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Kanehsatake: mise à jour, 26 avril 2004Anonyme, Tuesday, April 27, 2004 - 14:12 (Reportage ind. / Ind. news report | Aboriginal Nations | Politiques & classes sociales | Repression)
Traduit par IPSM, ipsm@resist.ca
La situation continue de se deteriorer : James Gabriel refuse la médiation de l'Assemblée des Premières Nations et cherche à gonfler encore davantage les rangs de la Force policière gouvernementale. En date d'aujourd'hui (26 avril 2004), James Gabriel refuse toujours toute médiation de la part de l'Assemblée des Premières Nations (APN). Au lieu de cela, James Gabriel a demandé que la Force policière imposée par les gouvernements du Canada et du Québec soit renforcée jusqu'au nombre de 100 soi-disant officiers de police. Cette Force comptait 12 hommes et femmes le 1 avril 2004 (sans poisson d'avril), et le nombre de ses membres a augmenté jusqu'à 40 personnes, membres qui patrouillent présentement à l'extérieur de la communauté. Aujourd'hui, il a été confirmé que les rangs de cette Force gonfleraient à nouveau incessamment. Il est important de mentionner qu'il n'y a environ que 750 personnes d'âge majeur à Kanehsatake. Environ 100 personnes ont été citées pour comparaître en cour le 3 mai 2004. 24 noms ont été confirmés et environ 78 autres doivent être confirmés bientôt. Quiconque s'est rendu à la police se voit refusé de contacter sa famille, les membres de la communauté, qui que ce soit impliqué dans la manifestation du 12 janvier 2004, ou les chefs Pearl Bonspille, John Harding et Steven Bonspille. Le 22 avril 2004, quiconque a reçu un mandat d'arrestation ou de comparution a vu son chèque d'assurance sociale annulé. De plus, il y a eu une augmentation du nombre d'incidents de la part de cette Force gouvernementale qui tente d'augmenter sa présence dans la communaute. Dans un exemple récent, une caravane de trois Ford Eldorados [fit une] course d'un bout à l'autre du territoire à des vitesses atteignant 140 à 160 km/h, à l'heure du dîner et en pleine connaissance de la présence d'écoliers du primaire et du secondaire à l'extérieur des cours d'école à cette heure-là. Heureusement, des patrouilleurs communautaires ont rattrapà la caravane et l'ont escortée hors du territoire mohawk. Cette Force gouvernementale contrôle une "station de police mobile", vu que permission ne leur est pas donnée d'utiliser la station de police située sur le territoire mohawk. Cette station mobile est située dans la municipalité d'Oka. Tous ses membres sont lourdement armés, bien qu'ils n'aient ni permis ni qualification pour utiliser des armes à feu, et à fortiori des fusils de type AR15. Leur habitude est de conduire en caravane de 3 à 10 camions. De plus, ils refusent de fournir leurs noms ou leurs numéros de badge aux membres de la communauté qui leur en font la demande. D'après la Sureté du Québec, ces gens semblent opérer avec des règles qui leur sont propres, sans aucun code d'éthique ou guide de conduite policière. Des membres inquiets de la communauté de Kanehsatake. |
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