Jeudi le 25 mars -- Une quarantaine de manifestants et manifestantes se sont réunis devant le Centre Sheraton pour exiger le rapatriement de Mohamed Cherfi, la régularisation de tous les sans-statut, ainsi que l’arrêt des déportations et des détentions des réfugiés. Pendant ce temps, dans la Salle de Bal de l’Hotel Sheraton, des membres du Comité d’Action des Sans-Statuts Algériens (CASS) et de Personne n’est Illégal-Montréal (NOII-Mtl en anglais) ont spontanément interrompu le discours de bienvenue pour répondre aux conférenciers qui tentaient de présenter les rgimees d’immigration du Canada et du Québec comme des exemples internationaux de tolérance et d’équité.

Jeudi le 25 mars -- Une quarentaine de manifestants et manifestantes se sont réunis devant le Centre Sheraton (situé au 1201 boulevard René-Lévesque O.) pour exiger le rapatriement de Mohamed Cherfi, la régularisation de tous les sans-statut, ainsi que l’arrêt des déportations et des détentions des réfugiés. Une des nombreuses bannières disait « Du cas par cas, on en veut pas » et les gens scandaient des slogans dont « Ramenez Cherfi! Déportez Courchesne! »

À un moment donné, des manifestants ont tenté de rentrer dans le Sheraton par la porte principale. Quelques-uns ont réussi à mettre les pieds dans le hall, mais les agents de sécurité du Sheraton et des policiers les ont repoussé brutalement. Un policier a entre autres donné des coups de poing à un manifestant.

Pendant quelques minutes, des slogans étaient scandés à l’intérieur du Sheraton ou des médias et des curieux observaient la scène. Une quinzaine de policiers de l’escouade anti-émeute sont arrivés du côté. Est avec leurs casques, boucliers et matraques, mais il étaient en retard car la sécurité avait déjà réussi à barrer les portes de l’intérieur et les gens continuaient à manifester devant le Sheraton. Ils sont donc retournés sur leurs pas et sont rentrés par une porte à l’arrière. Un policier déçu a dit « Je venais juste de finir de m’habiller » ! Une douzaine d’autres policiers étaient sortis sur le trottoir devant l’entrée Ouest et ils sont restés là. Les anti-émeute ont réapparu dans le hall d’entrée du Sheraton, mais comme les portes étaient verrouillées, ils ont fini par s’en aller se changer.

Pendant ce temps, dans la Salle de Bal de l’Hotel Sheraton, des membres du Comité d’Action des Sans-Statuts Algériens (CASS) et de Personne n’est Illégal-Montréal (NOII-Mtl en anglais) ont spontanément interrompu le discours de bienvenue pour répondre aux conférenciers qui tentaient de présenter les rémiges d’immigration du Canada et du Québec comme des exemples internationaux de tolérance et d’équité. Malgré les commentaires paternalistes de l’animateur pour faire taire et marginaliser les manifestants, l’hypocrisie grossière du gouvernement a été dénoncée. Non seulement la ministre fédérale de l’Immigration, Judy Sgro, a annulé son apparition publique, mais en plus la ministre provinciale de l’Immigration Michelle Courchesne a quitté le building pour éviter d’être confrontée.

C’est la deuxième fois durant la "Semaine d’action contre le racisme" que Courchesne annule une apparition publique pour éviter la demande du public pour le rapatriement de Mohamed Cherfi, le porte-parole du Comité d’Action des Sans-Statuts qui a été arrêté et déporté illégalement aux Etats-Unis le 5 mars.

Pendant que des membres de Personne n’est Illégal dépliaient une bannière “Rapatriez Mohamed