniquement l’indicateur du taux d’inoccupation des logements. Ce dernier taux est certainement appelé à augmenter dans les prochaines années, soit dépasser la barre du 1 % dans les principales villes pour 2005. Mais, une fois que ce taux aura augmenté, [le gouvernement] se dira que la crise du logement est terminée. Alors que la crise du logement, c’est plus que la pénurie ». La lutte du RCLALQ ne se terminera donc pas de sitôt.

Stéfany Ranger est stagiaire au CMAQ

Site officiel du RCLALQ
www.rclalq.qc.ca/
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Subject: 
Locataires vs proprios?Et pourquoi pas des citoyens responsables
Author: 
Michel Vincent
Date: 
Fri, 2004-06-11 10:04

Je suis d'accord avec l'idée de constituer des coops mais je suis en total désaccord avec la construction d'HLM. Les HLM déresponsabilisent les gens qui les occupent. Ils faut qu'ils soient partie prenante de leur logement. Il n'y a qu'à regarder en France l'état désolant des milliers d'HLM pour s'en rendre compte. Dans une coop , les gens sont liés et quand il y a une dégradation, ils doivent être solidaire et payer. Que les gouvernements apportent leur aide pour lancer ces coops mais que ceux qui y habitent le gèrent. C'est une façon je crois d'initier une conscience citoyenne qui favorise le respect des autres et le sentiment de solidarité. SI vous croyez que les propriétaires exploitent leurs locataires et font des profits mirobolants et bien en s'organisant en coop, ils se partageront ce "fabuleux magot". Un HLM? Ca ne favorise rien de très bon sinon un sentiment de défaitisme et de dépendance envers la société, ce qui vous en conviendrez, n'a rien de joyeux et ne favorise pas une adhésion à des valeurs citoyennes.

Pour les augmentations de loyer, faudrait se demander pourquoi on ne fait plus de logement à 500$ et que ceux qui existent actuellement montent en flèche. On n'en construit plus. Ce n'est pas rentable pour un petit propriétaire. La régie du logement, quoiqu'en pense certains, décourage la construction de nouveaux immeubles locatifs. Quand il y a de bons locataires ca va. Mais pour celui qui veut foutre le trouble, il n'y a à peu près rien pour l'empêcher.

En passant, si un locataire conteste une augmentation, c'est le proprio qui doit payer les frais. Il doit aussi se documenter et fournir des preuves (factures, travaux exécutés, hausses de taxes...). C'est certain qu'une augmentation de 20$ est automatiquement refusée au proprio. Donc, même pour 10$, le proprio doit faire un paquet de démarche alors que le locataire n'a qu'à attendre. Si l'augmentation est considérée comme justifiée (je le rappelle, c'est pour des amélioration et non pour faire des profits), le locataire peut l'accepter mais sinon il est libre de partir.

SI un locataire fait du trouble et fout le camp laissant des milliers de dollars en dommage et en loyers non payés(même si ce n'est pas la majorité, je l'ai vu à plusieurs reprise), le retracer pour le poursuivre est difficile et onéreux. Dans un système comme en France, le locataire doit donner l'équivalent de deux loyers. Quand on fait l'état des lieux à la fin du bail, si tout va bien, le proprio lui remet l'argent. Ca empêcherait certains de foutre le bordel. AInsi, les coûts de rénovation diminueraient pour le proprio et il ne serait pas obligé d'essayer de refiler la facture au suivant. Vous croyez que les proprios sont verreux et qu'ils verront là que des moyens d'exploiter les locataires? SI c'est le cas, vous pensez également que les locataires ne sont que des victimes du capitalisme et ce qui leur arrive n'est surtout pas de leur faute. Je crois plutôt qu'il faut arrêter de juger selon nos propres intérêts mais plutôt d'établir des mécanismes pour que tout le monde y trouve son compte. Ce n'est pas une partie de hockey!


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Subject: 
Des précisions pour M. Vincent
Author: 
trep
Date: 
Fri, 2004-06-11 11:03

Je tiens à apporter quelques précisons à votre commentaire.

1. HLM vs Coop
Les comités logement favorisent le développement de logements sociaux sous toutes ses formes (coop, OSBL d'habitation et HLM) car les problèmes de logement sont variés et des besoins sont exprimés pour chacune des formules. Moi-même locataire et membre d'une coop, je connais bien les avantages du mode de vie coopératif. Ce mode de vie ne convient cependant pas à tous et à toutes. Premièrement, ce n'est qu'une partie des logements coopératifs qui sont à loyer modique, une majorité de ces logements se louent à des loyers près du coût du marché et ne sont pas abordables pour les gens à faible revenu. Deuxièment, la vie coop demande du temps d'implication (réunions, corvées et autres). Par exemple, la tenue récente de notre assemblée générale et d'une corvée de peinture nous ont posées à ma compagne et à moi-même, le défi de trouver une gardienne pour notre bébé pour le jeudi soir et le week-end suivant au complet (nous devions également prévoir le temps nécessaires pour la lessive, les courses, l'achat des couches, le lavage du bain et des planchers, ouf!). Troisièment, l'adhésion au modèle coopératif doit demeurer volontaire et nécessite l'acquisition de compétences pas toujours évidentes (personnellement, je ne sais pas quoi faire avec nos fenêtres thermos qui ne le sont plus, je n'ai aucune idée pour corriger à moyen terme les problèmes de moisissure qui commencent à apparaître dans nos logements, je ne saurai renégocier le renouvellement de notre hypothèque avec la Caisse pop et ni comment gérer les fonds provenant de la SCHL). Par ailleurs, plusieurs coop connaissent des problèmes de fonctionnement et de participation, car justement elles ont accepté des gens qui n'ont pas le profil coopératif mais plutôt celui ... des HLM ou des OSBL. Plus de 17 000 familles sont en attente d'un HLM à Montréal et je me méfie toujours de bien pensants qui veulent critiquent les gens dans leur choix. Ces adultes croient qu'il seraient bien pour eux et elles de vivre en HLM. Je les respecte et je leur souhaite obtenir un jour une place, malgré les délais soviétiques. Vivre en HLM, comme dans les autres types de logements (privés ou social), peut s'avérer l'expérience la plus merveilleuse comme la plus désagréables. Le bon citoyen que vous semblez être devrait plutôt s'inquièter des coupes de 25% faites par M. Charest dans le budget d'entretien des HLM.

Dans un autre ordre d'idée, je vous invite à lire l'étude récente de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS, disponible à www.rclalq.qc.ca) et les rapports de la SCHL pour constater que la Régie du logement n'a rien à voir avec la présente pénurie de logements et que l'immobilier est plus que rentable.

Pour ce qui est de la fixation des loyers par la Régie (qui ne fixe qu'un pourcent des loyers durant une année record!), les démarches qui y sont rattachées sont conjointes au proprio et à la locataire et, en cas où la Régie fixerait le loyer à un montant proche de celui initialement demandé, les frais de Régie risquent d'être attribués à la locataire.

Je termine en vous indiquant que la Régie est là pour aider les propriétaires. Évincer une locataire pour cause de pauvreté ne prend en moyenne que 40 jours (c'est la priorité #1 de la Régie), un proprio peut obetnir des dommages si la locataire détériore le logement ou peut la faire expulser si il la trouve dérangeante. Je vous suggère de discuter avec des ami-e-s français de votre idée de caution de 2 mois de loyer pour garantir l'absence de bris: la remise de la caution est une source de conflits et de fraudes où des proprios, sous prétexte d'une égratignure, refusent de rembourser et la caution ajoute un obstacle supplémentaire aux nombreux qui empêchent déjà l'accès au logement.

Au plaisir,

André Trépanier
RCLALQ


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Subject: 
les profits dans les hausses de loyers
Author: 
Baine
Date: 
Mon, 2004-06-14 22:04

De plus, si je peux me permettre, dans les critères de fixation de loyer il y a actuellement de prévu la rentabilité et le besoin fondamental des proprios à faire des profits, si non comment expliquer que malgré qu'aucune réparation (si urgentes et nécessaires que sont les réparations dans de nombreux logement)n'a été entreprise que les proprios ont DROIT a une augmentation de loyer ???? Les pauvres petits proprios, je m'excuse, mais ça n'existe pas (mais oui je suis fermée d'esprit...) Je suis vraiment désolée pour le cousin, la tante, l'amiE dont tout le monde connait l'histoire qu'une fois une locatire a magané le logement, mais ça ne me cause aucun problème de conscience,la question du logement reste systémique et il y a un rapport de force inégalitaire clair...


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Subject: 
Hausse?
Author: 
Michel Vincent
Date: 
Wed, 2004-12-15 23:15

Un loyer ne peut pas dépassé le coût de la vie en augmentation. S'il y a déterioration du logement, le locataire peut demander une baisse de loyer. Si elle est importante, il peut payer le loyer à la régie en attendant que la cause soit entendue. `Vous faies semblant de ne pas connaître vos droits?

Si on fait des dommages au logement et qu'on est sur l'aide social, on n'est pas saisissables. Qui devra payer? Le propriétaire. Mais vous etes fermés d'esprit comme vous dites. Un jour vous aller grandir et voir la réalité en face. D'ici là, bon cégep!

Michel


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Subject: 
Le proprio doit avoir tout ca...
Author: 
Michel Vincent
Date: 
Wed, 2004-12-15 23:24

Le proprio lui doit avoir les disponibilités pour s'occuper des logements (prêt, location, rénos,...). Lui aussi a un bébé et lui aussi doit changer les couches. Ouf! Le seul responsable des corvées est le propriétaire. Parce qu'un 4 logements ne paient pas les comptes. On a une job le jour et le bloc le soir.

Le locataire doit, soit payer pour ces services, soit s'en occuper dans une coop.

Le vrai problème, admettez-le, c'est que certaines personnes veulent des services, aucun frais, une justice qui les protège de tout, même d'eux-mêmes, aucun impôt, tous les droits, aucune responsabilité.

Je n'ai pas dit que c'est facile de payer son loyer ou de s'impliquer dans sa coop. Meme chose pour le petit proprio.Mais c'est ca la vie. Ca ne se résume pas à boire sa bière sur son balcon et rien foutre le ventre plein.

SaNS rancune


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Subject: 
Démystifier les HLM
Author: 
Nicolas
Date: 
Sun, 2004-06-13 20:27

Je pense qu'André fait une bon job [voir juste en bas] mais je voudrais en rajouter une couche [avec d'autres précisions].

À l'origine, j'étais aussi contre les HLM. Étant anarchiste, et donc antiétatiste et partisan de l'autogestion, les HLM étaient l'antithèse de ce que je voulais et les coops me semblaient bien mieux. Je pense qu'il faut nuancer. D'abord, il faut éviter d'idéaliser les coopératives d'habitation, ensuite, il faut aussi éviter de démoniser les HLM.

Le premier point critique que ramène Michel Vincent c'est la déresponsabilisation. Je pense sincèrement qu'il faut nuancer ce point. Pendant très longtemps, les locataires de HLM ont fait face à une gestion paternaliste infantilisante qui les déresponsabilisait. Mais les locataires se sont révoltés! Les premières associations de locataires de HLM sont aussi vieilles que... les HLM eux-même. Les associations ont mener des luttes dures pour être reconnues et casser la dite gestion paternaliste. Le processus a culminé sur un amendement à la loi sur les HLM qui reconnait formellement le droit d'association des locataires et force les gestionnaires à financer les associations existentes [il en existe aujourd'hui dans une majorité des HLM de la province]. Ensuite, il faut savoir que les associations de locataires se sont battues, sur la base que les locataires fournissent 46% du budget des HLM via leurs loyers, pour obtenir leur mot à dire et la cogestion. Il y a maintenant obligation légale de former un Comité consultatif des résidents [CCR] lorsque ceux-ci s'organisent en associations et en font la demande, les membres du CCR sont élus directement par les locataires et ce sont eux qui désignent les deux représentants des locataires au Conseil d'administration des Offices municipaux d'habitation [OMH, mandataires du gouvernement en matière de gestion quotidienne des HLM]. De plus, les OMH doivent déposer leurs propositions budgétaires au CCR pour révision avant de les déposer au c.a.. Ce n'est pas encore la cogestion, mais ce n'est déjà plus une gestion paternaliste. Bref, la déresponsabilisation est un mythe.

Pour le reste, je pense que la comparaison avec la France ne tient pas. Si au tout début des programmes de développement de HLM il y a eu des horreurs toute en hauteur [moins horribles quand même que les cités françaises, on s'entend], les comités de citoyens et les comités logements se sont rapidement opposés, avec succès, à ce type de projets. Résultat, la majorité des HLM québécois sont de petits immeubles d'une quarantaine de logements [soit la moyenne des coops des mêmes années].

Pour ce qui est de l'effet "ghetto de pauvres", je pense que c'est une raison pour en construire plus, pas pour abandonner l'idée. En 20 ans, il s'est construit 65 000 logements HLM. Ça fait 10 ans qu'il ne s'en est plus construit. Les besoins par contre sont toujours là et vont grandissant. Au fil des ans, les critères de sélections se sont resserrés. Aujourd'hui, il n'y a plus que les plus pauvres d'entre les pauvres et les gens les plus poqués qui ont une mince chance de rentrer dans un HLM. Avec les coupures, les milieux de vies se sont gravement dégradés et la mixité sociale a pris le bord. En 1983, il y avait plus de 20% des locataires de HLM qui étaient de petits salariés, aujourd'hui il n'y en a plus que 8% [et ça fond comme neige au soleil]. Si on ne construit pas rapidement des HLM en nombre suffisant, ça va devenir invivable et on va irrémédiablement miner la possibilité de cogestion et de prise en charge du milieu par les locataires eux-mêmes.

Je voudrais juste terminer sur les besoins de HLM. Il y a un réel besoin pour ce type d'habitations. André l'a souligné. Je rajouterais juste qu'il n'y a aucune honte à ne pas être apte à l'autogestion à un moment donné dans sa vie. Par exemple, si les riches et la classe moyenne ont le droit de se payer des consiergeries ou des résidences de luxes pour personnes âgées quand ils ne veulent ou ne peuvent plus assûmer le trouble d'une propriété; je ne vois pas pourquoi les pauvres ne pourraient pas avoir des HLM. À mon avis, même dans une société libertaire, il y aura toujours des gens qui pour différentes raisons et à différents moments de leurs vies ne voudront pas ou ne pourrons pas assûmer l'autogestion. Et c'est correct comme ça.

À chacun selon selon ses besoins, de chacun selon ses moyens...


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