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Justice pour les victimes de Ríos Monttcontre_l_impunit?ɬ, Thursday, March 4, 2004 - 21:53
Comité contre l'impunité au guatemala
Le général Efraín Ríos Montt a pris le pouvoir au Guatemala en 1982 suite à un coup d’État. Au cours de son règne d'une année et demie, quelque 400 massacres ont été commis et environ 20 000 personnes ont été tuées de façon violente. Le Comité contre l’impunité au Guatemala (Montréal) ainsi que Mateo Pablo, survivant d’un de ces massacres, réclament du Canada qu’il écoute enfin les victimes de Ríos Montt. À cette fin, une pétition réclamant du gouvernement fédéral qu’il modifie la Loi canadienne sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre et le Code criminel canadien sera remise à Ottawa le 9 mars prochain. COMITÉ CONTRE L’IMPUNITÉ AU GUATEMALA Communiqué de presse Le général Efraín Ríos Montt a pris le pouvoir au Guatemala en 1982 suite à un coup d’État. Au cours de son règne d'une année et demie, quelque 400 massacres ont été commis et environ 20 000 personnes ont été tuées de façon violente. Le Comité contre l’impunité au Guatemala (Montréal) ainsi que Mateo Pablo, survivant d’un de ces massacres, réclament du Canada qu’il écoute enfin les victimes de Ríos Montt. À cette fin, une pétition réclamant du gouvernement fédéral qu’il modifie la Loi canadienne sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre et le Code criminel canadien sera remise à Ottawa le 9 mars prochain. Une conférence de presse aura lieu au Parlement canadien durant laquelle M. Svend Robinson, député du Nouveau parti démocratique du Canada, recevra la pétition des mains de M. Mateo Pablo et de représentants du Comité contre l'impunité au Guatemala. Seront également présents M. Fernando Lopez et Mme Christina Laur, du Centre pour l'action légale en droits humains (CALDH), une ONG guatémaltèque. Cette pétition a été signée par des milliers de citoyennes et citoyens canadiens, d’un océan à l’autre, ainsi que par plusieurs organisations de défense des droits de la personne et de coopération internationale, des syndicats et des regroupements d’autochtones et d’étudiants. Elle dénonce l’impunité des auteurs des exactions commises au Guatemala durant les 36 années de guerre civile et demande au Canada d’agir pour que justice soit rendue. De 1960 à 1996, le Guatemala a connu une guerre civile qui a fait quelque 200 000 morts et disparus, la plupart étant des autochtones mayas. Malgré la signature des Accords de paix en 1996 prévoyant l’établissement d’un État de droit propre à rendre justice aux victimes des violations de droits de la personne, la situation au Guatemala en est encore une d’impunité quasi totale. Le massacre de la communauté maya de Petanac, auquel Mateo Pablo a survécu, a eu lieu le 14 juillet 1982. Les troupes de l'armée guatémaltèque ont fait, ce jour-là, 78 victimes : hommes, femmes et enfants. Mateo Pablo y a perdu sa femme et ses deux enfants, dont un nouveau-né, ses grands-parents, son père, sa belle-mère, ses oncles, tantes et neveux. Contact : Nathalie Brière, Comité contre l'impunité au Guatemala
Site du comité
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