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14 avrilAnonyme, Thursday, April 15, 2004 - 17:52
CLAC Logement
Le Comité des sans-emploi Montréal-centre et la CLAC-Logement dénoncent l’écart grandissant entre les riches et les pauvres en perturbant l’élite financière du Centre de Commerce Mondial dans le cadre de la journée d’actions contre le gouvernement Charest CLAC-Logement Communiqué de presse - Pour diffusion immédiate Le Comité des sans-emploi Montréal-centre et la CLAC-Logement dénoncent l’écart grandissant entre les riches et les pauvres en perturbant l’élite financière du Centre de Commerce Mondial dans le cadre de la journée d’actions contre le gouvernement Charest Montréal, le 14 avril 2004 – Le Comité des sans-emploi Montréal-centre et CLAC-Logement ont organisé une manif-action haute en couleurs cet après-midi, le 14 avril, dans le cadre de la journée nationale d’actions contre le gouvernement Charest. Le coup d’éclat a eu lieu à la fin de la manifestation, alors que nous sommes entréEs dans le Centre de Commerce Mondial de Montréal afin de dénoncer la concentration de la richesse et la réingénierie de l’état de la bande à Jean Charest qui est à son service. La réingénierie de l’État, avec ses coupures dans les programmes sociaux, ses attaques visant les conditions de travail et ses partenariats avec le secteur privé, affectera brutalement les plus pauvres. Pendant que la majorité de la population paie de plus en plus cher pour se loger, pour se chauffer, pour faire garder ses enfants, pour prendre le transport en commun, pour aller à l’école, pendant que plusieurs subissent une détérioration de leurs conditions de travail et se voient même interdire le droit de se syndiquer, Jean Charest, lui, choisi clairement son camp. Ses politiques accentuent la pauvreté et la misère de la majorité au profit de la minorité possédante. Jean Charest répond à toutes les doléances du patronat et enfonce le Québec dans la dérive capitaliste. Le Centre de Commerce Mondial est un repaire de ces profiteurs qui commandent les politiques au gouvernement : privatisation des services publics, sous-traitance, élimination des accréditations syndicales, baisses d’impôts, etc. Les pauvres paient la note. Les riches dorment à l’Hôtel St-James alors que les pauvres font face à des évictions et des hausses perpétuelles de leur loyer. Les riches mangent au St-James pendant que les pauvres se demandent s'ils pourront toujours manger à leur faim… Tant et aussi longtemps que le gouvernement du Québec mangera dans la main du patronat et de l’élite financière, nous serons là pour déranger leur quotidien et leur rappeler que nous ne nous contenterons pas de miettes. La paix sociale n’existe pas dans une société où la richesse est contrôlée par un petit groupe avare de pouvoir. Il sera toujours légitime de s’aventurer chez les riches pour leur rappeler : « Qui sème la misère, récolte la colère ! ». - 30 -
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