La société civile n'a jamais été aussi détachée du pouvoir gouvernemental, et surtout les jeunes d'aujourd'hui (16 à 30 ans). Il est temps que l'élite grise fasse place aux jeunes !

 
En se basant sur l’article du Devoir en début de semaine dernière (fin avril 2004) concernant l’apport des « jeunes branchés » dans les groupes communautaires, on peut dire que cette intégration intergénérationnelle a apporté de nombreux avantages à la communauté. D’ailleurs, cette réalité mériterait d’être étendue à une plus grande échelle vers d’autres secteurs de la collectivité (politique, éducation, science, service sociaux, etc.) et gouvernementale. Les jeunes d’aujourd’hui sont plus informés que la génération antérieure, mais ils font face à des enjeux plutôt différents : mondialisation, performance, terroriste planétaire, environnement, convergence médiatique, choc des valeurs, crise démographique, etc.

Par contre, les Baby-boomers ont pris et prennent beaucoup de place (ex. première priorité : la Santé !) dans la société et il serait peut-être temps d’ouvrir la voie à ceux (c’est-à-dire les jeunes) qui subiront les conséquences de ces décisions prises aujourd’hui. À titre d’exemple, on entend souvent dire que les jeunes d’aujourd’hui se désintéressent de la politique, mais si on investissant davantage pour capter leur attention par le moyen de communication de LEUR génération, c’est-à-dire l’Internet, je pense que le résultat serait beaucoup plus intéressant.

On pourrait faire participer les membres influents du pouvoir et les faire interagir en ligne, par ce médium, avec la population de partout au Québec. D'ailleurs, le site actuel en est un bel exmple. La démocratie par Internet est appellée à se développer et peut-être que cela amènera les jeunes à se mobiliser et ce, tout à fait gratuitement sans avoir à se déplacer à tous ces congrès des grands partis nationaux. Les hommes politiques ne pourront que se porter mieux : ils comprendront mieux les préoccupations de ces « jeunes branchés ». Écoutez-nous les jeunes, la démocratie participative dans Internet pourra avoir un avenir prometteur !