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Construire un grand parti de gauche au Québec

Anonyme, Friday, May 28, 2004 - 09:07

Martin Dupuis

L'arrivée d'option citoyenne dans le paysage politique partisan au Québec doit être célébré, dans la mesure où OC et l'Union des forces progressistes partagent l'objectif de s'unir d'ici au printemps 2005 en une seule grande formation politique de gauche.

“Ce qui nous uni est plus fort que ce qui nous divise



Subject: 
Rien n'est parfait
Author: 
jplarche
Date: 
Fri, 2004-05-28 09:28

merci pour cette analyse Martin.
Depuis que F David a fait connaître ses intentions, j'ai entendu des centaines de critiques à son égard de la part de gens de gauche. C'est dommage. Parce que Françoise a un atout dont ne peut pas se targuer grand monde dans l'UFP, chez les Verts ou ailleurs à gauche : elle peut se faire élire ! Non seulement ça, elle peut aussi contribuer à faire élire Khadir, Saillant, Aktouf, Desgagnés et inciter d'autres progressistes bien connus à faire le saut.
Malgré ses nombreux défauts et ses prises de positions que je ne partage pas toujours, Francoise David a un sens politique bien aiguisé et elle maitrise beaucoup mieux les rouages de la communication et de l'opinion publique que la plupart des candidats potentiels de gauche. Après tout le travail entrepris depuis cinq ans pour construire une voix de gauche politique capable de résonner notamment dans les médias de masse pour sensibiliser et convaincre la population de la viabilité d'un projet socialiste démocratique pour le Québec, ce serait désolant que les soi-disant radicaux quittent le bateau pour fonder une nouvelle confrérie de puristes.
Politique = compromis.
Je pense que la gauche doit absolument s'unir pour qu'enfin on cesse d'octroyer aux forces de droite le monopole du pouvoir.

Suis-je seul à penser ainsi ?
J-P


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Subject: 
L'Union fait la force
Author: 
Louise-Ann Maher
Date: 
Fri, 2004-05-28 23:38

C'est un vieux dicton, une vieille constation qui n'a pas encore été assimilée au Québec. Nous nous battons les uns contre les autres, plutôt que de nous unir pour combattre ceux qui nous exploitent. Nous fonctionnons à l'envers. Les Québécois veulent être "aimés" du pouvoir, obtenir ses faveurs. Pour obtenir l'installation d'une multinationale chez eux ils se battront contre l'autre ville qui la veut aussi, et se vendront à rabais.
Bref, les Québécois ne savent pas où frapper, ils ne comprennent pas ce qui leur arrive. Je ne sais combien sont analphabètes, alors comment comprendre et agir ? Sauf en tapant sur leur conjointe.
C'est désespérant mais je crois bien que les Québécois sont un peuple de lâches, hommes et femmes compris.


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Subject: 
Un autre Martin contre le cynisme...
Author: 
martin dufresne
Date: 
Sat, 2004-05-29 22:36

Pour ma part, je dois dire que je suis assez enthousiaste face à la création du premier parti de l'histoire du Québec, sinon du monde, à faire une telle place à l'analyse féministe. Bravo les gars de ranger un tant soit peu votre mâle assurance au lieu de laisser le "vous-savez-qui" vous monter au nez...

Les gens sont évidemment libres de voter pour ce nouveau parti mixte, de voter pour un des partis de gars, de s'abstenir ou de militer pour l'abstention (ou même de voter pour la bière). Ils peuvent aussi profiter de l'élection pour réfléchir à ces choix et soulever avec leurs proches les très bonnes questions que rappelle Yannick. La perspective d'un scrutin proportionnel est un des facteurs qui ferait une réelle différence dans un Parlement où les droits de plus de la moitié de la population ne sont presque jamais mentionnés et défendus comme tels.

C'est l'enrichissement des perspectives, l'abolition d'une chasse gardée masculine, qui donne de l'espoir et qui démontre que certainEs dépassent les discours hypocrites et les ruades aux camarades, et ça, ça m'encourage!

Et il semble bien qu'Option citoyenne et l'UFP ont touché juste, à voir le genre de ceux qui écument de voir que leur dérive vers un cynisme aigri - dans VOIR et ailleurs - n'arrive plus à définir la conjoncture...

Au pire, ça enlèvera au moins 2 ou 3% de voix au beau Mario Net de la Droite occulte qui tire les ficelles de l'ADQ...

Martin (appellation contrôlée)


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Subject: 
Pyrrhus
Author: 
Bleuler
Date: 
Fri, 2004-05-28 10:14

Martin Dupuis:[code]""Dès le départ, nous étions conscient que bien d'autres rêvaient de cet autre Québec possible, mais qu'ils ne partageaient pas tous et toutes notre volonté d'investir le champ politique. Beaucoup n'y étaient pas prêt. D'autres étaient sceptiques. ""[code]

Bleuler: Je suis de ceux-là! Vos arguments ne m'ont pas convaincu. Les exemples que vous donnez sont des exemples de luttes ciblés. Leur succès démontre que des batailles ciblées ont plus de chances de succès que des tentatives de mobilisation en faveur d'un "projet politique général" de la gauche. Il est facile de faire un consensus de la gauche sur une bataille en particulier. Il est presque impossible de faire consensus de la gauche sur un projet de société. Il est également plus facile de mobiliser des personnes qui ne sont pas à gauche pour militer en faveur d'un projet spécifique. Cela devient impossible lorsque le projet s'élargit.

Investir dans un parti de gauche est une perte d'énergie et de ressources. La gauche est en train de se tirer dans le pied.

Le fait que les médias de droite comme LaPresse aient salué l'initiative de madame David devrait vous mettre la puce à l'oreille. Ces gens sont réalistes. Ils savent que la bataille se fait entre le PQ et le PL du Québec. Un nouveau parti de gauche ne pourra qu'affaiblir la position du PQ et les amis de "Power Corp" s'en félicitent.


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Subject: 
Des arguments incompatibles
Author: 
Pataprout
Date: 
Fri, 2004-05-28 10:56

Face à la création d'un parti de gauche, Bleurer oppose des arguments de principe (à savoir ici que les batailles ciblées sont plus efficaces pour la gauche) et des arguments purement électoralistes (le fait que l'UFP-Option citoyenne) feraient le lit de la réélection du PLQ.

Ces deux arguments sont fallacieux pour des raisons différentes:
1) Sur l'efficacité des luttes ciblées face aux projets globaux. De quelle efficacité parle-t-on au juste. Suis-je dans l'erreur de ne voir que des reculs depuis une dizaine d'année, outre des questions cosmétiques ? On peut classer les 3000 logements sociaux concédés par Séguin parmi les gains, mais à ce compte-là, on est loin d'un progrès social et, surtout, on est loin de reprendre l'offensive.

C'est ça l'idée de l'UFP: arrêter d'éteindre des feux, opposer une perspective globale qui permettrait de discréditer les trois partis néolibéraux qui règnent actuellement en maîtres et roi. Ne perdons pas de vue également que les minces gains que l'on a pu arracher aux gouvernements Bouchard-Landry-Charest sont bien éphémères (non solubles dans le néolibéralisme), complètement annulés par de nombreux reculs.

2) Sur le fait que l'UFP trace la voie au PLQ... ce qui plairait à Power Corp... Le fait qu'ils se délectent des problèmes du PQ ne me fait pas pleurer outre mesure. Ceux et celles qui s'impliquent au sein de l'UFP, à tout le moins, ont rompu depuis un bon bout avec ce parti social-libéral auréolé d'une mythique réputation de parti social-démocrate.

Un analyse purement électoraliste et basée sur des calculs stratégiques nous mène au cul de sac du "moindre mal"... Ya basta !

Pour ce qui est du reste, j'aimerais que les opposants-non-convaincus nous proposent quelque chose de NOUVEAU. Si on part du principe que l'on piétine à gauche et que la droite gagne du terrain, la nouveauté s'impose... quelle est cette nouveauté ? Je ne vois qu'une réédition d'une stratégie (celle des luttes sectorielles) qui a posé la voie aux arguments de la droite pour non contrer, à savoir que la gauche serait un ramassis de corporatistes mal assumés... Dur à prendre mais c'est ça: en l'absence d'une formation large (soit-elle un parti politique ou quelque chose comme un réseau de vigilance plus combatif), on fait les choux gras des faiseurs d'opinion comme Claude Piché... Comment dépasser les petites mobs sans lendemains... mais qui posent les bases d'une culture de résistance ? Comment reprendre l'offensive après 20 ans de néolibéralisme qui nous ont mis à mal ?


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Subject: 
Quelle alternative?
Author: 
Yannick Demers
Date: 
Fri, 2004-05-28 16:57

La politique du moindre mal est effectivement tomber dans le piège tendu: pour faire élire un crosseur, présentez un plus crosseur contre lui ou elle... Et personellement, je crois que je déteste encore plus le PQ, probablement parce qu'ils passent leurs mesures néo-libérales sous un vernis de social-démocratie (tout comme je hais les anti-féministes qui se font passer pour des gauchistes...).

Mais il me semble qu'au delà de tout ça, créer une alternative "à l'intérieur" de la machine est une utopie qui ne cesse de se montrer vaine. Ca ne fait qu'éteindre les feux avec une plus gros truck de pompier... Dans la mesure où les décision politiques ne se prennent même plus au niveau national, quelle utilité que d'avoir quelques gauchistes au parlement, à part passer un peu mieux dans les médias qui auront toujours néanmoins un parti-pris vers la droite et créeront des mouvements de sympathie électorale avec la droite comme ils l'ont fait en créant de toute pièce le phénomène ADQ l'année passée...

Je trouve beaucoup intéressantes des initiatives comme D'abord Solidaires à ses débuts et la campagne destituons Patapouf, mais qui iraient plus en profondeur. Par exemple, une campagne massive d'annulation du vote et une politisation de ce geste, si fait en parallèle d'une stimulation de l'implication citoyenne dans des unités démocratiques locales de type autogestionnaires, peut donner un sens au découragement de l'électorat. Plutôt que d'encourager les électrices et électeurs déjà cyniques face à un système rongé par la charogne à se réapproprier la structure (ce qui revient à faire une coop d'habitation à partir d'une cabane dans un arbre planté sur un terrain infesté de déchets nucléaires...), je crois qu'il faut stimuler et politiser ce cynisme. Ainsi, plutôt que de voter pour le moins pire, les gens pourraient accepter que tout vote les mène au trou et que seul un refus clair et explicite peut faire dérailler la machine.

Je crois qu'il serait facile, dans le contexte actuel, d'obtenir un très très fort taux d'abstentionisme politisé, à partir de points communs élémentaires, qui pourraient fragiliser la machine, un peu comme destituons patapouf a bien failli le faire (avec des moyens plutot limités me semble-t-il).

Bref, les vieilles idées anarchistes ne sont pas du tout inapplicables, au delà des stigmates que notre idéologie véhicule, et il est possible d'agir sur plusieurs fronts, en étant uni-e-s sans faire parti d'un même parti politique et meme selon certaines divergences (meme si certaines idées ne pourront jamais travailler ensemble : je ne travaillerai jamais avec un masculiniste comme Bleuler fut-il le plus glorieux des progressistes).

Votez-bien, votez-rien, mais dites pourquoi et dites-le haut et fort...

yannick demers

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Subject: 
Merci pour l'exemple!
Author: 
Bleuler
Date: 
Mon, 2004-05-31 08:27

Demers:"meme si certaines idées ne pourront jamais travailler ensemble : je ne travaillerai jamais avec un masculiniste comme Bleuler fut-il le plus glorieux des progressistes"

Bleuler: Comme je l'ai déjà dit ailleurs, l'unité de la gauche est plus dure à faire que l'unité de la droite parce que la psychologie absolutiste de beaucoup de militants de gauche les incite beaucoup moins à faire de compromis. Je vous remercie d'illustrer mon affirmation par un exemple.

À propos: Je suis féministe! C'est la connerie qui m'horripile, qu'elle soit peinte en bleu ou en rose.


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Subject: 
Pataprout, Je suis loin d'
Author: 
Bleuler
Date: 
Mon, 2004-05-31 08:10

Pataprout,

Je suis loin d'être certain d'avoir raison. Je suis un militant, mais mon travail principal n'est pas l'analyse politique. Il est donc bien possible que je me trompe. Je dis juste que vos arguments ne m'ont pas convaincu. Vos nouveaux exemples ne me convainquent pas non plus.

Vous dite qu'il n'y a pas eu de gains au cours des 10 dernières années. La seule exception serait les logements sociaux! Que faite vous des garderies à 5/7 $; de la neutralisation provisoire du Surois; de l'assurance médicaments et de l'obstruction à certaines lois fédérales de droite (exemple: les jeunes contrevenants)?

Depuis 10 ans, il y a eu une montée de la droite au Québec. C'est vrai! Mais, à quoi est-elle attribuable? À l'absence d'un parti de gauche sur la scène politique provinciale? Permettez-moi d'en douter! Je crois plutôt que le Québec est simplement dans la sphère d'influence occidentale et que la montée de la droite à l'échelle internationale s'est introduite au Québec par osmose. En ce qui regarde cette montée internationale, elle relève de facteurs complexes sur lesquels nous avons bien moins de prise : Effondrement du bloc de l'Est; informatisation croissante; corruption des organismes syndicaux américains; etc...

Pour ce qui est du PQ, je ne le considère pas comme un parti de gauche. Mais il est clair qu'il obtient plus facilement le vote de gauche parce que c'est un parti souverainiste et que les militants de gauche sont beaucoup plus souvent souverainiste que fédéraliste.


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Subject: 
Je reviens du site de Micheli
Author: 
Dominic Claveau
Date: 
Fri, 2004-05-28 16:04

Je reviens du site de Micheline Carier (Sysyphe) qui avait annoncé en mars dernier la création d'un parti féministe. Ce n'est pas tout à fait cela finalement. Dommage. C'est un commentaire qui reviens souvent le manque de femmes en politique... On ne peut qu'être d'accord! Pourtant, si on fait un peu de politique fiction, un parti qui ne présenterais que des femmes pourrait peut être attirer la grande majorité des électrices et on se retrouverais avec un parlement matriarcale au Québec! :-) À tout le moins, Mme David va attirer (on espère) plus de femmes dans l'arène... On verra!


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Subject: 
Diversité des tactiques: militantisme partisan v. activisme
Author: 
Michael Lessard...
Date: 
Sun, 2004-05-30 22:48

Il arrive assez souvent que des activistes (lire: participation active, non partisane, aux débats de société) de la société civile aient plus d'influence sur les gouvernements et les communautés que bien des parlementaires qui s'assoient sur leur cul. Avant l'invasion de l'Irak, il me semble que les manifestations monstres étaient pas mal plus pertinentes que bien des parlementaires dans la résistance pancanadienne et panquébécoise contre les pressions de Bush II. D'un autre côté, la majorité écrasante des député-es de droite, tant au Québec qu'au Canada, est une menace concrète difficile à combattre. Comme toujours, deux approches s'opposent: celle de changer la composition du parlement et celle de remplacer la démocratie représentative par un fédéralisme démocratique (lire: démocratie plus directe, libertaire ou anarchiste). Ou encore: réforme et révolution*.

Pour ma part, je suis pour les deux approches à la fois. Règle générale, je préfère l'activisme et ce que je nomme le 'journalisme démocratique' dans l'espoir de donner plus de pouvoir aux gens. La démocratie, directe ou non, ce n'est pas la solution finale de toute manière. Les actions de Bush II n'étaient pas antidémocratiques par rapport aux États-Unis: une culture impérialiste, ça peut donner une démocratie impérialiste qui ne se soucie pas des autres démocraties. Mais il m'arrive de faire du militantisme partisan quand je crois en l'intégrité d'un-e candidat-e ou député-es, c'est-à-dire quand je crois qu'une personne progressiste est capable de résister au désire du pouvoir et au carriérisme (j'ai fait mon stage avec Svend Robinson par exemple). Présentement, je milite pour Robert Turcotte, candidat du NPD en Louis-Hébert (Ste-Foy, Sillery et Cap-Rouge). Mais est-ce que je crois que le NPD va changer les choses si un jour il forme le gouvernement? Dans mes rêves peut-être, mais je sais que ce parti, comme tout autre, va finir par être mené par des carriéristes qui vont s'accrocher au pouvoir...

Où je veux en venir, c'est que même si j'ai des valeurs libertaires/démocratiques, l'élection de député-es progressistes n'est pas nécessairement un problème pour celles/ceux qui souhaitent une véritable démocratie. Bon, évidemment, cela peut avoir l'effet de nourrir l'illusion chez certain-es que la forme de démocratie représentative que nous avons fonctionne bien finalement. Mais si des élu-es progressistes réussissent à conserver leur intégrité, elles/ils peuvent faire bouger les choses, c'est-à-dire faire adopter des réformes fondamentales, soit des réformes qui mènent à un système plus démocratique, vers une révolution* démocratique. Un mode de scrutin plus proportionnel et l'interdiction d'imposer une ligne de parti aux député-es sont des exemples envisageables de pas vers l'avant.

En conclusion, je trouve que ce n'est pas nécessaire de convaincre les activistes sociaux de participer au sein d'un parti ou de voter ni de convaincre les militant-es des partis à abandonner l'espoir d'avoir des parlementaires progressistes. Humblement, je suggère de voir les deux comme complémentaires.

Par contre, je crois qu'il est crucial de voir comment on peut rendre compatible activisme de base, les principes libertaires et militantisme partisan: le but d'avoir des député-es progressistes ne devrait pas être de perpétuer l'illusion démocratique actuelle. Option citoyenne propose que l'union se fasse autour de la notion du bien commun. Pourtant, les autres partis aussi disent viser le bien commun. À mon avis, un parti progressiste devrait plutôt unir les gens autour d'un projet de démocratisation de toutes nos instances sociales et politiques, locales, nationales et internationales.

« It is not a sign of good health to be well adjusted to a sick society.»
- J. Krishnamurti

* Par 'révolution', j'entends un changement réel de système (politique, social, etc.). Ça peut se faire de manière totalement non violente et souvent les gens ne réalisent pas qu'elles/ils vivent dans une nouvelle culture politique ou sociale.

Michaël Lessard

Citoyen du monde, militant pour les droits humains

Siriel-Média: un média-citoyen pour s'informer et dénoncer les 'politiques de destruction massive'

Notes sur la féminisation des termes :
- J'écris Elles/Ils, car la lettre 'e' vient avant la lettre 'i' (même principe pour 'celles et ceux'). Je trouve imbécile, pour notre culture moderne, la 'sexualisation' de la langue: donc utilisons plutôt l'ordre alphabétique au lieu du principe rétrograde du «masculin l'emporte sur le féminin».
- J'utilise 'député-es' au lieu de 'député-e-s', car c'est plus simple et ça coule mieux pour la lecture. Si tout le monde le fait, ça va devenir la nouvelle norme.
Et je ne peux pas sentir la forme 'députÉs': je trouve qu'elle n'est pas vraiment compatible avec l'égalité des genres et elle ne deviendra jamais la nouvelle norme.


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